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Nathan Devers est philosophe et écrivain. Il est l'auteur de quelques romans et d'un essai autobiographique Penser contre soi-même (Albin Michel - Prix Cazes 2024) qui m'a interpelé. Décryptage pour la revue Le Contemporain.
Le destin de la littérature sera-t-il bouleversé par l'arrivée des I.A. ? Houellebecq en a déjà fait les frais. Cette tribune a paru dans Le Contemporain.
« Un livre qui [nous] rendra ivre de le lire » ; ainsi Emmanuel Jaffelin présente-t-il le dernier ouvrage de Marc Alpozzo, Galaxie Houellebecq (et autres étoiles), dont il nous offre ici une « brève présentation ».
Le hasard fait bien les choses. Je relisais le premier et sublime roman de Marien Defalvard lorsque j'ai été informé d'un étrange fait-divers à son endroit. L'occasion de m'en faire l'écho tout en le mêlant à sa littérature.
Il n’est pas facile de rencontrer Sylvain Tesson. J’ai bien essayé. Mais à peine avait-il foulé le sol français qu’il était déjà reparti. Sylvain Tesson, c’est l’auteur du Petit traité sur l’immensité du monde (L’équateur), Dans les forêts de la Sibérie (Gallimard) ou encore Géographie de l’instant (Pocket). L’homme n’est pas simplement un voyageur, c’est un marcheur, un nomade, un évadé du monde des hommes.
Lorsqu’on est la petite-fille d’un grand écrivain de romans noirs, l’excellent Thomas Narcejac, du duo Boileau-Narcejac, il arrive que l’on ait dans le sang le don et le talent de ce grand-père. C’est le cas d’Hélène Rumer qui signe un roman noir à caractère psychologique, Mortelle petite annonce. Rencontre.
Est-il possible d’écrire et de publier aujourd’hui, un roman qui se veut une ode au plaisir sensuel, une ode au plaisir de la liberté, à travers le personnage d’une femme libre, et qui ose ? C’est du moins le pari de Bernard Méaulle, ancien patron de presse, qui sort ces jours-ci son deuxième roman, Un si brûlant secret (La route de la soie, 2023). Il raconte l’histoire ébouriffante d’une croqueuse d’hommes qui marchande avec le ciel. Son parcours mystico-érotique, brisant les codes et tabous de la bien-pensance de notre époque, vaporise à haute dose un parfum de féminin qui met à terre les vapeurs toxiques du néoféminisme. Rencontre... Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre,et dans le n°30 de Question de Philo de juin 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Alexandre Arditti est un curieux personnage. Journaliste et éditeur de presse dans les loisirs et le voyage, il publie ces jours-ci son second roman, un polar moderne, qui récupère les méthodes du genre pour les subvertir et donné une critique sociale sans concession sur notre monde moderne ainsi que sur l'héritage des figures dont notre époque s’inspire largement. Rencontre.
Je propose depuis aujourd'hui un recueil d’articles et d’entretiens qui regroupent vingt ans de publications dans diverses revues littéraires. Ce livre ne se présente nullement comme une analyse d’expert de l’œuvre de Michel Houellebecq. C’est plutôt un panorama subjectif et amoureux de la littérature. En mêlant de nombreuses voix, au-delà des clivages politiques et des diverses chapelles, l’objet de cet ouvrage est d’arpenter des univers aussi particuliers qu’uniques, avec l’ambition à peine voilée de réhabiliter l’écriture dans un seul objectif : questionner ses limites, tout en interrogeant le statut de l’écrivain de nos jours. En librairie le 10 mai 2024.
Sarah Bernhardt (1844-1923) n’était pas seulement comédienne, elle était aussi peintre et sculptrice. Elle a d’ailleurs sculpté le buste d’Edmond Rostand (1868-1918), qui a depuis disparu. Thomas Sertillanges, spécialiste du dramaturge et poète français, s’est mis en tête de le retrouver. S’en suit un très long voyage qu’il raconte dans un livre À la recherche du buste perdu d'Edmond Rostand sculpté par Sarah Bernhardt (et autres représentations du poète) chez Le Sémaphore (2023). Il inaugurera, sous le haut patronage de l’Académie française, et en présence d’Anne Hidalgo, le buste d’Edmond Rostand, qui sera la réplique de celui sculpté par Sarah Bernhardt, une œuvre de Patrick Berthaud, le mercredi 28 juin 2023, à la place du Général Catroux, dans le XVIIe.
Le mercredi 10 avril 2024 a eu lieu la remise du Prix Cazes, à la Brasserie Lipp, Boulevard Saint Germain, Paris. Ce fut le 88e anniversaire de ce prix très prestigieux, fondé en 1935 par Marcelin Cazes. Et c’est l’écrivain et philosophe Nathan Devers qui a été récompensé pour son livre Penser contre soi-même (Albin Michel, 2024). L’occasion d’interroger un membre du jury, qui n’est autre que l’écrivain Nicolas d’Estienne d’Orves.
Le jeudi 6 avril 2023 a eu lieu la remise du Prix Cazes, à la Brasserie Lipp, Boulevard Saint Germain, à Paris. Ce fut le 87e anniversaire de ce prix très prestigieux, fondé en 1935 par Marcelin Cazes. L’occasion d’interroger un membre du jury, qui est aussi libraire. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvoir.
