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Entretien avec Christian de Moliner. « Nous avons une juxtaposition entre islamistes et gauchiste mais pas un mélange »

Le regretté éditeur Pierre-Guillaume de Roux nous a quittés récemment, le 11 février 2021. Parmi ses dernières parutions, le roman de Christian de Moliner La croisade du mal-pensant, qui aurait pu résumer, en très grande partie au moins, l’itinéraire de cet éditeur, fils de l’écrivain et éditeur lui-même Dominique de Roux. Ce roman de Christian de Moliner, qui a également publié La Guerre de France (2018) et Islamisme radical. Comment sortir de l’impasse (2019) déjà chez PGDR, est ultra-contemporain et a une résonance forte avec l’actualité immédiate, notamment la tragique décapitation de l’enseignant Samuel Paty. Fresque lucide, roman des conflits générationnels, critique de l’idéologie militante des « racisés ». J’ai souhaité en savoir plus. Pour le numéro 34 de Livr'arbitres, j'ai rencontré l'auteur, qui a gentiment accepté de répondre à mes questions. Je porte désormais cet entretien à votre connaissance, en le rendant accessible dans l'Ouvroir

 

 

croisade.jpgMarc Alpozzo : Votre personnage Samuel Meiersohn est un professeur d’université désabusé et presque retraité. Aussi, révolté contre son université qui ferme les yeux sur des réunions d’étudiants « racisés » qui veulent créer un espace sans blancs, au nom du rejet du « privilège blanc », on va suivre sa croisade surréaliste contre une administration démissionnaire et une société française de plus en plus passive face à la montée de ce nouvel extrémisme. Quand on lit les premières pages de votre roman, on ne peut s’empêcher de penser à Michel Houellebecq. Il est vrai que l’on aurait été en droit d’attendre un roman sur le sujet de la part de cet auteur qui a toujours été très lucide sur ces dangers sociétaux contemporains. Or, il semble que ce livre ne soit pas d’actualité. Pensez-vous que seuls des auteurs classés à l’« extrême droite » désormais peuvent s’autoriser à aborder ces thèmes très conversés aujourd’hui ?

 

Christian de Moliner : Michel Houellebecq va peut-être s’emparer de ce sujet, dont l’émergence est encore récente. Les premières alertes sur ce phénomène préoccupant se sont déroulées dans les années 2017 et 2018, mais l’explosion de ces comportements problématiques se situe en 2020 avec Black Lives Matter ; nous avons atteint l’an dernier un sommet malheureusement provisoire dans le délire sociétal. On en est arrivé à licencier aux États-Unis des personnes dont les opinions, sans être extrémistes ou racistes, ne sont pas conformes à la doxa bien-pensante. C’est effroyable pour la démocratie. J’ai bon espoir que Michel Houellebecq dénonce ces dérives racialistes dans un roman, avec son style qui est inimitable et que, bien entendu, je n’imagine pas avoir égalé. Nous verrons en fin d’année ou l’an prochain. Il faut lui laisser le temps d’écrire un livre sur ce thème. Je réfute totalement l’étiquette « auteur d’extrême droite ». Je suis conservateur et je crois à la démocratie et à l’égalité entre les êtres humains.  Plaquer un label « extrême droite » qui pour beaucoup est infamant (mais pas à mes yeux, chacun est libre de ses opinions) sur toute personne qui rue dans les brancards et rejette l’idéologie dominante est un procédé systématique et, malheureusement efficace pour stériliser tout débat. On ne discute pas avec des fascistes, on ne regarde pas leurs arguments : on les dénonce et on les éjecte du débat public. On les efface. Néanmoins, je pourrais répondre à votre question : oui, par le jeu de l’intolérance des « bien-pensants » seuls les auteurs qu’ils classent à l’extrême droite peuvent aborder ces thèmes puisque le simple fait d’évoquer ce problème vous colle aussitôt cette étiquette imméritée et vue comme infamante par « le camp du Bien ».

