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Je l'ai montré dans un précédent article, le transhumanisme part visiblement d’une absence de valeurs transcendantes (autrement dit un problème de foi en l’âme et en Dieu), ce qui est peu compatible avec ce qu’est l’humanisme historique. Cette tribune est parue dans le site de la revue Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On note désormais une inquiétude nouvelle face aux progrès de la civilisation, même si certains s’alarment depuis au moins 50 ans. Ceci dit, la prise de conscience réelle est récente, et s’accélère depuis ces deux dernières décennies, faisant suite à une première dans la seconde moitié du XXe siècle. Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les personnes transgenres, autrefois considérées comme des travestis, ont longtemps été laissées dans l’ombre, même si des artistes ont essayé de les montrer, comme ces 200 clichés rassemblés et présentés par Sébastien Lifshitz dans une exposition à la Galerie du Jour, en 2016. Tous ces clichés présentaient des hommes et des femmes travestis, pris entre 1880 et 1980. Michel Foucault, en 1978, présentait un livre écrit par Abel B., né Herculine Barbin, le 8 novembre 1838 et mort en 1868, qui était une personne intersexe française assignée femme à la naissance. Elle avait été ensuite réassignée homme une vingtaine d'années plus tard après un examen médical. Michel Foucault commenta brillamment le texte de la première personne à voir son identité de genre modifiée à l’état civil en France. Cette tribune est parue dans la revue Entreprendre, puis dans le numéro 26 deQuestion de philodu mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Livr'arbitres m'a commandé cette analyse. Elle est parue dans la livraison numéro 40, du mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le docteur Laurent Sedel (né sous le nom de Laurent Geoffroy), utilise ce nom pour la première fois pour écrire son histoire dans ce livre), intitulé Petite histoire d’un juif français, et sous-titré « Résurrections » (paru aux éditions de L’Harmattan en 2022). Chirurgien orthopédique tombé gravement malade, et ayant subi une greffe de foie, le voilà dans la peau d’un patient. Cette résurrection, tel qu’il l’appelle, et qui peut s’entendre comme une guérison inattendue, ou comme le retour de la mort à la vie dans un contexte plus mystique, nous fait irrémédiablement penser à la résurrection du Christ. Juif de naissance, Laurent Sedel prend alors la plume sous son nom d’origine, né d’une mère nommée Sarah, qui parvient à miraculeusement échapper aux griffes des Nazis, et accouche d’un fils né sous X, appelé Laurent Geoffroy, et non Sedel. Nous sommes alors en 1943. C’est l’attachée de presse de Laurent Sedel qui m’a contacté, pour m’envoyer son livre et le rencontrer. Or, si j’ai accepté, c’est précisément parce que le médecin et écrivain Laurent Sedel/Geoffroy, tel docteur Jekyll et Mister Hyde, est plus qu’intéressant, il est énigmatique et iconoclaste. Nourrissant à la fois l’ambiguïté et le mystère, condamnant l’antisémitisme d’un Soral ou d’un Dieudonné, mais s’attaquant au détournement historique opéré par les grandes figures de la Shoah, Claude Lanzmann et Élie Wiesel, il ne fait pas toujours bonne presse dans la communauté juive, et on peut le comprendre. Censuré pour un article sur Sarah Halimi, Sedel, par la bouche de Geoffroy, accuse Lanzmann et Wiesel de défendre le repli sur soi et le communautarisme. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Jean Winiger est avant tout un comédien. Homme de théâtre, acteur et metteur en scène, il partage sa vie entre Fribourg et Paris. Sa vie de scène est d’ailleurs relatée dans un récit autobiographique : D’où viens-tu, mon grand ? (L’Aire, 2010). Pendant le confinement, l’idée d’un roman germe alors dans son esprit, prenant pour personnages principaux, la Russie et la France, mais aussi l’écrivain Vassili Grossman, l’auteur du monumental Vie et Destin, né en Ukraine, et futur dissident soviétique, suite à une carrière comme journaliste pour le magazine de l’Armée rouge, qui l’aura conduit à documenter la famine en Ukraine planifiée par Staline (l’Holodomor) et la « Shoah par balles ». Alors que le maître du Kremlin a attaqué l’Ukraine, le 24 février 2022, nous nous sommes questionnés ensemble sur l’origine de l’œuvre de l’écrivain russe, né le 12 décembre 1905, à Berdytchiv, en Ukraine, mais aussi sur la littérature russe du XIXème, et sur la possibilité de réconcilier les irréconciliables. De la tragédie du nazisme dans la première moitié du XXème siècle, jusqu’à la guerre de la Russie de Poutine contre l’Ukraine, et la menace d’une apocalypse nucléaire, nous avons essayé de comprendre par quel chemin nous pouvions arriver collectivement à la lucidité, à la paix, et à la lumière. Et cela tombe bien, car c’est précisément le sujet du nouveau roman de Winiger, intitulé Un amour aveugle et muet. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, puis dans le numéro 28 de Question de philo du mois de décembre 2022. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Faut-il encore présenter Alain Renaut ? Professeur à la Sorbonne, et philosophe, auteur de nombreux ouvrages, il explore les choix de valeurs qui correspondent au projet fondamental de la modernité et des sociétés démocratiques. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre et Question de Philo n° 29 d'avril 2023. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans le récit quasi-posthume que Gabriel Matzneff consacre à Vanessa Springora, dont on connait le récit Le consentement (Grasset, 2020), et les foudres médiatiques, populaires et même judiciaires qui s’en suivirent, l’écrivain aujourd’hui « maudit » écrit : « J’ai survécu au Coronavirus. Je ne survivrai pas au Vanessavirus ». Or, rien d’excessif ne transparaît de ses lignes, tant la foudre médiatique et judiciaire a été violente dans cette affaire, au point d’« effacer » sans une seule hésitation cinquante années d’une œuvre littéraire en quelques heures. Nous avons été aux premières loges de cette mise-à-mort médiatique et littéraire, lorsque l’ensemble de ses journaux intimes ont été retirés consécutivement des librairies, et sont devenus d’un seul coup, clandestins. Cette recension est parue dans le n°36 de la revue Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai répondu aux questions d'Yannick Urrien sur Radio Kernews. Voici ici le compte-rendu. Nous avons évidemment abordé les grandes crises sociétales du moment qui jettent les Français dans l'inquiétude autant que dans l'embarras. Tout converge, dans cette lutte des sexes (néoféminisme), des races (wokisme) et des genres (transidentité) à la guerre totale de tous contre tous. C'est donc un regard sur le monde actuel, vu du prisme j'espère le plus sincère, mais aussi le plus lucide possible. Voici l'entretien, et le lien vers l'émission, en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis le 24 février dernier, la guerre est aux portes de l’Europe. Si officiellement, cette guerre concerne directement la Russie et l’Ukraine, officieusement, nous savons qu’elle implique un plus grand nombre de pays, notamment par le biais de l’OTAN. Quid donc de la guerre demain en Europe ? La Chine se fait de plus en plus autoritaire et menaçante, et on sait que la détente entre Xi Jinping et Joe Biden, n’est pas encore tout à fait actée, même si les deux Empires cherchent des compromis, notamment autour de Taïwan. Or, le président de la République populaire de Chine a déclaré récemment, lors d’un discours à Pékin, que son pays ne « renoncera jamais à l’usage de la force » pour réunifier Taïwan. Le Général Dominique Delort vient de faire paraître un roman qui est une fiction-politique, ou presque fiction, annonçant la guerre pour bientôt, intitulé 2030. Le retour de la guerre ! (Le Sémaphore, 2022). Il m’a paru utile de lui poser quelques questions pour le site du mensuel Entreprendre. L'entretien choc désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Au secours, Houellebecq revient ! Après son roman Anéantir, qui est paru en janvier 2022, et qui prolonge l'oeuvre de l'écrivain français, dont les deux premiers romans ont fait l'effet d'une bombe à la fin du siècle dernier, parait aujourd'hui, dans la collection J'ai lu, ses articles, entretiens et interventions jalonnant au fil de l'eau, une carrière bien remplie, depuis déjà plus de trente ans. Voici ma recension de ce livre, parue dans la livraison n° 40 de Livr'arbitres. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne dira jamais assez combien ce siècle est stupide. On n'en dira jamais assez de mal ! Afin de décrypter les tares et outrances de ce siècle, voici donc, une analyse assez longue du « phénomène » de librairie Cher connard (j’ai peine à utiliser ce terme, mais 65 000 exemplaires déjà écoulés, fin septembre, ça laisse pantois !), afin de décrypter une nouvelle génération de femmes de lettres (j’évite ce terme aussi moche que ridicule d’« écrivaines ») dont les romans sont moins une ode à la littérature, qu’un prétexte à un train de revendications identitaires surannées, et haineuses. Despentes, qui nous fait le film depuis ses débuts, en 1994, en guerre permanente, contre l’homme blanc, contre le bourgeois, contre le patriarcat, et que l’on a tort de comparer à Houellebecq, elle n’en a ni l’envergure ni le talent, encore moins le génie, est une sorte de marxiste perdue au milieu de la libération sexuelle, croyant, comme certains vieux soldats qui n’ont pas été informés que la guerre était finie, que la guerre des sexes est encore d’actualité. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre,puis dans le numéro 28 deQuestion de philodu mois de décembre 2022.La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Nicolas Condorcet est cet intellectuel et révolutionnaire réactionnaire qui défendit les droits des femmes, à une époque où le sexe faible n’avait strictement aucune importance. Cette chronique a paru dans le numéro 38 de Livr'arbitres, de juin 2022. La voici en accès libre dans l'Ouvroir.
