En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le philosophe médiatique Michel Onfray revient sur un mythe philosophique américain, Henry-David Thoreau, en proposant dans son nouvel ouvrage, un portrait écologiste et libertaire du philosophe de la désobéissance civile. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Michel Onfray est surmédiatisé, surexposé, sur-représenté. Sur tous les fronts depuis dix ans, au point de déclencher des foudres de haine, comme le Contre Onfray, d’Alain Jugnon qui est un véritable procès à charge. Cette recension est parue dans le Grand Genève Magazine, numéro 7, d'avril 2016. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce donc que cette époque où, comme cela, on dénonce, on calomnie, on exécute en public au nom de l’honnêteté… de l’Empire du Bien ? Le dernier ouvrage d’Onfray consacré à la figure d’Albert Camus[1] est l’expression même de cette dérive. Un livre nourrit de pulsions de mort… d’un socialisme de ressentiment !! Cela me fait irrémédiablement penser à cette phrase de Cioran : « C’est en vain que l’Occident se cherche une forme d’agonie digne de son passé. » Ça se revendique de Nietzsche ; ça en suit le chemin inverse. Un livre symptomatique de notre époque… Sans compter les prises d'otages dignes des pires commandos armés. Ici, en guest-star, Camus, dont Onfray se revendique sans condition. Aucune mauvaise pensée n’est tolérée chez notre écrivain de la mer Méditerranée… Exit le négatif, le flou, le tortueux ; exit la part d’ombre. Ici, tout est lisse, sans quoi on exécute, avec l’aval des hommes doués d’une morale à la hauteur de leur non-pensée. Les possédés du Bien, les hallucinés de l’uniformité sont aux commandes. Et gare à celui qui ferait un faux pas ! Cet article a été écrit pour le numéro 22 desCarnets de la Philosophie, paru en juin 2012. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce que la philosophie ? Régulièrement, pour un grand nombre de personnes, la réponse ressemble à avoir une activité qui vise la sagesse. Quand ils ne sentent pas, non sans une certaine confusion, que la philosophie n’apporte aucune formule, ne dispose d’aucun objet et par-là, n’apporte aucun « trésor » immédiat. Une inutilité propre à la discipline, qui est à l’origine d’un nombre important d’accusations de frivolité et de vains bavardages. Pêché capital dans une époque de performances en tout genre, de rentabilité obligatoire et immédiate, de compétition et de guerre de tous contre tous. Et pourtant… Ne pourrions-nous pas affirmer en paraphrasant la formule d'André Comte-Sponville, que la philosophie, c’est vivre sa pensée, penser sa vie ?Dans son livre, La puissance d'exister, Michel Onfray nous répond.Cette recension est parue dans le numéro 8, du Magazine des Livres, de janvier 2008. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.