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C'est au Salon du livre de 2008, que j'ai croisé ce professeur de Sciences-politiques, impressionnant en tout point. Extrêmement accessible par ailleurs, et très prolixe, ce puits de culture et d'histoire, m'a accordé un entretien-fleuve absolument passionnant. Les débats ont été mené avec cet historien spécialiste de l'Europe et de la Grèce antique, dans le cadre de la parution de son nouveau roman L'or d'Alexandre aux éditions H&O. Il est paru dans le numéro 9 du Magazine des livres, et il est désormais accessible dans l'Ouvroir.
Le désir d’éternité ! Qui n’en a jamais rêvé ? Plus que jamais notre société consumériste, individualiste, nihiliste, athée, incapable de se penser dans la pérennité du groupe, pose cette alternative comme salvatrice. Je reprends ici une note que j'ai écrite à la sortie du film de Michel Houellebecq, qui a adapté son roman La possibilité d'une île, qu'il faudra relire, dans dix ans, lorsque le transhumanisme commencera à envahir nos vies et remplacer l'homme biologique par un nouvel homme, d'un autre âge, l'homme 1.0.
J'ai écrit cet article, pour le Hors-série numéro 13, de la Presse Littéraire, qui était un Spécial consacré à Louis-Ferdinand Céline, paru en février 2008. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À quarante ans de distance des événements, ne sommes-nous pas dans l'obligation aujourd'hui de faire le procès à Mai 68 ? Car, enfin, il s’agit véritablement de rompre avec cette farce grotesque, cette révolution de pacotilles, révolution bourgeoise et décadente, qui, encore dans les esprits de notre époque, pollue tous les débats. Je fais le point dans l'Ouvroir.
Hiroshima. 06 août 1945. 2h45. Heure locale. Un champignon nucléaire, absolument impressionnant, s’élève au-dessus du monde. La guerre touche désormais à sa fin. La technique et ses prouesses viennent de mettre un terme à un conflit qui oppose deux peuples. Contre toute attente, cependant, cette prouesse technique, qui a hâté le cours des choses, cisèle soudainement l’humanité dans un destin universel et irréversible. Cet article est paru dans le Magazine des livres, numéro 7, de novembre 2007. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La notion de « crise » semble aujourd’hui à la mode. Les formules telles que « crise de l’art », « crise du roman », « crise de société » sont légion. Pas une science, une discipline, une société qui n’ait eu sa crise… Sclérose, immobilisme, moment inéluctable de l’échec d’un système, la notion de « crise » stigmatise ce moment où l’on passe d’un état normal des choses à un moment où l’évolution n’est plus possible. Formule en référence à un état passé idéal, et un état présent dont le sens compris à partir de cet idéal aurait dégénéré… Cette recension est parue dans le numéro 5, duMagazine des livres, en juillet 2007. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le 14 octobre 2006, ce fut le centenaire de la naissance d’un des penseurs les plus marquants du 20ème siècle : Hannah Arendt. Élève de Heidegger[1], elle fut docteur en philosophie, et l’épouse de Günther Stern, ce jeune philosophe allemand, mieux connu sous le nom de Günther Anders, pour son mémorable Nous, fils d’Eichmann. Divorcée en 1939, remariée avec Heinrich Blücher, puis installée aux Etats-Unis, après la guerre, pour y enseigner successivement aux universités de Californie, Chicago, Columbia et Princeton, elle se rendra célèbre en questionnant la possibilité de juger les crimes contre l'humanité, lors du procès Eichmann en 1964. Ayant écrit plusieurs ouvrages, dont La condition de l'homme moderne, et Les origines du totalitarisme, Hannah Arendt est surtout connue pour avoir menée avec une rigueur sans relâche et un sens critique tout à fait novateur, une réflexion sur la nature de la politique à l'âge des masses, et une réflexion inédite à partir de la phénoménologie de Heidegger, des causes morales et politiques du nazisme, ainsi qu’une réflexion inédite et très éclairante sur la « banalité du mal ». Cet article a été publié dans la revue trimestrielle, La Presse Littéraire, le numéro 6, de mai 2006. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pendant longtemps, on a classé la littérature d’anticipation comme une sous-littérature. C'était avant que celle-ci ne passe de sous-genre à genre total. La raison en est très simple, et je l'expose dans ce billet. Cet article a été écrit en janvier 2006. Je le retrouve avec bonheur dans mes tiroirs et le remets aussitôt en ligne dans ces pages.
