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Le philosophe Vincent Morch a fait paraître un grand livre de spiritualité, aux éditions Salvator, dont le titre La force de dire non devrait en interpeler plus d’un d’entre nous. J’ai voulu en savoir plus. Aussi, je suis allé à sa rencontre. Cet entretien est d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Au moment où un son est porté vers le bas on peut appeler cela un mot ou une parole (logos en grec). Dans le Sermon 288 d’Augustin, on trouve l’idée de cette parole que l’on porte par notre propre parole et qui a été la Parole autrefois aux côtés de Dieu et même qui était Dieu, cette Parole qui s’est faite chair et qu’en latin on appelle verbum, autrement dit le Verbe. Or, dans la conception du langage d’Augustin, ce dernier distingue bien la voix et le verbe, tout en observant ce qui se passe en lui, lorsqu’il associe une parole à une idée et qu’il fait porter celle-ci par la voix. Aussi, une voix dit-il, ne fait que retentir, ne présente aucune signification lorsqu’un simple mot sort de sa bouche. Encore faut-il ajouter l'intelligence à la parole, pour qu'elle mérite vraiment ce nom, pour qu’elle ait un sens. J'ai entamé une réflexion sur le grand mystère de la voix de Dieu parlant aux hommes à travers le texte sacré qu’est la Bible. Je la continue ici, dans l'Ouvroir.
Dans l’histoire du déploiement des sciences et des techniques, c’est Francis Bacon qui, le premier, a lancé l’idée de conquérir la nature ; c’est Descartes qui sera en revanche considéré comme le premier penseur de la science moderne, et le premier philosophe de la technique. Ce sera clairement au XVIIème siècle, moment décisif où Descartes va rédiger ce qui sera par la suite le programme de développement scientifique et technique de l’humanité occidentale. Et ce programme, dans son célèbre Discours de la méthode dont le premier objectif sera d’être compréhensible par tous, et qui justifiera sa rédaction en français, sera de renverser le rapport de l’homme à la nature, afin de permettre à l’homme de dominer la nature et de l’exploiter à sa guise. Est-ce encore souhaitable de nos jours cependant, voilà une question qu’il s’agirait de se poser. Je vous propose ici quelques premiers éléments de réponse dans l'Ouvroir.
Augustin tente de sonder un grand mystère, celui de la voix de Dieu, qui parle aux hommes à travers le texte sacré qu’est la Bible. Saint Augustin nous rappelle donc, que Dieu, malgré son élévation au-dessus de tous les hommes et de tous les prophètes, reste la voix, la voix du Verbe ou de la Parole éternelle. C’est ainsi donc, en tant que prédicateur, qu’il met l’autorité de sa parole sous l’autorité de Dieu, puisque sa parole n’est autre que celle de Dieu, qui parle à travers lui. Voici une petite méditation, que je propose en accès libre dans l'Ouvroir.
En novembre 1910, Tolstoï mourrait. En février 1911, Suarès donnait aux Cahiers de la quinzaine littéraire de Charles Péguy, un « Tolstoï vivant », repris en volume en 1938 par Bernard Grasset, dans un Trois grand vivants – Cervantès, Baudelaire, Tolstoï. En 2020, ce sont les éditions Tinbad, qui reprennent ce chef d’œuvre, décidant de le rééditer pour les jeunes générations, agrémenté d’une postface de Guillaume Basquin. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans la dimension verticale de la relation de l'homme à la transcendance divine avec l'alliance de fidélité des religions monothéistes issues de l'ancien testament apparait la figure d'Abraham, dont le philosophe danois Kierkegaard parle abondamment dans Crainte et tremblement. Je fais le point dans l'Ouvroir.
J’ai déjà eu l’occasion de parler de Michaël Lonsdale dans l'Ouvroir. Né en 1931, comédien, Michaël Lonsdale a joué avec les plus grands metteurs en scène et cinéastes. Il a également rencontré, on s’en doute, un grand nombre de personnalités connues et aimées du public. Ça va de soi ! C’est également l’une des voix chrétiennes les plus appréciées. Avec ce talent, mais aussi cette élégance et cette délicatesse qu’on lui connait, et qui tranchent avec la grossièreté de l’époque, et de certains vilains personnages un peu trop envahissants, il nous raconte, grâce à la plume de Patrick Scheyder, les belles rencontres qui ont éclairé son chemin.
Prolégomènes à la charité est, pour le phénoménologue dont je suis, un livre important, voire capital. Publié pour la première fois en 1986, il a été maintes et maintes fois réédité. Grasset en 2018, lui trouve sa forme certainement définitive, dans une 4e édition revue et augmentée d’une préface et de trois chapitres. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qui a oublié l’interprétation magistrale de l’acteur Michaël Lonsdale, incarnant à l’écran Frère Luc dans le si beau film de Xavier Beauvois Des hommes et des dieux ? C’est sous la forme de bloc-notes que l’acteur, par ailleurs auteur de plusieurs livres dont L’Amour sauvera le monde, Il n’est pas trop tard pour le plus grand amour, revient, en nous proposant ses multiples souvenirs au cours d’un long pèlerinage qu’il effectua à Pâques 2018, jusqu’au monastère de Tibhirine en Algérie.
