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J’ai de nombreuses fois abordé la religion et la vie spirituelle dans ces pages. J’ai parlé quasi-essentiellement, c’est vrai, de la religion chrétienne. Mais l’on ne doit pas néanmoins, négliger les autres religions et les autres croyances, sous peine de faire l’impasse sur un grand pan de notre devenir spirituel et de notre enseignement. Dans une brillante et très claire introduction à la pensée de son père Ostad Elahi, Bahram Elahi fait la lumière sur les multiples étapes nécessaires au perfectionnement de soi, en-dehors de tout dogme ou de tout fanatisme religieux. Et, en nous offrant un tel livre, l’auteur fait vivre une forme de spiritualité vivante, qui est le propre de la collection chez Albin Michel, dans laquelle cet ouvrage paraît. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Face aux réactions parfois épidermiques de certains, surprenantes aussi par certains angles, que mon premier article a déclenchées, j’ajoute ici une explication plus élaborée de ce que je voulais démontrer à propos du phénomène planétaire Greta Thunberg.
Depuis quelques semaines, son nom écorche nos bouches, et son visage, sur fond de papier glacé de journaux ou pixel dans nos ordis allumés 24/24, nous fait peur. Et ça tombe bien, parce que c’est ce qu’elle veut, Greta Thunberg. Elle veut nous faire peur...
Violemment excommunié de la communauté juive d’Amsterdam, Baruch Spinoza fut très tôt, à vingt-quatre ans, confronté à quelque chose d’unique : la nature politique du religieux. Dans son Traité théologico-politique, dit T.T.P., publié en 1665, il envisage les religions en général comme des instances proprement politiques, gouvernant les esprits, en mettant l’accent sur l’imagination superstitieuse.
Longtemps considéré comme un marginal ou un philosophe archaïque, Spinoza n’a pas toujours été en odeur de sainteté, c’est le moins que l’on puisse dire. L’universitaire Blandine Kriegel, qui a consacré ses travaux à l’autre voie que le philosophe juif d’origine portugaise représente dans la galaxie des philosophes, publie un lumineux Spinoza, une autre voie. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pauline de Préval m'a été présentée par Stéphane Barsacq. Nous avons dîné dans le VIIIe arrondissement de Paris. J'ai eu la chance de faire la connaissance d'une âme. Son roman initiatique révèle cette riche personnalité que j'ai rencontrée ; roman de formation, roman bouleversé, fresque amoureuse sur fond de Renaissance, L’Or du chemin est le premier roman de Pauline de Préval. Journaliste et réalisatrice, elle est déjà auteur en 2012 d’un Jeanne d’Arc hanté par les élans du divin, et, en 2015, de carnets spirituels, Une saison au Thoronet. L’Or du chemin est un texte court et dense à la fois, en quête de sens, en quête de signes dans les mers emportées de nos existences. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les éditions Calmann-Lévy rééditent dans leur collection « Liberté de l’esprit » un des ouvrages majeurs d’Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne. Cet essai semble avoir été écrit pour notre temps présent, tant il est actuel, moderne, chargé de concepts pour comprendre le XXIe siècle naissant.
François-Xavier Bellamy, dans son deuxième essai, aborde les dogmes de l’époque, la religion du progrès, l’impératif universel du mouvement, l’optimisme radical de la pensée progressiste, le rêve scientiste du transhumanisme, le nomadisme technologique et économique, ce que réclame le positivisme postmoderne qui veut croire désormais non plus en Dieu mais en n’importe quoi. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le brillant essai Sans images ni paroles,Spinoza face à la révélation, de Gilles Hanus, permet de mieux cerner le rôle que Spinoza a joué dans l’interprétation des textes sacrés, notamment de l’Écriture et de la loi. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Christiane Rancé est une écrivain profonde et généreuse, que je connais depuis quelques mois, et dont j'apprécie à la fois la plume et l'amitié. Elle m'a envoyé ce magnifique essai, sur notre Pape François, pour lequel j'ai de fortes réserves, lui préférant Joseph Aloisius Ratzinger, dit Benoît XVI, que je trouve moins prosélyte et plus sagace. Mais j'ai volontiers accepté de réaliser une recension de son nouvel ouvrage, qui établit un point très rigoureux sur le Pape actuel. En effet, depuis son élection, le Pape François ne cesse de susciter des questions, de l'enthousiasme ou de l'indignation. Qui est-il ? À quel bord politique appartient-il ? D’où vient-il et où va-t-il ? Pétris de contradictions, il nous fallait un récit écrit dans l’encre de la ferveur et la lucidité pour mieux cerner cet homme de Dieu et le début de son pontificat. Et c’est Christiane Rancé qui nous l’offre avec François, un pape parmi les hommes. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum, et est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Au cœur de l’intime, Marceline Loridan-Ivens ouvre les valises de l’amour, et les souvenirs du passé, des camps, pour en traquer les fantômes, et tenter de guérir l’inguérissable, les blessures de l’âme. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Suite aux derniers événements tragiques qui ont secoué notre pays, je remets en ligne des notes que j'avais publiées en 2010, suite à une émission que j'avais consacrée au grand film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, sur RCF-Nice.Je vous les communique ici, réécrites sous la forme d’un article succinct.