Plus qu'une défaite, c'est une déconfiture, un camouflet pour Macron que ces résultats du second tour des législatives. Le roi est-il vraiment nu cependant ? Ma nouvelle tribune dans Entreprendre. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ancien conseiller de Gorbatchev, Christian Mégrelis a vécu la chute de l’URSS, qu’il analyse dans un ouvrage Le naufrage de l’Union soviétique (Transcontinental d’éditions, 2020). Dans un long entretien nous revenons ensemble sur l’effondrement de l’Union soviétique, qui aura marqué l’histoire de la fin du XXe siècle, et il propose une analyse la stratégie de Vladimir Poutine, qui a envahi l’Ukraine, le 24 février 2021. Cet entretien a paru dans le site de la revue Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Personne ne connaissait Taha Bouhafs jusqu’ici, ou presque... Depuis une semaine, le jeune garçon fait la une des journaux, car l’ex-candidat Insoumis malheureux aux législatives, est accusé d’agressions sexuelles. Dans la tourmente, il n’a de cesse de dénoncer un lynchage de l’extrême-droite, ainsi que des dénonciations calomnieuses émanant des plaignantes. Voilà donc le retour en force de la position « victimaire », une spécialité dans les rangs de l’extrême-gauche. Et pourtant... Cette tribune est parue dans le site de la revue Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Élie Faure retrace en 14 chapitres admirables l’histoire du vainqueur d’Arcole, du « poète de l’action », du fils de 1789, du père de l’Europe, dont le libre portrait donne toute la dimension artistique et révolutionnaire à l’homme. Son style, dont on ignore combien la figure du politique, flamboyante, frappe notre imaginaire. Ce livre demeure un ouvrage phare sur la figure de l’empereur, ayant inspiré à Abel Gance un film extraordinaire, et dont l’éclat et la modernité nous frappent encore au cœur. Le 5 mai 2021, cela aura fait deux cents ans que l'Empereur sera passé de vivant à trépas. Je reprends ici un article paru dans le n°36 de Livr'arbitres, de décembre 2021. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir en cette date anniversaire.
Le 24 février 2022, à 5 heures du matin, les premières balles tirées par l'armée russe en Ukraine ont définitivement déchiré le rideau de la fin de l'histoire, et cette thèse du philosophe américain Francis Fukuyama, tirée d'un essai du même nom, publié en 1992 et identifié comme l'un des essais les plus importants de la fin du xxe siècle, a définitivement vacillé au point de laisser place à un tout nouveau paradigme. Inspiré par les thèses d'Alexandre Kojève sur la « fin de l'histoire », Francis Fukuyama pensait que la fin de la guerre froide marquait la victoire idéologique de la démocratie et du libéralisme (concept de démocratie libérale) sur les autres idéologies politiques, suite notamment à la chute du Mur, la dislocation du bloc de l'Est, qui allaient entraîner d'importants troubles. Si pourtant, la fin de l'Histoire ne signifiait pas, selon Fukuyama, l'absence de conflits, mais plutôt la suprématie absolue et définitive de l'idéal de la démocratie libérale, lequel ne constituerait pas seulement l'horizon indépassable de notre temps mais se réaliserait effectivement en éliminant tout risque de nouvelles guerres en Europe, de l'ampleur des guerres de 14-18 ou de 39-45, l'idée même d'une 3ème guerre mondiale devenait impensable. Pourtant, la Russie de Poutine, et son offensive en Ukraine, commencée le 24 février 2022, signa un tournant historique, qui a forcé l'histoire à reprendre manu militari du service. Ma tribune dans l'Ouvroir.
Je connais Hélios Azoulay depuis bientôt 30 ans. Hélios Azoulay était un ami de la fac de philosophie, avant de devenir le compositeur, historien de la musique et écrivain que l’on connait aujourd’hui. Aussi, c’est toujours un plaisir de découvrir un de ses nouveaux livres. Cette année c’est un roman poétique sur une période tragique de l’histoire du XXe siècle : le triste ghetto de Prague. Pour ne jamais oublier, écrire et transmettre sont les deux éléments essentiels. Je remercie Hélios pour ce texte, et pour avoir eu la gentillesse de répondre à quelques questions. Cet entretien est d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Avocat, intervenant régulier sur la chaîne CNews, notamment dans l’émission de Pascal Praud, Gilles-William Goldnadel, auteur entre autres du Nouveau bréviaire de la haine (Ramsay, 2001) et de Réflexions sur la question blanche, (éditions Jean-Claude Gawsewitch, 2011), revient sur une grande question de notre temps : les antifascistes ont-ils changé de camp ? Sont-ils toujours les garants de la paix et de la concorde et peuvent-ils toujours prétendre incarner le barrage entre la haine de l’autre et le vivre-ensemble ? Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.