Depuis déjà de longues années, Christopher Gérard tient un journal de bord de ses lectures, qui sont pour le moins éclectique, et on ne peut que l’en féliciter. Depuis déjà des décennies, la gauche culturelle a verrouillé le débat littéraire en imposant ses codes, ses règles de morale et ses thèmes. La littérature étant devenue le champ de bataille des chapelles idéologiques, avec ses bons et ses mauvais samaritains, les romans que l’on doit absolument lire et ceux qui ne méritent que censure et quolibets. C’était d’ailleurs le sujet de son précédent ouvrage Quolibets paru en 2013, et réédité par les éditions La Nouvelle Librairie, augmenté du double des textes. Parmi les nobles voyageurs, comme aime les appeler l’auteur de ce beau livre, on trouve surtout des parias et des exilés de la littérature française, – que quelques libraires préfèrent appeler « francophone » pour paraître plus « inclusifs ». Bien sûr, les lectures de Christopher Gérard ne s’en tiennent pas à l’hexagone, et sa culture littéraire, plurielle et ouverte sur l’autre, mêle des textes de catégories bien différentes. Ce sont donc des voix singulières, qui honorent les lettres et les idées, qui sont plurielles et souvent indisciplinées, loin des romans de pacotille, souvent idéologiques, souvent moralistes que notre siècle produit à présent, comme si la littérature n’avait jamais été dissidente, révoltée, subversive. Il est à noter qu’au pays des Woke, ces indignés permanents qui font de leur éveil à la discrimination un commerce lucratif et un prétexte à l’élimination systématique, ce carnet de notes paraît exhaler une fraîcheur particulière : celle de la liberté ! Cet entretien m'a été demandé par la revue Livr'arbitres. Il est paru dans le n°45. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Philippe Sollers nous a quittés en 2023. Écrivain controversé, autant aimé qu’haï, il nous laisse une œuvre immense. Pascal Louvrier revient sur une histoire de la littérature française à la fois passionnante et romanesque, à l’image du personnage qui a marqué les cinquante dernières années médiatiques et littéraires de la deuxième moitié du XXe siècle. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre et dans Question de Philo.
L'écrivain et philosophe Rémi Soulié a fait paraître un livre sur Frédéric Mistral, célébrant un grand écrivain aujourd'hui oublié, par la presse littéraire mais aussi la majeure partie des professeurs de lettres. Frédéric Mistral, probablement parce qu'il a consacré sa vie et son œuvre à valoriser la culture de sa Provence natale, n’a plus l’écho qu’il mérite aujourd’hui, alors même qu’il était jadis considéré comme un des plus grands écrivains de son époque. On ne peut que saluer, donc, ce petit ouvrage qui respire la générosité et le goût des lettres. Il serait peut-être bon de noter également, que Mistral aura été le premier écrivain à recevoir le prix Nobel de littérature en 1904, pour une œuvre en langue régionale. Il est donc bon de le savoir ressuscité par un très beau livre paru aux Éditions de la Nouvelle librairie, et par une plume affûtée. Rencontre.
Parmi les quelques noms de grands écrivains de notre époque, de Moralistes pour notre temps, qui n’occupent pas tout l’espace médiatique et merdique, étriqué et étron, mais qui écrivent dans le silence de la littérature, pour les générations futures, pour les temps prochains (qui se moqueront allègrement des temps présents), je citerai bien volontiers Luc-Olivier d’Algange, qui écrit dans la grande tradition des Moralistes du dix-septième siècle, et construit patiemment, depuis 1981, une œuvre poétique et philosophique de tout premier plan. Aphorismes, formes courtes, ces textes qui forment à eux seuls une petite sagesse pour notre temps, nous donneront certainement la force d’affronter la confusion et l’indistinction qui sont les nouvelles valeurs d’une époque en détresse. Cet entretien est paru dans le n°44 de Livr'arbitres. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Livr'arbitresm'a commandé cette analyse. Elle est parue dans la livraison numéro 42, du mois de juin 2023. Elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Thomas Morales est une voix importante dans le paysage français. Auteurs de livres remarqués, notamment Éloge de la voiture. Défense d’une espèce en voie de disparition et Un été chez Max Pécas, signant par ailleurs des tribunes régulières dans Le Figaro, il revient avec un livre marquant, Monsieur Nostalgie (Héliopoles, 2023), sorte de requiem pour la France, sa langue, sa culture, son bon goût, son art de vivre. Tout autant un plaidoyer pour un pays rayonnant qu’un récit mélancolique face à ce qu’il est devenu, ce texte est à la fois brillant et subtil, et Thomas Morales, nous y livrant ses impressions, ses commentaires sur notre Patrie, nous révèle également son univers très particulier. La France, était-ce mieux avant ? Réponse dans cet entretien mené à bâtons rompus. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre.
Je note un défaut majeur chez nos contemporains : le pavlovisme ! En me faisant l’écho du livre de Romaric Sangars La dernière avant-garde. Le Christ ou le néant (Cerf, 2023), qu’ila eu la gentillesse de m’adresser à sa sortie, en citant sa thèse la plus importante et la plus essentielle pour un esprit qui réfléchit, et qui en se contente pas seulement d’aller bêler avec ses congénères suivistes (qui ne comprennent rien à leur propre pensée, pensée d’ailleurs qui ne pense pas !), à savoir, face à l’urgence de l’époque, le choix est binaire : le Christ-roi ou le néant, je sais déjà que les remarques seront acides, ironiques ou encore méprisantes. J’ai envie de dire à ces gens-là : lisez ! instruisez-vous ! Réfléchissez ! Votre monde est déjà mort ! J’ai donc eu la chance de recevoir ce livre, écrit par un vrai écrivain de notre époque (il en reste, en effet !) dont je connaissais déjà la réputation, et au milieu de la monotonie et de la médiocrité masturbatoire de la création ou de la réflexion de notre piètre temps, j’ai trouvé un souffle, un cap, une révélation, une dynamique spirituelle qui nous extirpe du chaudron de bégaiements suivistes qui remplissent notre modernité presque éteinte. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.