Puisque nous sommes à la veille de Noël, pourquoi ne pas réfléchir à l'amour pur ? Je profite de ce moment de joie et de partage pour essayer de livrer ici, quelques pensées en direction de l'amour pur...
Je suis un grand admirateur de Christiane Rancé depuis déjà fort longtemps. Je n'ai d'ailleurs jamais manqué d'écrire sur son oeuvre déjà importante, et de recenser ici quelques-unes de ses récentes parutions. Enthousiasmé par son merveilleux Dictionnaire des saints, je lui ai proposé de réaliser un entretien pour la revue en ligne Boojum. Elle a eu l'extrême gentillesse de répondre favorablement à ma demande. Voici désormais le compte-rendu de notre entrevue accessible dans l'Ouvroir.
J’ai de nombreuses fois abordé la religion et la vie spirituelle dans ces pages. J’ai parlé quasi-essentiellement, c’est vrai, de la religion chrétienne. Mais l’on ne doit pas néanmoins, négliger les autres religions et les autres croyances, sous peine de faire l’impasse sur un grand pan de notre devenir spirituel et de notre enseignement. Dans une brillante et très claire introduction à la pensée de son père Ostad Elahi, Bahram Elahi fait la lumière sur les multiples étapes nécessaires au perfectionnement de soi, en-dehors de tout dogme ou de tout fanatisme religieux. Et, en nous offrant un tel livre, l’auteur fait vivre une forme de spiritualité vivante, qui est le propre de la collection chez Albin Michel, dans laquelle cet ouvrage paraît. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Longtemps considéré comme un marginal ou un philosophe archaïque, Spinoza n’a pas toujours été en odeur de sainteté, c’est le moins que l’on puisse dire. L’universitaire Blandine Kriegel, qui a consacré ses travaux à l’autre voie que le philosophe juif d’origine portugaise représente dans la galaxie des philosophes, publie un lumineux Spinoza, une autre voie. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Lorsque le Traité théologico-politique, de Spinoza, parut en 1670, les autorités politiques et religieuses néerlandaises considérèrent ce « brûlot » comme une abomination, un livre des plus dangereux jamais publiés. C’est l’histoire de ce livre que Steven Nadler a décidé de nous raconter dans Un livre forgé en enfer.
Le philosophe Rémi Brague nous gratifie, avec Sur la religion, d’un livre simple et clair pour nous proposer de la repenser. D’une certaine manière, on pourrait dire qu’il souhaite reprendre le fameux aphorisme de Jean-Paul II, et nous dire « N’ayez pas peur » en nous conviant à un voyage pour beaucoup inédit au centre de la grande problématique religieuse. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les éditions Desclée de Brouwer ont eu la bonne idée de faire paraître le journal de Raïssa Maritain, la femme de Jacques Maritain, qui était épuisé depuis déjà 15 ans. Ces carnets de notes, et fragments, rassemblés par le mari de Raïssa, est l’histoire d’une conversion au christianisme. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Christiane Rancé est une écrivain profonde et généreuse, que je connais depuis quelques mois, et dont j'apprécie à la fois la plume et l'amitié. Elle m'a envoyé ce magnifique essai, sur notre Pape François, pour lequel j'ai de fortes réserves, lui préférant Joseph Aloisius Ratzinger, dit Benoît XVI, que je trouve moins prosélyte et plus sagace. Mais j'ai volontiers accepté de réaliser une recension de son nouvel ouvrage, qui établit un point très rigoureux sur le Pape actuel. En effet, depuis son élection, le Pape François ne cesse de susciter des questions, de l'enthousiasme ou de l'indignation. Qui est-il ? À quel bord politique appartient-il ? D’où vient-il et où va-t-il ? Pétris de contradictions, il nous fallait un récit écrit dans l’encre de la ferveur et la lucidité pour mieux cerner cet homme de Dieu et le début de son pontificat. Et c’est Christiane Rancé qui nous l’offre avec François, un pape parmi les hommes. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum, et est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Suite aux derniers événements tragiques qui ont secoué notre pays, je remets en ligne des notes que j'avais publiées en 2010, suite à une émission que j'avais consacrée au grand film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, sur RCF-Nice.Je vous les communique ici, réécrites sous la forme d’un article succinct.
Le journal d’Etty Hillesum est un journal bouleversé, bouleversant, qui laisse à son lecteur une trace sans aucune commune mesure. Laissé inachevé au moment de sa déportation, Olympia Alberti imagine ce qu’Etty aurait pu écrire durant ces quelques mois derrière les barbelés. Cette chronique est parue dans le Grand Genève Magazine,numéro 4, d'avril 2015. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai rencontré Jean-Pierre Denis, le rédacteur en chef du magazine La Croix, dans les locaux du diocèse à Nice, nous loin de la Réserve. Nous avons réalisé, durant une heure ce long entretien, autour d'une question centrale qui questionne et qui choque : être chrétien serait-il scandaleux aujourd'hui ? Cet entretien est paru dans le numéro 31 du Magazine des livres, en juillet et août 2011. Le voici désormais accessible dans l'Ouvroir.