 

M.A. : Votre personnage est au soir de sa vie, mais, à la lecture de votre roman, on a aussi le sentiment que cette bataille est peut-être sa dernière, mais la plus importante cependant, parce que probablement la plus urgente avec le basculement irréversible de la société française dans une autre forme de société, racialiste, anti-blanc, violente et xénophobe. Pensez-vous que les antiracistes d’hier sont les racistes d’aujourd’hui, et comment expliquez-vous une évolution aussi négative de notre société française, qui a pourtant toujours été ouverte et tolérante vis-à-vis de la diversité ? Pensez-vous que c’est la revanche du colonisé sur le colon d’autrefois ?

 

C.M. : Oui l’antiracisme est un racisme qui, j’assume la portée de mes mots, est aussi délétère que l’antisémitisme. Attaquer sans cesse les blancs, leur reprocher tout et n’importe quoi, vouloir les exclure de certains lieux ou de certaines réunions est un comportement raciste qui devrait être condamné comme tel par les tribunaux. Parler de revanche du colonisé sur le colon n’a à mes yeux aucun sens. Si on emploie ces termes, on justifie la posture racialiste, on lui fournit des excuses. Si on excepte les pays d’Afrique du Nord, les colons n’ont jamais dépassé au total 100 000 personnes et tous loin de là n’étaient pas des exploiteurs. Leurs descendants sont peu nombreux. Les pieds-noirs qui habitaient en Algérie, en Tunisie ou au Maroc, étaient avant tout des personnes simples, qui pour la plupart ne s’enrichissaient pas au détriment des indigènes, mais vivaient en Afrique du Nord comme ils l’auraient fait en France. Et tout cela est terminé depuis 60 ans ! Quant à l’esclavage, 0,02 % des « Français de souche » de la métropole descendent de négriers. Et parmi les noirs qui étaient affranchis nombreux étaient ceux qui étaient eux-mêmes possesseurs d’esclaves. Nous avions affaire à un système, hélas, admis par tous et qui heureusement a pris fin en 1848. De toute façon, la culpabilité d’une personne ne se transmet en aucune manière à ses descendants. Nous ne sommes pas comptables des erreurs de nos aïeux. Il faut donc cesser de mettre en avant ces arguments anti-blancs qui sont odieux et révoltants. Non, la couleur de peau n’a aucune importance dans notre pays, non la France ne rejette pas les noirs ou les musulmans.  Il ne faut rien laisser passer et traîner devant les tribunaux tous ceux qui au nom de l’antiracisme tiennent des propos racistes.

 

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Samuel Paty est un enseignant assassiné par un terroriste islamiste,
le 16 octobre 2020 dans la commune française de
Conflans-Sainte-Honorine, située dans les Yvelines.

 

M.A. : Lorsque j’ai reçu votre roman, je l’ai lu d’une seule traite. C’est un roman très lucide, qui donne un éclairage certain sur un phénomène politique inquiétant qui est le « racialisme », importé des États-Unis, notamment grâce à cette nouvelle idéologie dominante des « racisés » et des « intersectionnels ». Votre personnage est une sorte d’anti-héros houellebecquien mais très proche de nous. Il s’étonne, se révolte et se désespère de ce que devient la société française qu’il a tant aimée, à la fois devant les trahisons de la gauche, qui est passé de la lutte des classes à la lutte des races, et qui ne veut plus que l’on désespère la mosquée, mais aussi du tapage d’une presse aux ordres, qui peut faire d’une Traoré un phénomène de société au mépris des vérités concernant son frère. Est-ce que vous pourriez dire, en paraphrasant Flaubert, « Samuel Meiersohn c’est moi » ?   

 

C.M. : Samuel Meiersohn partage nombre de traits communs avec moi. Son penchant pour l’œuvre de René Grousset et l’épopée des Croisades est également le mien. Comme lui, j’ai toujours été de droite et j’ai été confronté à la gauche dominante et conquérante. J’aurais pu faire une carrière universitaire, mais comme mon héros j’aurais dû adhérer au parti communiste pour l’emporter contre un collègue soutenu par des trotskistes. Cet épisode m’a beaucoup marqué et me révolte encore aujourd’hui. Comment peut-on distribuer des postes d’enseignants en se basant non sur la valeur des postulants, mais sur leurs opinions politiques ? La franchise universitaire est à mes yeux une horreur antidémocratique ; pour moi les postes et l’avancement des carrières devraient être du seul ressort de l’inspection générale, comme c’est le cas pour les classes préparatoires.

