En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le choix des mots n’est jamais un hasard. Lorsqu’Emmanuel Macron, pendant la crise sanitaire du Covid, fit plusieurs fois référence au mot « guerre », les choses semblèrent progressivement claires ; désormais, en employant le verbe « réarmer », on comprend que la conjuration de l’effondrement du pays devient un combat de tous les instants. Cette tribune a paru dans le site du magazine Entreprendre.
Le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne, Michel Maffesoli, que j’avais rencontré précédemment pour parler de l’élite pressentant sa fin et agitant les peurs d’un État-Léviathan, revient avec un pamphlet, Le Grand Orient. Les lumières sont éteintes, (Guy Trédaniel, 2023), qui se présente à la fois sous la forme d’un solde de tout compte, mais aussi d’une charge violente contre la transformation progressive d’une des plus grandes obédiences de France. Celui qui en fut le membre durant 50 ans, accuse le Grand Orient, d’avoir éteints les lumières, en passant d’une quête spirituelle à des problèmes politiques et sociétaux éteignant les lumières, ou plutôt les Lumières, celles de l’universalisme et de la liberté de penser, pour leur préférer les nouveaux problèmes propres au « politiquement correct » de notre époque, comme le wokisme par exemple. Ce fut l’occasion de revenir sur quelques grandes questions métaphysiques et spirituelles qui pourront éclairer nos temps bousculés. Cet entretien est paru dans le numéro 32 de Question de Philo.
Le docteur Laurent Sedel (né sous le nom de Laurent Geoffroy), utilise ce nom pour la première fois pour écrire son histoire dans ce livre), intitulé Petite histoire d’un juif français, et sous-titré « Résurrections » (paru aux éditions de L’Harmattan en 2022). Chirurgien orthopédique tombé gravement malade, et ayant subi une greffe de foie, le voilà dans la peau d’un patient. Cette résurrection, tel qu’il l’appelle, et qui peut s’entendre comme une guérison inattendue, ou comme le retour de la mort à la vie dans un contexte plus mystique, nous fait irrémédiablement penser à la résurrection du Christ. Juif de naissance, Laurent Sedel prend alors la plume sous son nom d’origine, né d’une mère nommée Sarah, qui parvient à miraculeusement échapper aux griffes des Nazis, et accouche d’un fils né sous X, appelé Laurent Geoffroy, et non Sedel. Nous sommes alors en 1943. C’est l’attachée de presse de Laurent Sedel qui m’a contacté, pour m’envoyer son livre et le rencontrer. Or, si j’ai accepté, c’est précisément parce que le médecin et écrivain Laurent Sedel/Geoffroy, tel docteur Jekyll et Mister Hyde, est plus qu’intéressant, il est énigmatique et iconoclaste. Nourrissant à la fois l’ambiguïté et le mystère, condamnant l’antisémitisme d’un Soral ou d’un Dieudonné, mais s’attaquant au détournement historique opéré par les grandes figures de la Shoah, Claude Lanzmann et Élie Wiesel, il ne fait pas toujours bonne presse dans la communauté juive, et on peut le comprendre. Censuré pour un article sur Sarah Halimi, Sedel, par la bouche de Geoffroy, accuse Lanzmann et Wiesel de défendre le repli sur soi et le communautarisme. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Cette recension parue dans la livraison n° 40 de Livr'arbitres. Elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Parmi les néoféministes, il faudra se pencher au moins sur deux figures majeures : Sandrine Rousseau et Alice Coffin. Commençons par la première. De Sandrine Rousseau à Sardine Ruisseau (sa parodie sur Tweeter), quelle différence réelle ? Qui inspire l'autre ? Si la Madone des barbecues fait régulièrement parler d'elle, il ne faudrait pas oublier que porter le nom d'un philosophe ne fait pas de ses slogans des pensées de haute volée pour autant. Ma tribune parue dans le site du mensuel Entreprendre et dans le n°43 de l'Événement Magazine. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qui est Eric Zemmour ? Est-il fasciste ? Est-il d'extrême droite ? Pour certains, c'est le diable incarné, l'expression parfaite du malin, du rejet de l'altérité, pour d'autres c'est une sorte de sauveur, l'incarnation du retour à l'ordre moral. Mais qui le connait vraiment ? J'ai pu constater, en jetant une oreille par-ci par-là, que les perroquets savent presque chanter, quand il s'agit de chanter l'hallali, que d'autres voient des « de Gaulle » partout ! Contre les idées reçues, j'ai tenté de faire un point sur les idées et l'idéologie de l'homme politique. Ma tribune parue dans le site du mensuel Entreprendre,et dans le numéro 43 de L'Événement Magazine. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les « Nouveaux Réacs » vous indignent ? Les « Nouveaux Réacs » vous cassent les pieds ? Les « Nouveaux Réacs » vous mettent en colère ? Et si les « Nouveaux Reacs » étaient tout simplement les Nouveaux Modernes ? Cette tribune est parue dans la revue Entreprendre, puis dans le numéro 26 de Question de philo du mois de juin. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici une longue étude que je propose sur l'oeuvre de Michel Houellebecq. Parue dans le site du magazine Entreprendre, elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Tout le monde connait les méthodes de l'extrême-gauche : faire taire l'adversaire par tous les moyens, dissoudre le peuple s'il pense mal, entendez s'il ne pense pas comme « l'extreume-gôche ! » Aymeric Caron vient de nous en donner une nouvelle preuve magistrale. Ma tribune parue dans le site de la revue Entreprendre. