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Entretien avec Roland Jaccard. L'ultime entretien

Roland Jaccard, auteur de plusieurs journaux et essais, dont La tentation nihiliste (PUF), bien connu pour son goût pour les lolitas et les jeunes asiatiques, publie son Journal du Monde d'avant, chez Serge Safran (2021), qui traite des années 83 à 88, du siècle dernier, et d'un monde ancien et aujourd'hui disparu. Je lui ai proposé un entretien pour un dossier spécial sur les journaux intimes des écrivains dans le numéro 36 de la revue Livr'arbitres, ce qu'il a aussitôt accepté.  Suite à son suicide, le 20 septembre 2021, cet entretien qu'il a eu la gentillesse de réaliser avec moi, devient par conséquent, son dernier et ultime entretien. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).

Pour mémoire : Le ressort de Roland Jaccard (recension de son Journal du Monde d'avant)


Marc Alpozzo : Pourquoi faire paraître ce journal datant des années 80 aujourd’hui en 2021 ?

Roland Jaccard : C’est sur l’initiative de Serge Safran qui avait conservé un tapuscrit chez lui, l’original avec photos et dessins se trouvant aux Archives Littéraires Suisses, à Berne. J’avoue ne pas l’avoir relu. Il semblerait qu’on y trouve une histoire d’amour avec une romancière asiatique et l’ambiance qui régnait dans les années 80 dans un grand quotidien du soir où je travaillais alors. L’occasion rêvée pour partir à la recherche du temps perdu, un demi-siècle plus tard.

 

La suite de cet article figure dans Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)
Ce livre peut être commandé directement sur Amazon

 

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Commentaires

  • Je vais le lire j’espère avant ce soir

  • Eric Arthur Blair l’avait prédit en 1948, lorsqu’il a écrit 1984.
    Mais il était encore légèrement en avance sur notre temps. Il aura fallu entrer dans le 21ème siècle pour perdre définitivement notre liberté.
    Le monde d’avant a disparu.
    On ne nous sert que du virtuel édulcoré auquel on voudrait nous faire croire et adhérer.
    Heureusement que les écrits restent. Et je rejoins Monsieur Roland Jaccard : lisons les journaux intimes pour ne pas oublier.
    Et si la résurrection est possible, elle passera forcément par la littérature.

  • Il est toujours réjouissant de lire Roland Jaccard, merci de ce partage. RL y est vivant comme jamais.

  • J'ai lu cet entretien dans Livr'arbitres, et le regret, maintenant qu'il est parti, c'est que ce soit si bref. Mais c'était quand même bon de retrouver sa voix pendant quelques lignes.

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