Samuel n’est pas déçu par la gauche à laquelle il n’accorde aucun crédit, mais par l’hypocrisie de sa hiérarchie pourtant proche de ses idées ; celle-ci « collabore » et fait tout pour éviter les incidents. Nous sommes en plein dans les accommodements dits raisonnables, mais qui cachent mal une totale capitulation. Meiersohn se révolte sans réfléchir, sans débat intérieur. Il fait ce que sa conscience lui dicte et entame sa croisade sans se soucier des conséquences, contre l’avis de ses proches. Il fait ce qu’il lui semble juste.

À voir aussi : 

Zoom - Christian de Moliner : un roman sur la guerre civile en France

 

M.A. : L’idéologie racialiste se mêle étroitement avec l’islamo-gauchisme, fortement dénoncée et en même temps niée par une partie de la gauche, mais pas toute, notamment Julien Dray qui la revendique. On a pu constater aussi, suite à la tragédie récente où ce professeur décapité par un islamiste, Samuel Paty, a fait dire à une certaine gauche en guise de réponse : « Oui, mais... » Est-ce que votre personnage porte son prénom en hommage à cette victime de la terreur islamiste ? Y avez-vous pensé au moment où vous écriviez ce roman ? Croyez-vous que l’islamo-gauchisme soit bien différent de la gauche marxiste, notamment dans ses méthodes et ses revendications ?

 

C.M. : J’ai écrit ce roman en février 2020, donc bien avant la décapitation de Samuel Paty. Je voulais pour mon héros un prénom juif, puisque son père a été élevé dans la religion de Moïse. Le terme islamo gauchisme recoupe une alliance entre des islamistes qui mettent en avant la charia et qu’on ne peut vraiment pas classer à gauche de l’échiquier politique. Ce sont des extrémistes de droite, figés dans des lois dont l’interprétation est gelée depuis quatorze siècles. À côté d’eux se trouvent de purs gauchistes dont l’idéologie n’a pas vraiment changé depuis 1968. Leur recherche de damnés de la terre, d’opprimés les a conduits à encenser les musulmans rigoristes. À leurs yeux, ils remplacent le prolétariat qui a pour une grande part été absorbé par la classe moyenne et qui a « trahi » en acceptant le capitalisme.

Nous avons donc une juxtaposition entre islamistes et gauchistes, mais pas un mélange. De même que le vinaigre ne peut fusionner avec l’huile, ces deux courants de pensée seront toujours différents. Et si les islamistes parvenaient par malheur au pouvoir, ils extermineraient leurs anciens alliés gauchistes.

Je désapprouve le slogan « lutter contre l’islamo gauchisme ». Toutes les opinions sont tolérées en France sans aucune exception. C’est la grandeur de la démocratie. On peut donc, si on le souhaite, être islamiste ou gauchiste. La seule limitation à cette liberté est l’interdiction de paroles racistes, d’injures, de menaces ou d’actes antidémocratiques. En revanche, lutter contre l’intolérance des islamo gauchistes est impératif. Il est inadmissible qu’un enseignant voie sa carrière universitaire bloquée, car il a exprimé des doutes sur les trans ou parce qu’il a protesté contre une réunion racisée. C’était le sens du combat de Frédérique Vidal au départ et elle avait pleinement raison. Malheureusement, elle a été piégée par ses adversaires qui ont feint de croire qu’elle voulait expurger l’université. Les « islamo gauchistes » sont très forts pour faire oublier leurs turpitudes et leur intolérance. Systématiquement ils prétendent que s’attaquer à leurs dérives est une agression contre la liberté d’expression.

 

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La Ministre Frédérique Vidal fait appel au CNRS pour mener
une étude du l'islamo-gauchisme et déclenche une polémique nationale

 

M.A. : Votre roman est titré La croisade d’un mal-pensant. N’est-ce pas justement faire l’aveu que ce combat est perdu d’avance, car la bien-pensance, revendiquant un Bien absolu et indéniable, aura toujours une longueur d’avance sur les mal-pensants, grâce notamment aux trahisons des clercs et des médias ?

