Pour faire suite à la disparition de l'auteur du polar millénariste Le Racine du mal, je republie ici l'article que je lui avais consacré dans Le Journal de la culture en 2005 pour son Cosmos inc.
Maurice G. Dantec : écrivain rock, écrivain culte pour certains, cyber-auteur, romancier de destruction massive, fou délirant, chrétien déviant, punk-anarcho-réactionnaire, était largement inspiré de ses maîtres : Duns Scott, Saint Thomas d’Aquin, Frédéric Nietzsche, Ernest Hello, Joseph de Maistre, Léon Bloy, pensant, et dialectisant avec le monde et ses éléments.
En 1993, il avait publié La sirène rouge, en 1996, Les racines du mal, en 2000, Le théâtre des opérations, 2003, Villa vortex. Puis il s’est mis à être de plus en plus seul. Cette solitude, il la devait à une exigence de fer, et surtout, des textes de plus en plus hermétiques, opaques, ainsi que des prises de positions souvent malheureuses. Revenu au roman policier de ses débuts Les résidents paru aux éditions Inculte ; il prophétisait la mort rapide du monde occidental.
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Maurice G. Dantec : Mega-Machine(s)
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Michel Onfray est-il une imposture ?
Michel Onfray est surmédiatisé, surexposé, sur-représenté. Sur tous les fronts depuis dix ans, au point de déclencher des foudres de haine, comme le Contre Onfray d’Alain Jugnon qui est un véritable procès à charge.
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Réflexions nocturnes sur Maurice G. Dantec, cet écrivain en avance sur les haines de son temps
Ça fait plusieurs mois que j’ai en tête cette réflexion de Juan Asensio sur e-torpedo à propos de Dantec : « Dantec se moque des crachats ou plutôt, il les accepte. Il a raison et surtout, je vais faire cette confidence à ses lecteurs : il ne craint absolument rien. »
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