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wokisme

  • Le péril Woke

    On entend dire dans la presse (on dira plutôt de gauche) que le wokisme est un humanisme. Je pense tout le contraire. Le wokisme est un péril, et sa révolution culturelle n’est pas une révolution morale, mais une purge culturelle de très grande ampleur. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme. Je le fais dans cette nouvelle tribune, poussé par une nouvelle actualité dans « l’affaire Sylvain Tesson », qui est parue dans Entreprendre. À lire et à partager. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.

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  • Entretien avec Michel Maffesoli. La perte de l’idéal maçonnique

    Le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne, Michel Maffesoli, que j’avais rencontré précédemment pour parler de l’élite pressentant sa fin et agitant les peurs d’un État-Léviathan, revient avec un pamphlet, Le Grand Orient. Les lumières sont éteintes, (Guy Trédaniel, 2023), qui se présente à la fois sous la forme d’un solde de tout compte, mais aussi d’une charge violente contre la transformation progressive d’une des plus grandes obédiences de France. Celui qui en fut le membre durant 50 ans, accuse le Grand Orient, d’avoir éteints les lumières, en passant d’une quête spirituelle à des problèmes politiques et sociétaux éteignant les lumières, ou plutôt les Lumières, celles de l’universalisme et de la liberté de penser, pour leur préférer les nouveaux problèmes propres au « politiquement correct » de notre époque, comme le wokisme par exemple. Ce fut l’occasion de revenir sur quelques grandes questions métaphysiques et spirituelles qui pourront éclairer nos temps bousculés. Cet entretien est paru dans le numéro 32 de Question de Philo.

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  • Depardieu, un corps rabelaisien au pays des Woke

    On ne trouve pas plus binaires que les wokistes : soyez des Élus de notre nouvel ordre moral, sinon vous serez les Damnés. Dernière cible en date : Gérard Depardieu. Condamné à un procès médiatique sans appel et une cabale populaire moyenâgeuse, suite au documentaire essentiellement à charge de « Complément d’enquête » (qui refuse de produire les images incriminées à ceux qui les demandent) on a assisté en direct à l’assassinat d’un homme et à la lâcheté et la haine des « commissaires aux mains propres », commissaires politiques qui confisquent systématiquement le débat au nom du Bien absolu (le leur !) et près à tout pour en découdre, refusant à l’acteur et icône déchue tout autre forme de procès que le tribunal médiatique et l’exécution publique. C’est dans ce contexte, et essentiellement dans ce contexte, que j’ai décidé de défendre Gerard Depardieu, par cette tribune parue dans le site du magazine Entreprendre et dans Journal de France, n°98, février 2024.

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  • Entretien avec Michel Maffesoli « Je m’attache à montrer que l’époque moderne est achevée »

    Le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne vient de publier deux ouvrages aux éditions du Cerf, Le temps des peurs (2023) et Logique de l’assentiment (2023) dans lesquels il propose une réflexion profonde sur l’époque d’instabilité grandissante que nous vivons à l’heure actuelle, démontrant que l’élite, qui pressent sa fin, agite les peurs d’un État-Léviathan, tandis que coincée dans la modernité qui s’achève, elle se crispe sur ses valeurs mourantes, accusant le peuple qui ne se reconnait plus dans celles-ci, de mal-penser. Wokisme, complotisme, hygénisation de la société, théâtocratie, société liquide sont les outils de l’instrumentalisation des peurs organisée par les élites, tandis que le peuple recherche l’enracinement, en préférant la tradition, le sacré, le local, etc. Ce grand entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, dans le n°30 de Question de Philo de juin 2023, et dans le n°42 de Livr'arbitres. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).

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  • Pourquoi Macron a-t-il abandonné la philosophie pour prendre le pouvoir politique ?

    La question peut surprendre, surtout lorsqu’on sait que les médias nous l’ont « vendu » comme un philosophe. Si l’on écoutait d’ailleurs les commentateurs (courtisans) ce n’était pas moins que Platon qui passait la porte de l’Élysée, en 2017, sous prétexte que le jeune énarque élu, avait soutenu un mémoire de D.E.A. de philosophie, et qu’il avait aidé le phénoménologue Paul Ricœur, dans le travail de son dernier ouvrage, en lui récupérant les livres qui lui manquaient à la Bibliothèque nationale. Les journalistes ont toujours été très forts pour faire de la mayonnaise avec des œufs durs ! Cet article a été écrit à quatre mains avec Emmanuel Jaffelin, philosophe, essayiste, et auteur de Célébrations du bonheur, paru chez Michel Lafon (dont j'ai eu l'occasion de parler dans ces pages.) Cet article est paru dans la revue Entreprendre. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.

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