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« Le réel revient toujours à la même place », disait Jacques Lacan. « Le réel est sans double », renchérissait Clément Rosset. Le réel n’est-il pas ce dont on veut se débarrasser, que l’on cherche à tout prix à congédier, parce qu’il y a quelque chose de difficile à admettre la réalité, à accepter le réel selon toutes ses prérogatives ? Que penserait Lacan de notre époque, des néoféministes, du sexisme, du consentement, de la chasse au pères, etc. ? J’ai interrogé à ce propos Jérémy Berriau qui a publié un essai sur Jacques Lacan (Lacan, Ellipse, 2023). Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre et dansQuestion de Philo n° 31. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne trouve pas plus binaires que les wokistes : soyez des Élus de notre nouvel ordre moral, sinon vous serez les Damnés. Dernière cible en date : Gérard Depardieu. Condamné à un procès médiatique sans appel et une cabale populaire moyenâgeuse, suite au documentaire essentiellement à charge de « Complément d’enquête » (qui refuse de produire les images incriminées à ceux qui les demandent) on a assisté en direct à l’assassinat d’un homme et à la lâcheté et la haine des « commissaires aux mains propres », commissaires politiques qui confisquent systématiquement le débat au nom du Bien absolu (le leur !) et près à tout pour en découdre, refusant à l’acteur et icône déchue tout autre forme de procès que le tribunal médiatique et l’exécution publique. C’est dans ce contexte, et essentiellement dans ce contexte, que j’ai décidé de défendre Gerard Depardieu, par cette tribune parue dans le site du magazine Entreprendre et dans Journal de France, n°98, février 2024.
Je l'ai montré dans un précédent article, le transhumanisme part visiblement d’une absence de valeurs transcendantes (autrement dit un problème de foi en l’âme et en Dieu), ce qui est peu compatible avec ce qu’est l’humanisme historique. Cette tribune est parue dans le site de la revue Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On note désormais une inquiétude nouvelle face aux progrès de la civilisation, même si certains s’alarment depuis au moins 50 ans. Ceci dit, la prise de conscience réelle est récente, et s’accélère depuis ces deux dernières décennies, faisant suite à une première dans la seconde moitié du XXe siècle. Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La psychothérapeute Marie de Hennezel est devenue célèbre en 1995 avec un premier essai, La mort intime, préfacé par François Mitterrand. Depuis, elle a exploré notre rapport intime à la vieillesse, mais aussi toutes ces perceptions « inhabituelles » et qui témoignent d’un lien à l'invisible que nous aurions peut-être tous sans le savoir. Dans cet entretien, Marie de Hennezel affirme que nous sommes encadrés d’invisible, un sujet qu’il est encore difficile d’évoquer en société. Cet entretien est paru dans le site du mensuelEntreprendreet le numéro 32 deQuestion de Philo. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qu'est-ce que la cause trans ? Cette tribune est parue dans la revue Entreprendre, puis dans le numéro 28 deQuestion de philodu mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les personnes transgenres, autrefois considérées comme des travestis, ont longtemps été laissées dans l’ombre, même si des artistes ont essayé de les montrer, comme ces 200 clichés rassemblés et présentés par Sébastien Lifshitz dans une exposition à la Galerie du Jour, en 2016. Tous ces clichés présentaient des hommes et des femmes travestis, pris entre 1880 et 1980. Michel Foucault, en 1978, présentait un livre écrit par Abel B., né Herculine Barbin, le 8 novembre 1838 et mort en 1868, qui était une personne intersexe française assignée femme à la naissance. Elle avait été ensuite réassignée homme une vingtaine d'années plus tard après un examen médical. Michel Foucault commenta brillamment le texte de la première personne à voir son identité de genre modifiée à l’état civil en France. Cette tribune est parue dans la revue Entreprendre, puis dans le numéro 26 deQuestion de philodu mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Incompris d’abord de son propre père – dois-je rappeler cette tirade de Don Louis dans la pièce de Molière : « Mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne le penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel et laver par ta punition la honte de t’avoir fait naître », incompris de son valet Sganarelle – qui cherche systématiquement à lui faire la leçon. Cette chronique est parue dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ceux qui liront ces lignes, s’ils ne sont pas seulement piétons ou vélocipèdes, admettront que ce que nous disons des routes est vrai. Il va de soi qu’elles se dégradent et oscillent entre le mauvais et le très mauvais état. Ce constat est simple : la voiture a été « maudite » par l’hyper-modernité, qui prétend aujourd’hui, au nom du climat et de la décroissance, s’en passer pour revenir au vélo ou à la trottinette, nous rebattant les oreilles avec la « responsabilité » de chacun quant au réchauffement climatique. Nous voyons déjà des enfants attachés à des vélos, lancés dangereusement en pleine circulation aux heures de pointe, gamins détrempés sous des trombes d’eau, etc. Il faudra nous expliquer où se niche là le progrès ! Cet article a été écrit à quatre mains avec Emmanuel Jaffelin, philosophe, essayiste, et auteur de Célébrations du bonheur, paru chez Michel Lafon (dont j'ai eu l'occasion de parler dans ces pages.) Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ce nouveau siècle déborde d’idéologies, entre le néo-féminisme, l’indigénisme et la théorie du Genre. Ces trois nouveaux mouvements, qui nous sont venus des États-Unis, prétendent se battre à l’intersectionnalité des luttes, en refusant tout débat contradictoire. À propos du Genre, toute critique sera immédiatement condamnée par les militants LGBT, fascisée par l’opinion médiatique, et extrême-droitisée. Cette impossibilité de penser l’idéologie du Genre, en-dehors des thèses autorisées, n’a pas empêché pourtant certains intellectuels de prendre la plume, pour dénoncer une mascarade, voire une escroquerie que l’on impose dans l’espace public comme si désormais le Genre était une évidence pour tout le monde. Cette idéologie, dont on perçoit déjà les abus et les excès, a été analysée dans un petit ouvrage, qui se présente déjà comme un rappel à l’ordre, celui de l’abbé Renaud de Sainte Marie, prêtre et philosophe, qui a publié La supercherie du Genre (Via Romana, 2022). J’ai demandé à le rencontrer pour lui poser quelques questions afin de comprendre ce phénomène de société. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre et dans la livraison n°41 de Livr'arbitres Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Olivier Bauer est psychanalyste en cabinet. Depuis les débuts du mouvement #MeToo aux États-Unis, et #BalanceTonPorc en France, il reçoit en thérapie des hommes brisés, dépressifs suite à une histoire d’amour avec une femme qui a mal tourné. C’est donc par le moyen d’un premier roman Ni Pantins ni soumis (Le Sémaphore, 2022), qu’Olivier Bauer a décidé de sonner le tocsin, au regard de ces évolutions sociétales profondes, certainement positives quand on parle de libérer la parole des femmes victimes, mais dangereuses et inquiétantes si l’on prend en compte les nombreuses logiques de destruction poussées à l’extrême par le mouvement #MeToo. Roman d’une dérive, le premier roman de ce psychanalyste n’a pas plu à tout le monde, au point de recevoir de nombreuses menaces sur les réseaux sociaux. Je suis entré en contact avec ce nouvel auteur, et je l’ai interrogé sur un phénomène de société qui doit être très vite réglementé. L’urgence semble désormais évidente. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Une nouvelle génération de féministes agite la société française aujourd’hui. Avec le phénomène de masse #MeToo qui nous est venu des États-Unis, et qui a inspiré chez nous #BalanceTonPorc, les relations hommes-femmes ont été remises en cause. Si certains pensent que c’est une avancée positive de la société, et que cela représente un mouvement social encourageant la prise de parole des femmes, en matière de viol et d’agressions sexuelles, ce que l’on peut saluer en effet, il serait toutefois un peu facile, voire réducteur de ne pas voir aussi, dans ce nouveau phénomène, les chasses à l’homme qui ont eu lieu, notamment dans les milieux médiatiques et politiques, faisant de toute accusation sur les réseaux sociaux ou dans les médias une preuve absolue de la culpabilité de celui qui était dénoncé par la vindicte. Or, si l’on analyse cette dérive, qui consacre le temps médiatique au détriment du temps judiciaire, et qui dépossède les tribunaux au profit des supposées victimes, qui se font vengeance sur les réseaux sociaux, nous ne faisons pas seulement face à un progrès en matière d’égalité hommes-femmes, mais nous plongeons dans une nouvelle société, où les procès staliniens remplacent progressivement les procès équitables, et où le hashtag suffit à faire condamner la personne visée. Or, que cherche cette nouvelle vague de néoféministes ? Cherche-t-elle des purges ? À fonder un homme nouveau, en gommant les différences sexuelles, les relations amoureuses, la virilité, en criminalisant le désir masculin ? Avec Sabine Prokhoris, philosophe et psychanalyste, (Le mirage #MeToo, Le cherche-midi, 2022) et Gérald Wittok, musicien et romancier, (Le diable est une femme, Éditions Verrone, 2021) nous avons fait un tour de table, afin de réfléchir à cette nouvelle forme de judiciarisation des rapports sociaux. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre et Question Philo du mois d'avril 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Parmi les néoféministes, il faudra se pencher au moins sur deux figures majeures : Sandrine Rousseau et Alice Coffin. Commençons par la première. De Sandrine Rousseau à Sardine Ruisseau (sa parodie sur Tweeter), quelle différence réelle ? Qui inspire l'autre ? Si la Madone des barbecues fait régulièrement parler d'elle, il ne faudrait pas oublier que porter le nom d'un philosophe ne fait pas de ses slogans des pensées de haute volée pour autant. Ma tribune parue dans le site du mensuel Entreprendre et dans le n°43 de l'Événement Magazine. