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Il nous faut donc partir en quête de l’existence du Néant. Projet éminemment paradoxal si nous considérons que le Néant, ou le Rien, est ce qui « n’est pas ». Voici la suite de cette longue étude, parue dans le numéro 11, desCarnets de la philosophie, d'avril 2010.
Je n'ai pas l'habitude de parler de mes livres ici, puisque ce blog est quasi exclusivement consacré à parler des livres des autres, mais Jacques Aboucaya, que je remercie, écrivain et journaliste, ayant longtemps enseigné les lettres classiques au lycée, consacre à mon livre Seuls. Éloge de la rencontre, qui est paru ces jours-ci, une recension que j'aime beaucoup, et qui lui est très favorable.
Pour le numéro 22 desCarnets de la Philosophie, paru en juin 2012, la rédaction m'a demandé un article sur l'amour. Outre le fait que la philosophie soit probablement par sa passion pour la sagesse et la vérité, le plus bel acte d'amour qui soit, j'ai décidé de partir d'une question ontologique, la plus essentielle me semble-t-il : qu’est-ce que l’amour ? Question si profonde et énigmatique qu'elle en appelait forcément une autre : comment pourrions-nous définir le mystère de l'amour ? Voici cet article désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai croisé plusieurs fois Robert Misrahi, dans des conférences et des salons littéraires. J'aime beaucoup ce spécialiste de Spinoza, professeur émérite de la Sorbonne, car je suis bien convaincu avec lui que la philosophie de Spinoza consacre un lien étroit entre la liberté et le bonheur, avec pour boussole la joie. Ce rapport au bonheur par la joie déleste la philosophie de tout déterminisme. Mais cette philosophie ne saurait être possible sans une révision complète du rapport entre le corps et l'âme. Contre le dualisme cartésien, Spinoza opère un véritable renversement des rapports entre les deux en les unifiant. Deleuze dans un ouvrage important (Spinoza et le problème de l'expression) parlait de parallélisme entre le corps et l'esprit. Cette question philosophique difficile, reposant à la fois sur une conception ontologique, épistémologique et anthropologique, Robert Misrahi les porte courageusement dans l'ensemble de son travail, et dans une conception de l’individu chez Spinoza, que l'on retrouve dans un ouvrage, que j'ai commenté dans ce long article, réalisé pour le numéro 9 des Carnets de la philosophie. Je le rends désormais accessible dans l'Ouvroir.
La rédaction des Carnets de la philosophie, m'avait demandé d’esquisser, si j'ose dire, une compréhension partielle de la pensée de Heidegger à partir du socle fondamental de son œuvre avant le tournant (Kehre): l’ontologie. C'est ce que je crois avoir fait, même si ce travail demandera de la part du lecteur, une grande attention et un grand soin, pour avancer pas à pas dans cette oeuvre foisonnante. C'est bien sûr une lecture personnelle et partiale, et nul commentaire, aussi brillant qu'il soit ne dispensera personne de se reporter au texte même. Mais c'est un début qui peut être instructif pour le lecteur curieux. Cette longue étude est parue dans le numéro 10 de la revue, en octobre 2009, on pourra s'y reporter. La voici désormais accessible dans l'Ouvroir.