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Dans un article du Monde, on rapporte les propos d'Olivier Véran suivants : « On peut imposer aux gens de prendre soin des autres malgré eux. » Au-delà de la violence extrême des mots qui ont été choisis, on constate que le Ministre veut désormais nous IMPOSER la grande santé. Ce qui peut légitimement nous inquiéter, si l'on y pense... Bienvenue dans une folie sanitaire du XXIe siècle !
La période du confinement, s’étant étendue du 17 mars au 11 mai 2020, n’a pas seulement été un moment historique, qui a vu toutes nos libertés confisquées ; ça a été aussi une véritable remise à zéro des compteurs sociaux, en braquant les projecteurs sur des métiers que l’on s’était fait un point d’honneur à oublier... Voici un article qui est paru dans le premier numéro de L'insurgé, de juin 2020. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
En pleine crise migratoire, le journaliste et critique de cinéma Patrick Straumann s’intéresse à la position de Lisbonne face à tous les réfugiés de guerre, en 1940, et sa décision d’ouvrir ses portes aux juifs qui fuyaient la terreur nazie, lorsque, après la chute de Paris, on ferma tous les ports méditerranéens. Lisbonne, ville ouverte est l’histoire de cette issue de secours, cette ultime porte vers la liberté, racontée à partir de documents et de témoignages historiques. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Paru le 5 mai 1921, jour du centième anniversaire de la mort de l’Empereur, le Napoléon d’Elie Faure a connu de nombreuses rééditions, jusqu’à celle-ci chez Tempus, augmentée d’une belle préface de l’écrivain Michel Bernard. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Est apparu durant le XXème siècle, des gouvernements totalitaires qui ont amené l’État a osciller entre deux systèmes politiques, ce qui a constitué deux pôles : démocratie et totalitarisme. Je présente ici, assez rapidement, une lecture du livre Le système totalitaire, d'Hannah Arendt, qu'il s'agit de relire à l'aube de ce nouveau siècle. Lecture urgente !
Aujourd’hui, encore, sûrement parce que nous aimons les étiquettes, toujours commodes et faciles à coller, on continue de dire de Curzio Malaparte qu’il est un « fasciste ». L’auteur du brillant Kaputt (1944) et de La Peau (1949) inoubliables romans, n’avait pourtant rien à voir avec les délires antisémites d’un Louis-Ferdinand Céline ou la collaboration morale et politique d’un Robert Brasillach. Or, soudain, un texte inédit, un journal secret, un journal de guerre (1941-1944) paraît chez Quai Voltaire, et jette la lumière sur toutes ces idées reçues, qui se répandent comme trainée de poudre sans jamais la moindre vérification. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Avec la parution aujourd’hui même du Consentement, de Vanessa, personnage qui apparaît régulièrement dans les journaux et romans de Gabriel Matzneff, le malaise dans le petit milieu littéraire parisien est à son comble. Cette tribune est parue dans le numéro 5 d'Instinct nomade, au printemps 2020. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Doit-on parler de la maladie de Nietzsche ? Le philosophe allemand Karl Jaspers le pense, car, chez notre penseur du dix-neuvième siècle, ce qui prédomine dans son œuvre, c’est une idée existentielle de la grande santé. Et cette idée, qui traverse toute l’œuvre, « se rapporte à la valeur de l’homme dans la totalité de son rang existentiel ».
Pour ceux qui ont lu Rousseau, il ne leur aura pas échappé, que l'ancêtre du R.I.C. (Référendum d'Initiative Citoyenne), apparaît dans sa pensée, sous la forme de la volonté générale. Petite mise au point dans l'Ouvroir.
Régis Debray, dont j’apprécie particulièrement la verve et le franc-parler, cette lucidité intelligente aussi, qu’il pose sur les idoles de notre époque, montre dans un petit « Tract » écrit au vitriol, cinglant et sans concessions que l’Europe, notre belle Europe, notre chère Europe, notre délicieuse Europe est une « idée défunte ». Cette Europe fantôme (clin d’œil à l’Afrique fantôme de Michel Leiris) à beau continuer de parader, de plastronner, de poser, de pontifier, de tenter par tous les subterfuges de se survivre à elle-même, rien n’y fera visiblement. Elle est destinée à n’être qu’une utopie agonisante. Mais le poète amoureux du Vieux Continent Paul Valéry, ne disait-il pas déjà en 1945 : « L’Europe est finie » ? Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai déjeuner au Petit Benoît, dans le sixième arrondissement de Paris, avec Pierre Ménat, qui a longtemps été ambassadeur de France en Roumanie, en Pologne, en Tunisie et aux Pays-Bas. Cette homme m'a fortement impressionné. Il m'a laissé son roman Attendre encore, que je me suis empressé de lire, dans le métro, et de retour à la maison. Ce qui est marquant dans ce roman, outre le sujet, ce sont les récits et les confidences, tout comme les réflexions autour de la vie et de la mort. Ayant longtemps écrit des notes administratives, des rapports ou des télégrammes, il a voulu, après s’être retiré, prolonger ce plaisir de l’écriture et élargir son lectorat. Avec Attendre encore, son premier roman, il nous propose une méditation sur la mort et la vie, sous la forme d’une biographie-fiction. J'ai donc souhaité par la suite lui poser quelques questions, et nous nous sommes revus pour l'occasion. Cet entretien a trouvé une place dans la revue en ligne Boojum, et il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis quelques semaines, son nom écorche nos bouches, et son visage, sur fond de papier glacé de journaux ou pixel dans nos ordis allumés 24/24, nous fait peur. Et ça tombe bien, parce que c’est ce qu’elle veut, Greta Thunberg. Elle veut nous faire peur...
