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En cherchant dans le dictionnaire l’opposition à la notion d’Ailleurs, je vois que la langue française nous propose celle d’Ici. Je suis soit Ici, soit Ailleurs. C’est logique. Et lorsque je rêve d’un ailleurs, j’imagine que je rêve forcément d’une sorte d’Eldorado à conquérir ou à retrouver. L’Ailleurs se vit sur un mode nostalgique, ou romantique, et contient cette dimension rétrospective d’un retour à l’origine, ou d’une expérience de dessaisissement. Cette longue étude est parue dans le numéro 3, de Special Philo, en août 2013. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pour l'essentiel, ce post reprend, en les restructurant, mes deux articles, Le Clézio, Prix Nobel de littérature in Le Magazine des livres, n°13, Nov-Dec. 2008, et Ici & ailleurs, une lecture de J.M.G. Le Clézio in La Presse Littéraire, n°12, Dec 2007-Jan-fev 2008.
D’où vient J.M.G. Le Clézio ? Quel mystérieux hasard nous l’a envoyé ? Est-il un voyageur sans bagage, ou un aventurier sans terre ? Au cours d’une œuvre foisonnante qui raconte le silence et l’infini, Le Clézio qui a longtemps cherché la fuite, un échappatoire au monde moderne où ne règnent que violence et chaos, a trouvé l’apaisement et la quiétude dans la découverte d’autres civilisations. Cette longue analyse est parue dans le numéro 13, du Magazine des livres, en novembre 2008. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
En hommage au prix Nobel que je trouve largement mérité, et qui vient d'être décerné à J.M.G. Le Clézio, je reprends ici mon article paru dans le La Presse Littéraire, numéro 12,en kiosque en décembre 2008, qui a été un éclaireur pour l'adolescent que je fus autrefois.
J'avais rencontré Claire Legendre alors qu'elle faisait ses débuts avec un livre qui était une sorte de roman pris dans les modes de son époque, que l'on disait très prometteur, nous étions en 1998. Auteur appartenant à la jeune garde montante, née à Nice en 1979, elle venait donc de faire une entrée remarquée dans la littérature française, avec ce premier roman aux accents de polar américain : Making of[1], que je trouvais assez mauvais pour ma part. Mais l'aura médiatique de cette jeune femme de vingt ans me donnait toutefois envie de continuer. Quelques mois plus tard, elle publia Viande (1999), puis quelques autres textes chez Grasset, et elle fut classée, peut-être un peu trop rapidement, dans la catégorie des jeunes auteurs phares montants. Loin du microcosme parisien cependant, Claire Legendre vivant dans le sud de la France, écrivait et enseignait la sémiologie théâtrale et l'écriture dramatique à l’Université de Nice, tout en terminant une thèse sur le théâtre de Stanislavski. J'avais alors demandé à la rencontrer en 2006, à la sortie de son roman, La méthode Stanislavski, parce que je voulais désormais en savoir un peu plus sur cette jeune écrivain, dont les romans me tombaient tous des mains, mais que j'avais plusieurs fois côtoyée dans des salons littéraires et vue sur un plateau de télé, répondre admirablement à Thierry Ardisson dans une émission qui ne faisait jamais de concession à ses invités. Cet entretien a trouvé une place dans La presse littéraire d'avril 2006, et il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.