 

C.M : La cancel culture, la bien-pensance forment actuellement la doxa dominante chez les intellectuels et dans les médias. Des journalistes notamment à France Inter oublient totalement que leurs opinions sont contestables, qu’ils ne détiennent absolument pas la vérité absolue, que ceux qui pensent différemment d’eux ont le droit moral de le faire. Pour tout cela j’ai employé mal-pensant pour marquer l’opposition de mon personnage principal à l’idéologie dominante. Ce terme est emblématique de mon roman. Le mot « croisade » est lié à la fois à l’échec final et au thème du pensum de Samuel qui passe plus de dix ans de sa vie à concevoir un ouvrage complet sur un sujet pourtant traité de nombreuses fois par d’autres : les croisades.

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Cet entretien paru dans le n°34 de Livr'arbitres, juin 2021

 

M.A. : Vous faites une distinction conceptuelle pertinente lorsque vous montrez au fil de votre roman que l’on essaie de confondre progressisme et complaisance avec une pensée victimaire qui veut imposer en France les usages islamiques. Devant les injonctions autoritaires de la « cancel culture » et du « name and shame », n’est-ce pas un totalitarisme radical qui s’implante progressivement en France, alors que les revendications, proches de celles des marxistes d’alors, interdisent tout commentaire et toute critique au risque d’être taxé de « raciste », de « xénophobe » ou d’identitaire ? Votre roman se termine dans un épilogue sanglant. Est-ce que vous pensez que c’est totalement prémonitoire ?

 

C.M. : Nous sommes en effet confrontés au totalitarisme. Comme vous le soulignez, dès qu’un homme politique évoque des thèmes qui déplaisent aux bien-pensants, ceux-ci le qualifient d’identitaire, de raciste ou de xénophobe. Heureusement, ces incantations ont de moins en moins d’effets et des opinions plus mesurées émergent et font leur place au soleil. À force de traiter de fascistes tous ceux qui sont à droite de l’extrême gauche, cette injure perd de son mordant. Nous avons déjà été confrontés à une telle violence politique dans les années 1950 quand Sartre qualifiait de chien tout anticommuniste, en 1968, quand des militants gauchistes assassinaient Georges Besse en le qualifiant de « brute ». L’extrême gauche n’est pas tolérante. Elle veut faire taire par la violence tous ses opposants. L’islamo-gauchisme parviendra-t-il à éliminer toute voix discordante ? Pour ma part, j’en doute, les résistances à leur totalitarisme deviennent de plus en plus nombreuses. L’opinion publique a basculé et n’est pas favorable à ce fascisme vert-rouge. La mode de la cancel culture va s’essouffler avant de disparaître tellement elle est grotesque. Elle sombrera dans le ridicule. Il faut juste tenir bon et ne jamais se décourager.

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L'éditeur Pierre-Guillaume de Roux, décédé le 21 février 2021

 

M.A. : Pierre-Guillaume de Roux nous a quitté brutalement au début de cette année. C’était un éditeur courageux, et sensible aux problématiques de notre société contemporaine, qui n’hésitait pas à publier des voix discordantes avec la bien-pensance, comme la vôtre par exemple. Que pouvez-vous nous dire de cet éditeur ? Pensez-vous qu’il puisse un jour trouver un remplaçant de sa trempe dans notre paysage éditorial actuel ? Est-ce encore possible ?

 

Pierre-Guillaume était un éditeur à part dans le paysage littéraire tant sa production était abondante. Il publiait nombre d’auteurs qui peut-être n’auraient pas été édités ailleurs. J’ignore si sa maison d’édition survivra à la disparition de son fondateur, il est encore trop tôt pour le dire. Mais si elle sombrait, elle laisserait derrière elle un trou que pour l’instant personne ne pourrait combler. Heureusement, le paysage littéraire n’est jamais figé. Un éditeur peut fonder une nouvelle maison et reprendre ce créneau.  En effet, les auteurs de droite même s’ils sont peu nombreux représentent un marché potentiel qui a son public et ses aficionados. Voilà de quoi tenter un jeune éditeur ambitieux et qui ne partage pas le credo de la bien-pensance.

