Michel Foucault sur les ondes

Cette recension a paru dans Livr'arbitres numéro 49.
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Cette recension a paru dans Livr'arbitres numéro 49.
Cette recension a paru dans Livr'arbitres numéro 49.
J’ai rencontré Francine Keiser par deux fois. Une première fois pour discuter de son entreprise et de l’opportunité, à l’âge mûr, de changer de direction professionnelle. Francine Keiser étant devenu styliste, et créatrice de mode, j’ai jugé bon cependant, de l’interroger aussi, en cette rentrée, sur le style, l’allure des femmes, le bon goût, la féminité, ce que l’élégance et la beauté ont encore de fascinant dans société actuelle. Le vêtement et nous...
À l’heure où une très grande partie des Français se mobilisent contre la réforme des retraites et le rehaussement de l’âge légal de 62 à 64 ans, refusant obstinément de travailler 24 mois supplémentaires dans leur vie, cette hostilité manifeste au travail étonne et interroge tout autant. La valeur-travail serait-elle devenue désuet ? C’est en tout cas une question qui mérite d’être posée en ces temps de crises majeures, économique, écologique et existentielle. On reproche souvent aux salaires, à juste titre, d’être trop bas, de ne plus suivre le coût de la vie, et aux emplois d’être vidés de leur sens, ce qui conduit beaucoup de Français à ne plus vouloir travailler, ou bien à se reconvertir dans une activité de leur choix, plus proche de leurs aspirations initiales. Est-ce si irréaliste ? Peut-on rêver de se reconvertir et de travailler mieux, dans un métier plus en accord avec sa personnalité ? Y a-t-il un âge limite à la reconversion. Francine Keiser a changé radicalement de voie, et a accompli une reconversion réussie à plus de 55 ans. C’est une personnalité atypique, avec deux parcours professionnels très opposés mais réussis toutefois. Une inspiration possible pour l’ensemble d’entre nous.
On a longtemps dit Famille, je vous hais. Aziliz Le Corre, journaliste au JDD, écrit pour dire le contraire. Ma chronique a paru dans Le Contemporain.
L'écrivain et éditeur Stéphane Barsacq nous propose un livre enthousiasmant sur deux écrivains qui ont influencé la fin du XXe siècle et la première moitié du XXIe. Dominique Rolin et Philippe Sollers n'étaient pas seulement deux intellectuels de premier plan, deux grands stylistes, deux formidables romanciers, ils étaient aussi des amants clandestins, de grands amoureux, deux amis du bonheur. Stéphane Barsacq qui les a bien connus, nous propose un opuscule d'un peu plus de cent pages, en forme d'hommage mais aussi d'acte littéraire, d'exercice d'admiration. Nous avons réalisé un entretien autour de ce livre, qui est autant éclairant sur cette œuvre mais aussi sur notre époque et ses points aveugles.
Vous avez peur de la mort. Le jeune philosophe Christopher Laquièze vous en guérit. Ma recension parue dans Le Contemporain.
Une nouvelle affaire de censure vient de tomber. Je m'en fais l'écho dans La Tribune juive.
C’est le quarantième anniversaire de la mort de Michel Foucault. L’occasion pour l’écrivain Vincent Petitet de faire la lumière sur l’œuvre et la pensée d'un des grands intellectuels de la deuxième moitié du XXème siècle en 50 pages. Mon compte-rendu paru dans Le Contemporain.
Nathan Devers est philosophe et écrivain. Il est l'auteur de quelques romans et d'un essai autobiographique Penser contre soi-même (Albin Michel - Prix Cazes 2024) qui m'a interpelé. Décryptage pour la revue Le Contemporain.
Le mouvement Woke met en place des enjeux idéologiques, dont le but premier est de déconstruire l’histoire et la culture occidentale, dite « trop blanche ». Cettre tribune a été écrite à quatre mains avec Emmanuel Jaffelin, philosophe, essayiste, et auteur de Célébrations du bonheur, paru chez Michel Lafon (dont j'ai eu l'occasion de parler dans ces pages.) Elle est parue dans le site du magazine Entreprendre. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le destin de la littérature sera-t-il bouleversé par l'arrivée des I.A. ? Houellebecq en a déjà fait les frais. Cette tribune a paru dans Le Contemporain.
