Ezra Pound, littérature révolutionnaire ou chant du cygne ?
La revue Livr'arbitres m'a commandé un article sur Ezra Pound. Il a paru dans la livraison numéro 40, du mois de décembre 2022. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
À propos du poète américain Ezra Pound (1885-1972), il y a un doute que l’on ne pourra jamais nous ôter, c’est qu’il fut fasciste et antisémite. Faut-il alors, sur cette simple base, vouer son œuvre aux gémonies, et la brûler, afin d’oublier, non sa poésie, mais l’homme, dont les choix idéologiques d’alors, le rendent assez monstrueux aujourd’hui ? Que doit-on choisir, l’œuvre ou l’homme ? A-t-on encore le droit d’apprécier quelques vers écrits par un poète, arrêté en 1945 en Italie, transféré aux États-Unis où l’on devait le juger pour haute trahison, avant qu’il ne soit déclaré irresponsable pénalement et enfermé dans l’asile d’aliénés St Elizabeths Hospital ? Est-il possible d’écrire ces quelques lignes, qui ne chercheront pas à condamner d’emblée l’œuvre, et à travers celle-ci, l’homme, parce que ses choix idéologiques, qui ont certainement influencé son œuvre, ont suscité bien des conjectures ?
La suite de cet article figure dans Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)
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