Entretien avec Sarah Vajda, pour la Presse Littéraire, l'auteur des deux biographies, une sur Maurice Barrès et une autre sur Jean-Edern Hallier, et d'un nouveau roman, sur l'histoire et sa grande hache, Amnésie. Nous avons mené ensemble un entretien sans concession, sans phare. Sarah Vajda s'y est montrée tantôt un peu agacée, tantôt un brin cynique. Mes questions avaient pour but de la repousser dans ses plus profonds retranchements. Pari réussi. Je vous propose un entretien, zéro filtre... Cet entretien a été réalisé pour la revue La Presse Littéraire, numéro 4, de mars 2006.
Il ne faut pas rater le premier roman d’Anna Moï, paru en 2004 aux éditions Gallimard, et réédité récemment en Folio. Ce livre c'est Riz noir. Voilà un très bel évènement dans le paysage littéraire. Un hymne à la paix et à l’amour entre les hommes et les peuples. Un magnifique portrait d’un paysage enténébré par la guerre, la cruauté et la barbarie…
Avec son roman Grand-Père, Jean-Louis Costes fait une « entrée fracassante » dans le monde des lettres. C’est en tout cas, ce qu’annonce son éditeur, Fayard. Vraie figure de l’underground, Jean-Louis Costes n’en est pas pour autant à son coup d’essai. Notre entretien a été plus qu'étrange. En même temps... J'ai interrogé cet artiste hors-normes, pour la Presse littéraire, le numéro 4, du mois de mars 2006, à la sortie de son roman. Voici désormais le compte-rendu de séance dans l'Ouvroir.
Selon une enquête du CNRS datant de 2004, le taux d’illettrisme chez les jeunes s’élève selon les régions entre dix et vingt pour cent, si l’on s’en tient aux chiffres révélés par Alain Bentolila dans son ouvrage Tout sur l’école paru chez Odile Jacob en 2004. On peut ainsi constater que le phénomène de l’illettrisme n’a malheureusement pas encore été complètement endigué.
Pendant que le débat inter-religieux s’essouffle sur un plateau de télé-spectacle, et que les propos de Michel Houellebecq, annonçant avec une certaine justesse à mon sens, que la menace islamiste est en train de s’estomper, soutiennent que le tigre en papier s’écorne et se ramollit, le débat sur la laïcité continue d’être flou. Cet article est paru dans le Journal de la culturen°15en septembre 2005. Il est désormais disponible dans l'Ouvroir.
