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Élie Faure retrace en 14 chapitres admirables l’histoire du vainqueur d’Arcole, du « poète de l’action », du fils de 1789, du père de l’Europe, dont le libre portrait donne toute la dimension artistique et révolutionnaire à l’homme. Son style, dont on ignore combien la figure du politique, flamboyante, frappe notre imaginaire. Ce livre demeure un ouvrage phare sur la figure de l’empereur, ayant inspiré à Abel Gance un film extraordinaire, et dont l’éclat et la modernité nous frappe encore au cœur. Le 5 mai 2021, cela aura fait deux cents ans que l'Empereur sera passé de vivant à trépas. Je reprends ici un article paru dans le n°36 de Livr'arbitres, de décembre 2021. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir en cette date anniversaire.
Le 24 février 2022, à 5 heures du matin, les premières balles tirées par l'armée russe en Ukraine ont définitivement déchiré le rideau de la fin de l'histoire, et cette thèse du philosophe américain Francis Fukuyama, tirée d'un essai du même nom, publié en 1992 et identifié comme l'un des essais les plus importants de la fin du xxe siècle, a définitivement vacillé au point de laisser place à un tout nouveau paradigme. Inspiré par les thèses d'Alexandre Kojève sur la « fin de l'histoire », Francis Fukuyama pensait que la fin de la guerre froide marquait la victoire idéologique de la démocratie et du libéralisme (concept de démocratie libérale) sur les autres idéologies politiques, suite notamment à la chute du Mur, la dislocation du bloc de l'Est qui allaient entraîner d'importants troubles. Si pourtant, la fin de l'Histoire ne signifiait pas, selon Fukuyama, l'absence de conflits, mais plutôt la suprématie absolue et définitive de l'idéal de la démocratie libérale, lequel ne constituerait pas seulement l'horizon indépassable de notre temps mais se réaliserait effectivement en éliminant tout risque de nouvelles guerres en Europe, de l'ampleur des guerres de 14-18 ou de 39-45, l'idée même d'une 3ème guerre mondiale devenait impensable. Pourtant, la Russie de Poutine, et son offensive en Ukraine, commencée le 24 février 2022, signa un tournant historique, qui a forcé l'histoire à reprendre manu militari du service. Ma tribune dans l'Ouvroir.
Je connais Hélios Azoulay depuis bientôt 30 ans. Hélios Azoulay était un ami de la fac de philosophie, avant de devenir le compositeur, historien de la musique et écrivain que l’on connait aujourd’hui. Aussi, c’est toujours un plaisir de découvrir un de ses nouveaux livres. Cette année c’est un roman poétique sur une période tragique de l’histoire du XXe siècle : le triste ghetto de Prague. Pour ne jamais oublier, écrire et transmettre sont les deux éléments essentiels. Je remercie Hélios pour ce texte, et pour avoir eu la gentillesse de répondre à quelques questions. Cet entretien est d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Avocat, intervenant régulier sur la chaîne CNews, notamment dans l’émission de Pascal Praud, Gilles-William Goldnadel, auteur entre autres du Nouveau bréviaire de la haine (Ramsay, 2001) et de Réflexions sur la question blanche, (éditions Jean-Claude Gawsewitch, 2011), revient sur une grande question de notre temps : les antifascistes ont-ils changé de camp ? Sont-ils toujours les garants de la paix et de la concorde et peuvent-ils toujours prétendre incarner le barrage entre la haine de l’autre et le vivre-ensemble ? Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Frédéric Schiffter le philosophe fainéant, mais je devrais plutôt dire le philosophe dilettante, le philosophe aux longues siestes s’attaque au peuple dans un nouvel ouvrage, et plus précisément à cette vague contestataire et énervante que l’on a appelé les gilets jaunes et, rien de ce que j'ai lu dans ce livre, n’est venu démentir l’idée que je me faisais de ce philosophe au scepticisme bien affûté. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans son immense solitude, Céline est toujours vivant. Céline, toujours là auprès de nous, vivant, malgré la plus touchante bêtise de quelques-uns, lui reprochant son œuvre, lui reprochant le coup de grâce porté à l’idée de la littérature, à l’homme, à la meute. Céline réformateur ? Céline styliste ? Céline inventeur d’une langue morte ? Céline chroniqueur ? Cet article est paru dans le numéro 33 de Livr'Arbitres, du mois d'avril 2021. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À quelques semaines de la présidentielle de 2022, l'ancien directeur de LCI et du réseau des radios régionales France Bleu, intervenant régulier à CNEWS, Éric Revel, une des grandes figures du journalisme en France, sonne le tocsin, et nous prévient dans un essai bref, mais brillant, Fenêtre de tir (Ring, 2021), que cette élection doit être une élection sous le signe du retour de l’ordre et de l’autorité, sans quoi, ce sera l’effondrement. Le risque que court alors la France ce sera d'aller à l'abîme. Essai à la fois vif et alarmiste, le journaliste n'hésite pas à aborder toutes les grandes problématiques sociétales qui menacent notre pays, notamment l'autorité bafouée, l'explosion de la violence, la tabou de l'immigration, la cancel culture et la contestation par l'ultragauche des forces de l'ordre, critiquées depuis des années, sans compter