Ce texte est un récit. Il m'a été commandé en février 2010, par Hervé Baudry, pour une revue consacrée à l'oeuvre de l'écrivain Gérald Hervé, décédé en 1998 à Miami. Cet homme était un ami. Nous nous étions rencontrés à la fac de philo de Nice, alors qu'il était à peine un jeune retraité de l'université, et moi, un jeune étudiant en devenir. Pour le numéro 3, de mars 2010, la revue La ligne d'ombre, m'a demandé de raconter cette rencontre, survenue en novembre 1994, dans un cours du philosophe Clément Rosset. C'est ce que j'ai fait...
L'homme
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Portrait d'un ami. À propos de Gérald Hervé
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Doit-on craindre le transhumanisme ? Du transhumain à la transhumance
En cette période de pandémie mondiale, dans laquelle tous les gouvernements de la planète ont préféré faire passer la santé avant l'économie, ce qui est à ce jour inédit dans l'histoire du capitalisme, la vraie question qui se pose, c’est celle du transhumanisme. Le transhumanisme est-il un humanisme ? On voit aujourd’hui, que certains transhumanistes, notamment dans la Silicon Valley en Californie, rêvent de cyborgs du futur, bardés de capteurs permettant de récolter en temps réel des informations sur l’état de santé de leurs organes, d’alerter en cas de de problème les secours, ou encore d’augmenter leur espérance de vie, avec pour horizon indépassable à leurs délires transhumanistes : le désir d’éternité, donc abolir la mort. Est-ce un rêve possible ou un cauchemar climatisé ?
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Simone de Beauvoir ou le génie féminin II. Le double discours féministe
Du temps de Simone de Beauvoir, une femme ne pouvait s’exprimer, ni même donner son point de vue. Elle n’avait pas non plus la liberté d’opinion ou financière, et elle devait s’en remettre à l’autorité des hommes. C’est la raison pour laquelle l’auteure invite les femmes à militer, en se servant de l’écrit ou de toute autre forme de revendication. C’est seulement une fois que les femmes auront conquis leur liberté qu’elles pourront réaliser la prophétie, c’est à dire affranchie, ne plus être son esclave de l’homme (« brisée son servage », « donné son renvoi »), ne plus être à son service. Elle pourra exprimer le génie féminin. Mais comment donc Simone de Beauvoir en rend-elle compte ?
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