Existe-t-il encore une liberté de penser ? Plongé dans une ère de soupçon qui emporte tout, les éditions Gallimard refusent l’attitude possible de la désillusion et du renoncement pour nourrir les réflexions grâce à la nouvelle collection « Tracts » dans laquelle des hommes et des femmes de lettres entrent dans le débat avec la distance et la singularité qui les caractérisent. C’est le cas de Jojo le gilet jaune, cinquième de la collection, signé de l’académicienne Danièle Sallenave. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À l’occasion de l’exposition à la mairie du cinquième arrondissement de Paris, d’une envergure inédite, qui s’est tenue du 9 novembre 2018 au 8 janvier 2019 et retraçait magnifiquement la vie et l’œuvre d’Alexandre Soljenistsyne (1918-2008), les éditions des Syrtes ont publié le catalogue.
Pauline de Préval m'a été présentée par Stéphane Barsacq. Nous avons dîné dans le VIIIe arrondissement de Paris. J'ai eu la chance de faire la connaissance d'une âme. Son roman initiatique révèle cette riche personnalité que j'ai rencontrée ; roman de formation, roman bouleversé, fresque amoureuse sur fond de Renaissance, L’Or du chemin est le premier roman de Pauline de Préval. Journaliste et réalisatrice, elle est déjà auteur en 2012 d’un Jeanne d’Arc hanté par les élans du divin, et, en 2015, de carnets spirituels, Une saison au Thoronet. L’Or du chemin est un texte court et dense à la fois, en quête de sens, en quête de signes dans les mers emportées de nos existences. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les éditions Calmann-Lévy rééditent dans leur collection « Liberté de l’esprit » un des ouvrages majeurs d’Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne. Cet essai semble avoir été écrit pour notre temps présent, tant il est actuel, moderne, chargé de concepts pour comprendre le XXIe siècle naissant.
Découvert miraculeusement par Gallimard à Nice dans un déballage des compagnons d’Emmaüs, Rien où poser sa tête est le roman d’une fuite française, celle de Françoise Frenkel. D’elle, on ne sait que peu de choses, si ce n’est qu’elle publia ce témoignage en 1945, et qu’elle est morte en 1975, à Nice. Témoignage bouleversant, rare d’une réfugiée juive en France, créatrice d’une librairie française à Berlin. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Avant même sa parution, le journal inédit du philosophe Alain déclencha une profonde polémique, essentiellement due à des propos antisémites, intolérables, insoutenables même, que l’on ne pouvait imaginer de la part du grand humaniste de la première moitié du siècle dernier. La polémique, notamment portée par Michel Onfray dans son essai Solstice d’hiver ; Alain, les Juifs, Hitler et l’Occupation, a failli faire oublier le livre lui-même. Pourtant, la publication de ce journal inédit reste un événement pour les admirateurs du philosophe français, auteur des Propos, dont l’écrivain André Maurois aimait dire que « c’était l’un des plus beaux livres du monde ». Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Christiane Rancé est une écrivain profonde et généreuse, que je connais depuis quelques mois, et dont j'apprécie à la fois la plume et l'amitié. Elle m'a envoyé ce magnifique essai, sur notre Pape François, pour lequel j'ai de fortes réserves, lui préférant Joseph Aloisius Ratzinger, dit Benoît XVI, que je trouve moins prosélyte et plus sagace. Mais j'ai volontiers accepté de réaliser une recension de son nouvel ouvrage, qui établit un point très rigoureux sur le Pape actuel. En effet, depuis son élection, le Pape François ne cesse de susciter des questions, de l'enthousiasme ou de l'indignation. Qui est-il ? À quel bord politique appartient-il ? D’où vient-il et où va-t-il ? Pétris de contradictions, il nous fallait un récit écrit dans l’encre de la ferveur et la lucidité pour mieux cerner cet homme de Dieu et le début de son pontificat. Et c’est Christiane Rancé qui nous l’offre avec François, un pape parmi les hommes. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum, et est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis 1966, le Séminaire d’Alain Badiou jouit d’une très grande renommée. C’est un laboratoire où le philosophe teste, nourrit et les affûte ses idées. Ouvrons le seizième volume, consacré à l’année de 1990-1991 : Théorie du mal, théorie de l’amour. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.