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Cet article a d'abord été une allocution que j'ai prononcée à Spa, en Belgique, le jeudi 24 février 2022. Le Spa Waux-Hall Club m'a invité à un Dinner Business Meeting, afin d'y débattre de la vraie rencontre, qui ne se nourrit ni du désir, ni de l'utilité, ni du plaisir mais de l'attention portée à l'autre en tant qu'il est un autre moi - c'est-à-dire une fragilité et un infini. Voici désormais cette allocution en accès libre dans l'Ouvroir.
Je n'ai pas l'habitude de parler de mes livres ici, puisque ce blog est quasi exclusivement consacré à parler des livres des autres, mais Jacques Aboucaya, que je remercie, écrivain et journaliste, ayant longtemps enseigné les lettres classiques au lycée, consacre à mon livre Seuls. Éloge de la rencontre, qui est paru ces jours-ci, une recension que j'aime beaucoup, et qui lui est très favorable.
Qu’est-ce que réussir sa vie ? C’est-à-dire : qu’est-ce qu’une vie accomplie ? Et qu’est-ce qu’une vie réalisée en conformité avec soi et les autres ? À la fois anthropologique, sociale, éthique et presque métaphysique, cette question nous concerne tous. Pourquoi ? Parce que précisément, c’est une question qui pose le problème du bonheur. Sommes-nous heureux ? Pouvons-nous aspirer au bonheur ? Et surtout qu’est-ce qu’une vie heureuse ? Cet article est paru dans le numéro 22 desCarnets de la philosophie, en septembre 2012. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce donc que cette époque où, comme cela, on dénonce, on calomnie, on exécute en public au nom de l’honnêteté… de l’Empire du Bien ? Le dernier ouvrage d’Onfray consacré à la figure d’Albert Camus[1] est l’expression même de cette dérive. Un livre nourrit de pulsions de mort… d’un socialisme de ressentiment !! Cela me fait irrémédiablement penser à cette phrase de Cioran : « C’est en vain que l’Occident se cherche une forme d’agonie digne de son passé. » Ça se revendique de Nietzsche ; ça en suit le chemin inverse. Un livre symptomatique de notre époque… Sans compter les prises d'otages dignes des pires commandos armés. Ici, en guest-star, Camus, dont Onfray se revendique sans condition. Aucune mauvaise pensée n’est tolérée chez notre écrivain de la mer Méditerranée… Exit le négatif, le flou, le tortueux ; exit la part d’ombre. Ici, tout est lisse, sans quoi on exécute, avec l’aval des hommes doués d’une morale à la hauteur de leur non-pensée. Les possédés du Bien, les hallucinés de l’uniformité sont aux commandes. Et gare à celui qui ferait un faux pas ! Cet article a été écrit pour le numéro 22 desCarnets de la Philosophie, paru en juin 2012. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L'histoire de cet entretien est assez étonnante. J'ai été fortement marqué par la personnalité de l'auteur, alors qu'elle réalisait une émission avec Thierry Ardisson. J'ai commandé ses livres Bas les voiles !, éd. Gallimard (2003) et de Que pense Allah de l’Europe ? (2004) qui ont été pour moi comme un électrochoc. Lors d'une conférence sur son dernier roman, La muette, éd. Flammarion (2009), j'ai demandé à son attachée de presse à rencontrer cette écrivain controversée, mais celle-ci m'a expliqué qu'elle se méfiait des journalistes. J'ai alors tenté le tout pour le tout, en l'approchant après sa conférence, dans une librairie niçoise, où nous avons réalisé ce court entretien, dans la réserve, à l'abri des regards. Il est paru dans le Magazine des livres, numéro 33, en octobre 2011. Le voici désormais dans l'Ouvroir.
Mais qu’est-ce qui fait courir Don Juan ? On n’a cessé de causer, d’écrire sur cette figure mythique de la séduction masculine. Plus d’un millier d’adaptations, et la psychanalyse qui s’en empare pour créer son concept de don-juanisme. On le traite bien, on le traite mal. On l’aime, on le déteste. On le compare très frauduleusement à un épicurien, mais parce qu’on a si mal compris Épicure. Et l’on a si mal compris Don Juan par la même occasion. Cette longue étude était d'abord une allocution que j'ai faite dans un groupe lacanien. Je l'ai transformée en article, pour le numéro 19, desCarnets de la philosophie, de janvier 2012. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On croyait Dieu définitivement « mort ». Et on pensait le christianisme relégué au rang de « sagesse » tranquille. On se disait que la « contre-culture » d’hier avait définitivement enterré ce qui avait longtemps fait office de « culture officielle ». Cette recension est parue dans Le Magazine des livres numéro 31, de juillet 2011. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.
À la différence de Sartre, Heidegger ne dramatise pas l'angoisse, mais en fait une notion centrale et essentielle de son grand oeuvre. Cette longue étude est parue dans le numéro 15, des Carnets de la philosophie, en janvier 2011. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.
Quoi de plus normal, dans une société de la surconsommation, qu’un livre sur le désir ? Mais tâchons de préciser. De quel désir parle-t-on ? Bien entendu, du seul et unique désir qui préoccupe tout un chacun : le désir sexuel.