l'idéologie écologiste. Son pessimisme mêlé à ses analyses rappelle les thèses d’Éric Zemmour. Jamais désabusé, il reste un observateur de la vie politique française et fait le constat qu’il ne manque qu’une chose pour que la France reprenne le chemin d’elle-même. Une chose qu’il développe dans son essai, comme un pamphlet contre les temps de wokisme et de dénis qui sont les nôtres. Et cette chose, si simple mais si attaquée aussi, c’est l’autorité. Celle du Pater familias qui a constitué pendant des siècles le socle de notre civilisation. Mais surtout celle qui fait défaut aux gouvernants, celle, naturelle, et pour laquelle on peut vouloir s’engager : celle du chef. J’ai eu l’occasion de rencontrer ce journaliste et romancier. Je remercie David Serra, fondateur et directeur des éditions Ring, et Loïc di Stefano, responsable d’édition, d’avoir favorisé cette rencontre. Cet entretien est paru dans Boojum. Il est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Ça fait presque 40 ans que Djian écrit et publie. Depuis son premier livre, un recueil de nouvelles, paru en 1981, il enchaîne les livres, qui sont un exercice de style pour exprimer la fatalité de toute vie, et l’espoir qui peut, à tout moment naître dans des moments qu’on pouvait croire désespérés. Son roman 2030, paru en 2020, chez Flammarion, montre une nouvelle fois ces existences qui suivent un chemin inexorablement, et qui semblent définitivement écrites à l’avance. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne parle plus beaucoup de ce réalisateur polonais très controversé, Andrzej Zulawski, depuis sa disparition en 2016, ni de ses films révélant un univers cérébral, cruel et chaotique dans lequel les sentiments se rencontrent dans une splendide mise à nu de la matière humaine. Cherche-t-on désormais à brûler ce cinéma d’auteur à la fois singulier, exigeant, onirique, expressionniste, violent, en marge du politiquement correct ? Cette chronique est parue dans le numéro 35 de Livr'arbitres, en septembre 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
1984 est un roman philosophique et d’anticipation écrit par George Orwell et publié en 1949. L’action se situe dans un monde totalitaire où les idéologies ont triomphé de l’individu. La ferme des animaux, publié en 1945, raconte, un jour de juin, en Angleterre, une révolte des animaux. Deux classiques de la littérature anglaise, qui racontent le système soviétique et totalitaire communiste de Joseph Staline, mais aussi, une société, à la lecture de ces deux œuvres éclairantes, assez proche de la nôtre. Deux romans pour notre temps, écrits par un écrivain populaire, éducateur des masses. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je connais André Seleanu depuis déjà plusieurs années. Je prends toujours beaucoup de plaisir à discuter de politique, littérature ou d'art avec cet intellectuel, critique d’art et commissaire d’exposition, qui réside à Montréal. Depuis 1996, André Seleanu collabore à la revue Vie des Arts, qui est la publication de référence en langue française au Québec et au Canada, ainsi qu’au plan international. Il collabore aussi à la revue de Toronto Canadian Art et à la revue du British Museum The Medal. Lorsqu'il m'a envoyé son nouvel essai, publié en France chez L'Harmattan, j'ai trouvé intéressant de lui poser quelques questions. Voici le compte-rendu, en exclusivité, dans l'Ouvroir.
Nous n'aurons jamais assez parlé de Sartre. À la fois parce qu'il n'a jamais cessé de se tromper, et, en même temps, parce qu'il continue de nous inspirer et de nourrir notre réflexion de sa liberté sans condition et sans limite. À partir d'un passage de L'existentialisme est un humanisme, il est tout à fait possible de cerner les enjeux de sa pensée. J'ai publié dans l'Ouvroir un grand nombre d'articles, nettement plus techniques, mais si je suis parti précisément de ce texte de Sartre, que je cite en annexe, c'est pour bien préciser le fondement morale de la liberté sartrienne, et il ne faut pas se dispenser de le préciser, d'autant que cette époque sans Dieu, nous donne à croire que la liberté est gratuite et sans aucune contrepartie. Ce que l'on oublie, ou feint d'oublier aujourd'hui, c'est que la « vraie » liberté ne peut se gagner qu’en conformité à des règles. C'est ainsi, avec Sartre, une bonne manière de remettre les pendules à l'heure.
Je m’étais fait la promesse de ne jamais recenser un livre de l’éditorialiste et polémiste Éric Zemmour, puisque ses essais étaient surtout des pamphlets éphémères, destinés aux grosses ventes de librairies, – du moins le crûs-je longtemps. Pourtant, la parution de son ouvrage La France n’a pas dit son dernier mot, aux éditions Rubempré, qu’il a auto-édité, ajoutée à sa potentielle candidature aux élections présidentielles, en fait un personnage atypique dans le paysage politique français. Comment alors, ne pas écrire sur ce transfuge du journal du soir Le Figaro, dans une campagne électorale qui ne présageait rien de bien original ? Comment ne pas aborder cette résurgence du trumpisme dans le paysage français ? Voici donc un essai qui déplore la défrancisation de la France, et pose un constat édifiant sur le déclin de notre pays. Cette recension est d'abord parue en exclusivité dans l'Ouvroir,puis dans la revue en ligne Boojum.