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Jeu de Nupes, jeu de dupes. Nous vivons une époque étrange et dangereuse. La percée de cette gauche idéologique et dogmatique face à la droite la plus bête du monde, fait craindre l’accouchement de l’immonde. Voici ma tribune inspirée de ces temps d’urgence absolue et parue dans la revue Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dominique Motte est suisse par sa mère et français par son père. Durant de nombreuses années dans les affaires, avant d’être consultant, il rachète l’IFOP en 1988. Homme de terrain et d'engagements, sa connaissance du monde des affaires et des enjeux législatifs lui ont inspiré des milliers de notes afin d’établir et réfléchir au meilleur modèle démocratique. Serait-il français ? Américain ? En réalité non, le seul exemple qui l’emporte à ses yeux et l’exemple suisse. De la démocratie en Suisse (La Route de la soie, 2021) est un ouvrage qui se présente comme un dictionnaire et qui nous instruit sur un modèle démocratique que la France serait bien inspirée de copier... Je l’ai rencontré dans un restaurant du XIVe arrondissement de Paris. Il en est ressorti cet entretien qui est paru dans Boojum. Il est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Jean-Baptiste Giraud est un journaliste spécialisé dans l’économie. Pendant un temps, présentateur de la matinale sur BFM (1995-2003). Aujourd’hui, intervenant régulier sur les plateaux de CNews, ce fondateur du journal gratuit l’Économie matin en 2004, a réalisé un livre édifiant, avec la collaboration de Jacques Bichot, économiste, professeur des universités, membre honoraire du Conseil économique et social, dans lequel ils montrent que la France n’est pas bien loin de l’effondrement général. Proche de la paralysie, de l’engorgement économique, de l’ensauvagement. Grâce à ce document fouillé, argumenté, on comprend que les urgences de notre pays devront être prises en compte par les candidats aux élections présidentielles de 2022. J’ai eu l’occasion de rencontrer ce journaliste et romancier. Je remercie David Serra, fondateur et directeur des éditions Ring, et Loïc di Stefano, responsable d’édition, d’avoir favorisé cette rencontre. Cet entretien est paru dans Boojum. Il est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Le 24 février 2022, à 5 heures du matin, les premières balles tirées par l'armée russe en Ukraine ont définitivement déchiré le rideau de la fin de l'histoire, et cette thèse du philosophe américain Francis Fukuyama, tirée d'un essai du même nom, publié en 1992 et identifié comme l'un des essais les plus importants de la fin du xxe siècle, a définitivement vacillé au point de laisser place à un tout nouveau paradigme. Inspiré par les thèses d'Alexandre Kojève sur la « fin de l'histoire », Francis Fukuyama pensait que la fin de la guerre froide marquait la victoire idéologique de la démocratie et du libéralisme (concept de démocratie libérale) sur les autres idéologies politiques, suite notamment à la chute du Mur, la dislocation du bloc de l'Est, qui allaient entraîner d'importants troubles. Si pourtant, la fin de l'Histoire ne signifiait pas, selon Fukuyama, l'absence de conflits, mais plutôt la suprématie absolue et définitive de l'idéal de la démocratie libérale, lequel ne constituerait pas seulement l'horizon indépassable de notre temps mais se réaliserait effectivement en éliminant tout risque de nouvelles guerres en Europe, de l'ampleur des guerres de 14-18 ou de 39-45, l'idée même d'une 3ème guerre mondiale devenait impensable. Pourtant, la Russie de Poutine, et son offensive en Ukraine, commencée le 24 février 2022, signa un tournant historique, qui a forcé l'histoire à reprendre manu militari du service. Ma tribune dans l'Ouvroir.
Avocat, intervenant régulier sur la chaîne CNews, notamment dans l’émission de Pascal Praud, Gilles-William Goldnadel, auteur entre autres du Nouveau bréviaire de la haine (Ramsay, 2001) et de Réflexions sur la question blanche, (éditions Jean-Claude Gawsewitch, 2011), revient sur une grande question de notre temps : les antifascistes ont-ils changé de camp ? Sont-ils toujours les garants de la paix et de la concorde et peuvent-ils toujours prétendre incarner le barrage entre la haine de l’autre et le vivre-ensemble ? Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je m’étais fait la promesse de ne jamais recenser un livre de l’éditorialiste et polémiste Éric Zemmour, puisque ses essais étaient surtout des pamphlets éphémères, destinés aux grosses ventes de librairies, – du moins le crûs-je longtemps. Pourtant, la parution de son ouvrage La France n’a pas dit son dernier mot, aux éditions Rubempré, qu’il a auto-édité, ajouté à sa potentielle candidature aux élections présidentielles, en fait un personnage atypique dans le paysage politique français. Comment alors, ne pas écrire sur ce transfuge du journal du soir Le Figaro, dans une campagne électorale qui ne présageait rien de bien original ? Comment ne pas aborder cette résurgence du trumpisme dans le paysage français ? Voici donc un essai qui déplore la défrancisation de la France, et pose un constat édifiant sur le déclin de notre pays. Cette recension est d'abord parue en exclusivité dans l'Ouvroir,puis dans la revue en ligne Boojum.