Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les boites des bouquinistes sur les quais

Thomas Morales, cet hussard moderne, héritier d'un sentiment de nostalgie inaltérable nous revient avec un livre sur les boites des bouquinistes et plein de souvenirs. Une recension qui a paru dans Livr'arbitres.

Capture d’écran 2024-10-23 à 18.04.34.pngThomas Morales, écrivain prolifique, qui s’est spécialisé dans la nostalgie et le souvenir, décide de « classer ses affaires », de « mettre de l’ordre dans sa nostalgie ». Son récit, Les bouquinistes qui vient de paraître aux éditions Héliopoles, débute sur un de ces événements loufoques qui font notre quotidien aujourd’hui : le projet de déplacer les bouquinistes le temps des Jeux olympiques de Paris. Idée d’autant plus curieuse que « ce que la ville a de plus fragile, folklorique et charnellement émouvant est contenu dans ces boites [...] dernier refuse avant l’inventaire, dernier lieu de résistance face à un univers marchand conquérant », écrit l’auteur.

L’occasion pour Thomas Morales de nous emmener avec lui dans son musée imaginaire. Racontant ce qu’il a trouvé dans ces boites, de la Brigandine « ces productions littéraires d’un autre temps », Colette, Courteline, chez qui « l’individu lambda devient [...] la mascotte des tortionnaires », Jean Dutourd, Ennio Flaiano, les bandes dessinées, les disques, Carlos, Trenet, Julio Igliesias, Mort Schuman. Les films, Aldo Maccione, Rocky, Madame Claude. Bref, vous l’avez compris, les malles à souvenirs de cet écrivain sont débordantes de nostalgie intelligente, populaire, de ce qui autrefois plaisait aux foules sentimentales qui n’étaient pas encore trop attachées à leur image, et qui n’étaient pas endoctrinés par une pensée progressiste hostile à ce qui faisait peuple. Thomas Morales assume ses goûts, kitch parfois sans jamais être vulgaires, mais qui ferait dire qu’il est un « boomer », ce vilain mot anglais, employé souvent par des crétins ou des petits-pieds, et qui est l’autre mot pour nommer les nostalgiques d’une époque heureuse.

Écrire un commentaire

Optionnel