Les tours jumelles (Twin Towers ou World Trade Center) représentaient l'Amérique et sa puissance, ce qu'elle était en tant qu'apogée de la civilisation. Lorsque le 11 septembre 2001, ces ignobles attentats eurent lieu, nous n'avons pu nous empêcher de penser que ce jour sans fin était un jour qui serait marqué d'une croix rouge. Voici un livre qui retrace heure par heure, minute par minute ces événements terribles, terrifiants, qui ont eu lieu il y a maintenant vingt ans, jour pour jour. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans l’histoire du déploiement des sciences et des techniques, c’est Francis Bacon qui, le premier, a lancé l’idée de conquérir la nature ; c’est Descartes qui sera en revanche considéré comme le premier penseur de la science moderne, et le premier philosophe de la technique. Ce sera clairement au XVIIème siècle, moment décisif où Descartes va rédiger ce qui sera par la suite le programme de développement scientifique et technique de l’humanité occidentale. Et ce programme, dans son célèbre Discours de la méthode dont le premier objectif sera d’être compréhensible par tous, et qui justifiera sa rédaction en français, sera de renverser le rapport de l’homme à la nature, afin de permettre à l’homme de dominer la nature et de l’exploiter à sa guise. Est-ce encore souhaitable de nos jours cependant, voilà une question qu’il s’agirait de se poser. Je vous propose ici quelques premiers éléments de réponse dans l'Ouvroir.
Le regretté éditeur Pierre-Guillaume de Roux nous a quittés récemment, le 11 février 2021. Parmi ses dernières parutions, le roman de Christian de Moliner La croisade du mal-pensant, qui aurait pu résumer, en très grande partie au moins, l’itinéraire de cet éditeur, fils de l’écrivain et éditeur lui-même Dominique de Roux. Ce roman de Christian de Moliner, qui a également publié La Guerre de France (2018) et Islamisme radical.Comment sortir de l’impasse (2019) déjà chez PGDR, est ultra-contemporain et a une résonance forte avec l’actualité immédiate, notamment la tragique décapitation de l’enseignant Samuel Paty. Fresque lucide, roman des conflits générationnels, critique de l’idéologie militante des « racisés ». J’ai souhaité en savoir plus. Pour le numéro 34 deLivr'arbitres, j'ai rencontré l'auteur, qui a gentiment accepté de répondre à mes questions. Je porte désormais cet entretien à votre connaissance, en le rendant accessible dans l'Ouvroir.
Que s’est-il passé depuis la fin de l’histoire ? Rien ! Rien de bien réjouissant. Alors que nous attendions la restauration de nos libertés, l’émancipation de l’humanité, l’idéal du grand soir sont venues la fête, l’emprise de la bien-pensance, la fausse altérité, la servitude, l’ère des « truismocrates ». Philippe Muray n’a pas fini d’avoir raison, dans ce grand marasme postmoderne, où ce n’est plus Prométhée qui est enchaîné, mais toutes nos hautes valeurs d’un humanisme renouvelé, réduit à de fausses idoles éphémères, le vide universel, le prêt-à-penser au nom de l’humanisme sans humanité... Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L’année 2020 aura amené son lot de croyances obligatoires, et, l’usage du terme de « complotisme » par l’orthodoxie de la bien-pensance qui n’aura jamais fait autant recette. De quoi se pencher sur un livre datant du 1er trimestre 2019, qui nous parle d’une notion importante dans cette grande mascarade contemporaine, interdisant formellement le doute (qu’il soit cartésien ou sceptique) et l’esprit critique (pourtant cher à nos Lumières allemandes du 18e siècle !), celle de la force de l’imaginaire. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Primo Levi est un écrivain italien, qui nous a légué un livre pour les futures générations, en 1947, intitulé Si c’est un homme. Si ce livre est rapidement devenu un ouvrage de référence pour les historiens. Il est avant tout un des témoignages fondamentaux en ce qui concerne le « génocide hitlérien » et le « système concentrationnaire ». Lorsqu’on lit ce livre, on est avant tout frappé par tous les enjeux autobiographiques que l’on y trouve : témoignage, hommage, jugement, tous les enjeux historique et éthique de l’écriture autobiographique revêtant une importance toute particulière se retrouve dans ce texte, au point de nous laisser penser qu’un moyen de lutter contre l’horreur des camps, serait peut-être l’écriture. Peut-être même est-ce le seul en définitive ? Voici une petite méditation, que je propose en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis maintenant plusieurs semaines, on s'excite sur les réseaux, on se félicite de la victoire de Biden, alors que d'autres dansèrent dans les rues de New York ou Los Angeles sur des airs de "déjà-vu" à chaque élection d'un pseudo-libérateur de rien du tout.