Les lettres françaises sont en panne. Parfois, pourtant, le microcosme éditorial produit une petite lumière dans son marasme habituel. C’est le cas du premier roman de Sarah Vajda, qui s’est donné comme mission de dénoncer l’oubli orchestré par la France - durant la drôle de guerre - de ses Juifs qu’elle livra à l’occupant, et qu’elle orchestre encore, très subtilement aujourd’hui. Cette recension est parue dans La Presse littéraire, n°4, de mars 2006, sous le titre : Sarah Vajda, le contre-voyage. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans son article Réflexions sur Hiroshima,Jean-Paul Sartrenous dit clairement que la bombe atomique inaugure une nouvelle ère : l’ère de l’homme sans Dieu, ou plutôt de l’homme-dieu, cet homme qui a définitivement pris la place de Dieu, ce fauteuil trop grand pour lui. Cette longue étude est parue dans le numéro 15, duJournal de la culture, en juillet 2005. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dominique Janicaud a été mon maître, et mon professeur à l'Université de Nice Sophia-Antipolis. Neveu de Jean Beaufret, il entretenait avec Heidegger une relation très particulière. J'étais en 3e cycle lorsqu'il terminait de rédiger son Heidegger en France. Je me souviens qu'il m'en parlait régulièrement, et, à sa parution, je me suis procuré ce livre, dont toute l'obsession, si je puis dire, pour moi, était certainement inscrite en filigrane dans les deux tomes, et pouvait se résumer ainsi : la philosophie, dont on ne saurait tout à fait préciser l’essence, pourrait-elle être « dangereuse » ? Cet article est paru dans le Journal de la culture, n°16,en novembre 2005. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai intitulé ce billet, Impérialisme et terreur. Légèrement excessif, j'en conviens, cependant, les deux romans de SF que je présente dans cette chronique, rapportent, chacun à leur manière, la folie contemporaine qui semble emporter la société occidentale. Soyons clairs : il n'y a pas meilleurs sociologues du futur que les écrivains de SF. Je l'ai déjà dit dans un autre billet sur l'oeuvre majeur de John Brunner, Tous à Zanzibar. Ici, deux écrivains de talent nous content l'histoire de la grande folie du XXIème siècle, avec pour résultat funeste : la mort de masse, l'hystérie économique, l'aliénation des foules.
À l'heure où je vous parle, il me semble qu'il ne nous reste guère de penseurs pour analyser et éclairer ce monde en décomposition. Peut-être deux écrivains, chacun à sa manière, intempestifs, immoralistes, mais surtout mal compris, il me semble : Houellebecq et Dantec. Ces deux-là je crois, sont suffisamment armés pour notre époque, qui s'agite comme si nous étions à la « fin de l’histoire ». En fait, en philosophie, on trouve aujourd'hui un penseur radical, j'en conviens, un penseur de la « post-modernité » et celui-ci nous vient de l’Est et répond au nom de Slavov Zizek.
Il semblerait que la philosophie connaisse aujourd’hui une crise de légitimité sans précédent. Si l’on s’en tient par exemple, aux seuls chiffres des concours de recrutement du personnel enseignant dans cette discipline, on n’est tout à fait en droit de penser que c’est l’un des concours de l’éducation nationale les plus sinistrés. Mais on pourrait tout autant appuyer notre conviction profonde sur le lent et vigoureux travail de sape ministériel qui s’opère depuis déjà plusieurs d’années, dans le but, certes non avoué, de se débarrasser de la philosophie des Universités pour à terme, l’exclure des programmes de Terminales. Convictions réalistes ? Fantasmes ? Qui sont-ils donc ces gens qui ont tant peur de la philosophie ? Cette tribune a été publiée dans la revue numérique e-torpedo, dirigée par Franca Maï, qui m'a généreusement invité à venir m'y exprimer. La voici désormais dans l'Ouvroir, en accès libre.
Les socialistes sont cloués au pilori. Sur le blog de DSK, à la date de septembre 2004, on trouve ce petit texte, intitulé « le sens de l’histoire ». Rappelez-vous ! C’était au moment de la bataille politique du PS, durant lequel ses rangs étaient divisés autour du référendum sur la constitution de l’Europe. Bref, une des périodes les plus pathétiques du PS où deux monstres s’affrontaient à peine cachés, pour le pouvoir certes, mais où Fabius tout de même s'affirmait aussi comme, très probablement, le leader légitime des « vrais » positions de la gauche, contre le numéro deux, vaste crétin à hublots, bafouillant, et dénué de tout charisme. Cette tribune a été publiée dans la revue numérique e-torpedo, dirigée par Franca Maï, qui m'a généreusement invité à venir m'y exprimer. La voici désormais dans l'Ouvroir, en accès libre.