 

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Christian de Moliner

 

Christian de Moliner, La croisade d’un mal-pensant, Pierre-Guillaume de Roux, 2021

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Commentaires

  • Absolument d accord sur ce soit disant anti racisme qui porte en lui tous les racismes !

  • Entretien passionnant, qui me remonte un peu le moral , merci à vous de l’avoir publié

  • Girouette serait le nom approprié par votre engouement a tirer dur l ambulance. Ca sent que le vent va tourner et ça ne veut surtout pas être dispensé de victoire.

  • Oui, le rejet d'un groupe peut être désagréable et une agression - ici ou là - est un comportement blâmable mais... Non, l'antiracisme n'est pas un racisme.

  • Si je te donne le choix, que préfères-tu, DAESH ou les islamo-gauchistes?

  • @André Seleanu je ne choisis pas entre la peste et le choléra. Je refuse de me laisser mettre dans une seingue. Je préfère la grippe. Au moins ça se soigne !

  • Mais l'antiracisme, ce n'est pas attaquer quelqu'un, c'est justement s'opposer a ça.

  • Jean-Marie de Tremeuge l anti racisme a été conçu pour être une arme visant à affaiblir les populations souches européennes .

  • Pense à cette phrase de Foucault : Le discours n’est pas simplement ce qui traduit les luttes ou les systèmes de domination, mais ce pour quoi, ce par quoi on lutte, le pouvoir dont on cherche à s’emparer.»

  • @Frank Carceller c'est un argument politique en effet.

  • @Ruff Ianowski vous racontez vraiment n'importe quoi, vous ! Où est-elle cette ambulance ? Vous vivez confiné dans une chambre ? coupé du monde ? depuis quand ? À l'heure où l'on se parle, la cancel culture, l'indigénisme, la culture décoloniale, la déconstruction du mâle dominant et le déboulonnement de la France sont en cours, et je ne vois pas où vous voyez une victoire prochaine de notre camp. Avez-vous entendu parler des universités gangrénées par cette nouvelle doxa dominante qui nous vient des campus américains ? Plutôt que de faire des phrases qui n'ont ni queue ni tête, essayez plutôt d'être constructif, et questionnez les enjeux sociaux et politiques majeurs de la société qui vient... ce serait mieux !

  • L extrême droite par contre en voilà des mecs brillants

  • Marc Alpozzo mais de qui vous prétendez vous vous revendiquer par cette condescendance éhontée ? A vous entendre vous avez tout compris tout vu tout entendu... Un type plus vieux que son grand père à en lire vos réactions qui sentent bon l'universitaire en poupe... Parce que la déconstruction du mâle dominant c'est mal? Le colonialisme c était le bon vieux temps ? Ca dit tout et son contraire et ça se veux intellectuel ? Hey ho... suis ni dans ma grotte ni a la pointe du discours politique bien pensant. Le revenu universel on en parle? La misère créée par les élites? Le consumérisme, l ultraliberalisme? Les premiers de Cordées etc... c'est l'apanage de la gauche?

  • Non mais sans déconner, Suis pas islamo gauchiste. Vraiment pas.. Mais qui veut se le pen ou zemmour? Vous êtes en marche avec le fascisme international. Cette réalité économique qui semble vous échapper... J'aimais bien vos post Marc. Je vous trouve décevant.

  • @Ruff Ianowski pff ! Vos propos délirants ne méritent même pas de réponse. Au revoir ! Vous mélangez tout et vous vous placez dans ce jeu comptable de procureur. Vous aimiez mes post, vous êtes déçu ? Bon vent ! Je n'ai pas de temps à perdre avec quelqu'un qui ne veut rien entendre et qui parle tout seul !

