Deux questions se posent : quel est le sens de la valorisation des vertus ? Qu'est-ce qui fait que nous avons tendance à louer l'homme bon, et, plus précisément, quel intérêt trouvons-nous à le faire ? Dans un texte du Gai savoir, Nietzsche examine la question qui est d'emblée une question polémique, montrant, qu’a priori, on aurait tendance à exalter la vertu comme l'accomplissement d'une disposition morale inscrite dans le cœur de l'homme, puisque l'acte moral, selon Kant, est l'acte qui exprime notre raison en tant que faculté proprement humaine à distinguer le bien du mal et à agir de façon désintéressée. Mais est-ce vraiment notre raison qui s'exprime à travers nos vertus ?
Friedrich Nietzsche
-
Nietzsche et la vertu. Note sur le Gai savoir
-
Le surhomme de Nietzsche, cet homme malade
Doit-on parler de la maladie de Nietzsche ? Le philosophe allemand Karl Jaspers le pense, car, chez notre penseur du dix-neuvième siècle, ce qui prédomine dans son œuvre, c’est une idée existentielle de la grande santé. Et cette idée, qui traverse toute l’œuvre, « se rapporte à la valeur de l’homme dans la totalité de son rang existentiel ».
-
Nietzsche, la seconde période
Enfin ! Il se sera écoulé 19 ans entre la parution du premier tome des œuvres complètes de Nietzsche dans la mythique collection « La Pléiade » et ce si attendu deuxième tome. Humain, trop humain — Aurore — Le Gai Savoir, trois textes du philosophe allemand, père de l’éternel retour, à savourer, à relire, et à méditer !