Un ami m'a présenté Waleed Al-husseini, en septembre 2013. Nous avons bien sympathisé. En 2015, il m'apprend que Grasset publiera son premier ouvrage dans quelques semaines, grâce à l'aide précieuse de Pascal Bruckner, suite à la défection des éditions Gallimard. Une fois son livre en main, je suis aussitôt enchanté. Je décide alors de réaliser un entretien avec ce Palestinien, athée d'origine musulmane, et fondateur des Ex-Musulmans de France, autour de son essai Blasphémateur ! Les Prisons d'Allah. Pour l'occasion, nous nous rencontrons dans une brasserie, rue Jacob, à Paris. Cet entretien a été réalisé pour le numéro 5, du Grand Genève Magazine, de juillet 2015. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Raif Badawi est un penseur musulman, inconnu des pays occidentaux avant une condamnation à 1000 coups de fouet et 256 000 euros d’amende, pour avoir usé de sa liberté d’expression en terres arabes. Cette chronique est parue dans le Grand Genève Magazine, numéro 5, de juillet 2015. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le roman Soumission, de Michel Houellebecq est un récit crépusculaire et halluciné, le plus sombre de sa carrière, une sorte de roman catastrophe sur fond de suicide européen, et de guerre des mondes. Cette recension est la version courte de mon long article sur son nouveau roman, qui fut un vrai succès de librairie, partout en Europe, demandée par le Grand Genève Magazine, et parue dans le numéro 4, des mois d'avril, mai et juin 2015. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le journal d’Etty Hillesum est un journal bouleversé, bouleversant, qui laisse à son lecteur une trace sans aucune commune mesure. Laissé inachevé au moment de sa déportation, Olympia Alberti imagine ce qu’Etty aurait pu écrire durant ces quelques mois derrière les barbelés. Cette chronique est parue dans le Grand Genève Magazine,numéro 4, d'avril 2015. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pourquoi souffrons-nous ? Quel est le sens de notre souffrance ? La souffrance annule-t-elle toute légitimité de l’existence ? Pouvons-nous encore croire au bonheur alors que nous sommes actuellement en pleine souffrance, ou que nous sommes bien assurés de souffrir demain ?
Il n’est certes pas difficile de reconnaître dans la littérature de l’écrivain Patrick Chamoiseau, la petite touche créole. Il n’est pas non plus difficile de parler de « révolution esthétique » à son propos, tant elle s’invente à partir du concept de « Créolité » lui-même1. Cette étude est parue dans la Presse Littéraire, numéro 4, de mars 2006. Relu et augmenté en décembre 2009, elle figure dans mon essai, La Part de l'ombre (2010). La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
En cherchant dans le dictionnaire l’opposition à la notion d’Ailleurs, je vois que la langue française nous propose celle d’Ici. Je suis soit Ici, soit Ailleurs. C’est logique. Et lorsque je rêve d’un ailleurs, j’imagine que je rêve forcément d’une sorte d’Eldorado à conquérir ou à retrouver. L’Ailleurs se vit sur un mode nostalgique, ou romantique, et contient cette dimension rétrospective d’un retour à l’origine, ou d’une expérience de dessaisissement. Cette longue étude est parue dans le numéro 3, de Special Philo, en août 2013. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Suite au succès fulgurant, presque insensé, et même indécent, du livre de Stéphane Hessel Indignez-vous, je me suis bien sûr procuré le texte, et m'y suis plongé avec une certaine curiosité, et non sans une sorte d'appréhension, me demandant ce que l'on pouvait bien trouver de si révolutionnaire dans cette feuille de chou. Était-il un agitateur, un factieux, un insurgé, un meneur, un révolté ? Enfin quoi, pourquoi tant de vacarme ? Au-delà du projet, tout à fait honorable, et cohérent avec les engagements de l'auteur durant la Seconde Guerre mondiale, j'ai essayé de comprendre, le titre mis à part, titre qui est charmant et qui a dû plaire au point de déclencher ce séisme phénoménal, surtout en période de fêtes, j'ai essayé donc de lire et de comprendre ce texte et son phénomène. Or, je tiens à préciser, suite à l'avalanche de remarques courroucées qui ont suivi la publication de cette mise au point que j'analyse presque essentiellement le phénomène de librairie et ses attendus supposés, plus que l'auteur-résistant lui-même. Je me garde bien de le remettre en cause, ni même de remettre en cause son combat qui fut celui d'une vie. En réalité, j'analyse notre barbarie moderne, et comment celle-ci peut encore, si elle le peut, répondre à l'injonction du résistant. Je précise bien sûr, que mon analyse se place en-dehors des sentiers rebattus de l'indignation à peu de frais dans son canapé, ou derrière son écran d'ordinateur, où là, forcément il ne coûte rien de s'indigner. Après m'être mis à mon bureau, pris ma plume et rédigé cette lettre, que j'ai ensuite envoyée à Stéphane Hessel him-self, via son éditeur, Joseph Vebret m'a demandé de publier cette tribune dans le numéro 1 de Chroniques d'actualité, ce que j'ai gentiment accepté. Je vous préviens, je n'y suis pas allé de main morte. Et encore heureux finalement... La voici désormais disponible dans l'Ouvroir.