  • @Ruff Ianowski je vous réponds quand même, au moins pour ceux qui nous lisent : je n'appelle pas ça comme je veux, je rectifie vos propos excessifs, pour ne pas dire ringards. Vous avez 70 ans de retard. Depuis Mussolini le fascisme n'est plus effectif dans nos sociétés modernes, si ce n'est sous sa forme négative d'anti-fascisme (qui est un fascisme inversé), et ce que vous analysez comme étant d'extrême-droite n'est en réalité qu'une "critique" éclairée des dérives morales de l'extrême-gauche ( et de la gauche ) et de la doxa dominante qu'elle nous impose depuis 50 ans, et qui est une forme de non-pensée de son futur, de sa société et de son évolution morale. Or, vous ignorez, ou feigniez d'ignorer que la révolte n'est plus progressiste, que le progressisme n'est plus une révolte contre l'ordre bourgeois, car la révolte s'est codifiée, s'est rigidifiée, elle n'est plus qu'une forme archaïque du fascisme qui a coupé avec son passé. Il suffit de faire le bilan de la gauche depuis qu'elle est aux affaires, elle a été une ennemie de la réalité, et il vaut mieux être un ennemi du peuple (ce que je ne suis pas) qu'un ennemi de la réalité (je crois que c'est Pasolini qui dit ça). La gauche honnis le christianisme et elle est en même temps le pourvoyeur de ce qu'il y a de pire au sein de la morale chrétienne : payer pour la faute des pères. Votre "privilège blanc" que vous fantasmez tout seul dans votre chambre, en est la conséquence : les fils doivent payer pour la faute des pères. Mais quelle faute ? Nul ne le sait, et tout le monde s'en fiche à gauche, tant que la haine de soi est satisfaite. Je crois qu'il est urgent aujourd'hui d'injecter une bonne dose d'intolérance contre la doxa dominante dans notre pensée, et d'être réactionnaire pour ne pas rejoindre l'agonisant au fil de l'eau. Cela nous permettre de nous remettre enfin à penser un peu.

  • Ruff Ianowski : concrètement, aujourd'hui, c'est l'extrême-gauche qui pourrit la vie des autres, entre leçons de morale, censures, revisionnisme culturel, oukases, excommunications, etc. Ses mouvances racialiste, indigéniste, intersectionnaliste, néo-féministe et consorts tiennent du fascisme pur et dur : catégoriser les gens par race, par religion, par sexe, par genre et par couleur de peau, ça rappelle de façon effrayante l'eugénisme et le nazisme.

  • Ruff Ianowski qui porte des chemises brunes? Mise à part dans les documentaires d Arte.

  • @Ruff Ianowski je n'appelle pas ça comme je veux, je rectifie vos propos excessifs, pour ne pas dire ringards. Vous avez 70 ans de retard. Depuis Mussolini le fascisme n'est plus effectif dans nos sociétés modernes, si ce n'est sous sa forme négative d'anti-fascisme (qui est un fascisme inversé), et ce que vous analysez comme étant d'extrême-droite n'est en réalité qu'une "critique" éclairée des dérives morales de l'extrême-gauche ( et de la gauche ) et de la doxa dominante qu'elle nous impose depuis 50 ans, et qui est une forme de non-pensée de son futur, de sa société et de son évolution morale. Or, vous ignorez, ou feigniez d'ignorer que la révolte n'est plus progressiste, que le progressisme n'est plus une révolte contre l'ordre bourgeois, car la révolte s'est codifiée, s'est rigidifiée, elle n'est plus qu'une forme archaïque du fascisme qui a coupé avec son passé. Il suffit de faire le bilan de la gauche depuis qu'elle est aux affaires, elle a été une ennemie de la réalité, et il vaut mieux être un ennemi du peuple (ce que je ne suis pas) qu'un ennemi de la réalité (je crois que c'est Pasolini qui dit ça). La gauche honnis le christianisme et elle est en même temps le pourvoyeur de ce qu'il y a de pire au sein de la morale chrétienne : payer pour la faute des pères. Votre "privilège blanc" que vous fantasmez tout seul dans votre chambre, en est la conséquence : les fils doivent payer pour la faute des pères. Mais quelle faute ? Nul ne le sait, et tout le monde s'en fiche à gauche, tant que la haine de soi est satisfaite. Je crois qu'il est urgent aujourd'hui d'injecter une bonne dose d'intolérance pour la doxa dominante dans notre pensée, et d'être réactionnaire pour ne pas rejoindre l'agonisant au fil de l'eau. Cela nous permettre de nous remettre enfin à penser un peu.

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