Nous sommes peut-être à l’aube de la Troisième Guerre mondiale. Tous les indicateurs sont au rouge. On accuse même Macron dans les rangs de l’opposition de vouloir que la France entre en guerre avec la Russie. Après le thème de la consommation et du bien-être, celui de la mondialisation heureuse, celui de la paix perpétuelle entre les peuples, peut-être sommes-nous en train de faire face désormais à deux nouveaux thèmes pour le monde : dla guerre et le mal ? C’était donc l’occasion de réfléchir à la littérature et le Mal, avec Dana Ziyasheva qui a un parcours hors-norme. Née au Kazakhstan, où elle a passé toute sa jeunesse, elle a connu l’Union soviétique, a ensuite été journaliste dans des zones sensibles puis diplomate à l’UNESCO. Cela l’a amenée à vivre en Corée du Nord, en Irak et en Amérique centrale. Aujourd’hui, Dana Ziyasheva est basée à Los Angeles. Elle y écrit et corrige des scénarios pour les géants du cinéma et les grandes plateformes de vidéo à la demande. Rencontre.
Robert Jacquot est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dans lesquels il développe une méditation personnelle sur les mondes visibles et invisibles. Dans ce nouveau chapitre, il ajoute à une œuvre unique, L'homme déshumanisé a la recherche de son cœur perdu (Éditions de La Bruyère, 2024). Ce à quoi l’on assiste aujourd’hui, c’est une remise en cause très profonde de l’humanité de l’homme par les IA, et de l’humanisme des Lumières par le transhumanisme. Ce fut l’occasion d’une rencontre et d’une longue causerie sur une possible déshumanisation d’un homme qui ne recherche pas le progrès mais son cœur perdu. Rencontre
Le hasard fait bien les choses. Je relisais le premier et sublime roman de Marien Defalvard lorsque j'ai été informé d'un étrange fait-divers à son endroit. L'occasion de m'en faire l'écho tout en le mêlant à sa littérature.
Mon ami, le philosophe Daniel Salvatore Schiffer m'a gentiment adressé son nouveau livre Rockisme contre wokisme (Editions Erick Bonnier). À peine reçu je l'ai lu d'une traitre. C'est non seulement un excellent essai, mais aussi un livre très intelligent qui met en relation le rock et le woke, comme base référentielle de nos deux générations, celle issue du XXe et celle issue du XXIe siècle. Cela m'a donné l'occasion de rédiger une tribune, sous forme de manifeste anti-woke, qui a été publiée dans la revue Le Contemporain.
Dans le contexte tendu actuel, l’écrivain Gilles Cosson vient de faire paraître La Russie de demain à la lumière de son histoire littéraire qui n’est rien de moins qu’une courte mais dense réflexion dont l’objet est de tracer et de définir une voie originale à la solution d’un problème de toujours, celui des rapports de la Russie avec l’Occident. C’était alors l’occasion de prolonger la réflexion par un long dialogue. Cet entretien a paru dans la revue en ligne Le Contemporain.
Alexandre Arditti est un curieux personnage. Journaliste et éditeur de presse dans les loisirs et le voyage, il publie ces jours-ci son second roman, un polar moderne, qui récupère les méthodes du genre pour les subvertir et donné une critique sociale sans concession sur notre monde moderne ainsi que sur l'héritage des figures dont notre époque s’inspire largement. Rencontre.
Je propose depuis aujourd'hui un recueil d’articles et d’entretiens qui regroupent vingt ans de publications dans diverses revues littéraires. Ce livre ne se présente nullement comme une analyse d’expert de l’œuvre de Michel Houellebecq. C’est plutôt un panorama subjectif et amoureux de la littérature. En mêlant de nombreuses voix, au-delà des clivages politiques et des diverses chapelles, l’objet de cet ouvrage est d’arpenter des univers aussi particuliers qu’uniques, avec l’ambition à peine voilée de réhabiliter l’écriture dans un seul objectif : questionner ses limites, tout en interrogeant le statut de l’écrivain de nos jours. En librairie le 10 mai 2024.
« Le réel revient toujours à la même place », disait Jacques Lacan. « Le réel est sans double », renchérissait Clément Rosset. Le réel n’est-il pas ce dont on veut se débarrasser, que l’on cherche à tout prix à congédier, parce qu’il y a quelque chose de difficile à admettre la réalité, à accepter le réel selon toutes ses prérogatives ? Que penserait Lacan de notre époque, des néoféministes, du sexisme, du consentement, de la chasse au pères, etc. ? J’ai interrogé à ce propos Jérémy Berriau qui a publié un essai sur Jacques Lacan (Lacan, Ellipse, 2023). Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre et dans Question de Philo n° 31. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.