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne dira jamais assez combien ce siècle est stupide. On n'en dira jamais assez de mal ! Afin de décrypter les tares et outrances de ce siècle, voici donc, une analyse assez longue du « phénomène » de librairie Cher connard (j’ai peine à utiliser ce terme, mais 65 000 exemplaires déjà écoulés, fin septembre, ça laisse pantois !), afin de décrypter une nouvelle génération de femmes de lettres (j’évite ce terme aussi moche que ridicule d’« écrivaines ») dont les romans sont moins une ode à la littérature, qu’un prétexte à un train de revendications identitaires surannées, et haineuses. Despentes, qui nous fait le film depuis ses débuts, en 1994, en guerre permanente, contre l’homme blanc, contre le bourgeois, contre le patriarcat, et que l’on a tort de comparer à Houellebecq, elle n’en a ni l’envergure ni le talent, encore moins le génie, est une sorte de marxiste perdue au milieu de la libération sexuelle, croyant, comme certains vieux soldats qui n’ont pas été informés que la guerre était finie, que la guerre des sexes est encore d’actualité. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre,puis dans le numéro 28 deQuestion de philodu mois de décembre 2022.La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici un ouvrage qui mérite vraiment le détour : je ne sais pas si c’est une ouverture pour demain, mais c’est tout du moins, un livre pour le temps présent. C’est une somme, une Bible : l’intelligence, l’humanité, l’existence y sont abordées de manière moins étriquée que d’habitude. Ses deux auteurs m'ont accordé un entretien, et je jubile déjà de tout ce que je trouve de réponses à mes questionnements, courant sur ces 15 dernières années, à la fois dans leur merveilleux livre, et dans leurs réponses. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre, puis dans le numéro 28 de Question de philo du mois de décembre 2022. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici un grand entretien sur le néoféminisme et ses totems, « culture du viol », « emprise », « shoahtisation », « violences systémiques », et j’en passe. Sabine Prokhoris, normalienne, agrégée de philo et docteur ès lettres « mention » philosophie, et aussi psychanalyste, fait une étude référencée et approfondie, mais juste de ce mouvement féministe et intersectionnel devenu totalitaire, dans son livre Le mirage Metoo. Je l'ai rencontrée chez elle, pour faire un bilan, car la situation est désormais alarmante. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les « Nouveaux Réacs » vous indignent ? Les « Nouveaux Réacs » vous cassent les pieds ? Les « Nouveaux Réacs » vous mettent en colère ? Et si les « Nouveaux Reacs » étaient tout simplement les Nouveaux Modernes ? Cette tribune est parue dans la revue Entreprendre, puis dans le numéro 26 de Question de philo du mois de juin. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Philippe Sollers a couvert 50 ans de littérature française. Je l'ai découvert sur le plateau d'Apostrophes, alors qu'il présentait son roman Femmes. Roman que j'ai lu alors que j'étais à peine en âge d'en comprendre les enjeux. Captivé par ce texte, qui a changé mon regard sur les femmes et la société française, jusques sur l'Occident, j'ai lu quasiment tous ses livres pendant au moins 20 ans. Je me souviens du portrait au vitriol que Michel Houellebecq lui consacra dans Les Particules élémentaires. Voici le mien. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Cherchez la femme ! Alors que le mouvement néo-féministe sévit à l'intersection des mouvements transgenre et indigéniste, je montre dans cette tribune un télescopage malheureux, avec pour conséquence la naissance d'une nouvelle génération, filles et fils de Babel. Ma tribune parue dans le site du magazine Entreprendre et dans Question de Philo, n°27, de septembre 2022.Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
C’est le ministre de la Justice d’alors, Rachida Dati, lors de la remise au récipiendaire des insignes de Commandeur dans l’Ordre National du mérite, qui souligna combien Claude Rodhain est un personnage atypique. Dessinateur, technicien, ingénieur, Conseil en propriété industrielle, avocat, romancier, l’itinéraire de Claude Rodhain ne cesse d’étonner. Son parcours, il l’a raconté dans un premier ouvrage Le destin bousculé, paru en 1986 chez Robert Laffont. L’éditeur écrira d’ailleurs de sa main : « Rage au cœur, pieds en sang, cœur à la dérive, il enjambe les montagnes accumule les succès, force la réalité à rejoindre la fiction, avec toujours, ce désir fou : impressionner, conquérir cette mère qui l’a abandonné. » Énorme succès. Depuis, Claude Rodhain n’a de cesse d’écrire. Voici un roman qui se place au cœur de l’actualité. Préfacé par le cinéaste Patrice Leconte, il raconte l’histoire d’une enfance ravagée par le viol. Je suis allé à la rencontre de l’auteur. Compte-rendu. Cet entretien a paru dans le site de la revue Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.