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Transgenre : quand ils entendent le mot « nature », ils sortent leur revolver

Les personnes transgenres, autrefois considérées comme des travestis, ont longtemps été laissées dans l’ombre, même si des artistes ont essayé de les montrer, comme ces 200 clichés rassemblés et présentés par Sébastien Lifshitz dans une exposition à la Galerie du Jour, en 2016. Tous ces clichés présentaient des hommes et des femmes travestis, pris entre 1880 et 1980. Michel Foucault, en 1978, présentait un livre écrit par Abel B., né Herculine Barbin, le 8 novembre 1838 et mort en 1868, qui était une personne intersexe française assignée femme à la naissance. Elle avait été ensuite réassignée homme une vingtaine d'années plus tard après un examen médical. Michel Foucault commenta brillamment le texte de la première personne à voir son identité de genre modifiée à l’état civil en France. Cette tribune est parue dans la revue Entreprendrepuis dans le numéro 26 de Question de philo du mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.

La cause Trans
(2ème partie)

 

De la négation de la biologie à l’affirmation du « genre »

 

Nous assistons aujourd’hui à ce que des virologues pourraient appeler une épidémie. Depuis bientôt vingt ans, une idée traverse la société et prétend que nous pourrions être des hommes ou des femmes en dehors de l’« assignation à la naissance », telle l’affirme cette nouvelle formule employée par une génération de filles ou de garçons qui se disent né(e)s dans le mauvais corps.

Mais que peut vouloir dire « être né dans le mauvais corps » ?

Cette substitution des grandes valeurs de Bien et de Mal par une nouvelle conception normative du corps, qui serait soit bonne ou soit mauvaise en fonction de son choix, ne renvoie à aucune autre éthique que celle de l’idéologie Queer.

Aussi, on vit désormais en Occident, une négation de la biologie, et peut-être même du corps, au point de voir de plus en plus de gens prétendre que, distinguer les organes génitaux du genre, aiderait des personnes à se sentir mieux, et plus en accord avec elles-mêmes.

 

Ce que les militantes Queer demandent, c’est que l’on cesse de confondre l’« assignation biologique » des organes génitaux avec le « genre », qu’elles prétendent occuper en l’ayant choisi librement. C’est ce que l’on appelle « la fluidité des genres », terme qui nous vient des États-Unis, et qui exprime une identité « gender fluid » ou « non binaire », et que l’on prétend appeler des « études du genre ».

On ne doit donc pas confondre, selon ces militantes, la « fluidité des genre » avec des personnes intersexes[1], qui se disent nées avec une ambiguïté des organes génitaux, ou encore les gays et lesbiennes, qui sortent du cadre hétéronormé dominant en matière sexuelle. En réalité, il faut entendre l’expression anglaise « gender fluid », comme un terme englobant les personnes, qui, dans leur identité de genre, ont le sentiment qu’elles ne s’inscrivent ni dans le genre homme ni dans le genre femme. Elles peuvent donc se sentir homme et femme, ou encore homme né dans un corps de femme ou femme née dans un corps d’homme. Une manière habile et efficace de se débarrasser d’un carcan plurimillénaire, dont la catégorisation binaire entre masculin et féminin semble restrictive pour certains.

 

Mais d’où nous vient ce concept de genre ? Son origine remonte à la fin des années 1960. C’est dans une université américaine, à l’université de San Diego, en Californie, que tout démarra, lorsqu’eut lieu un séminaire des Women’s studies. Puis, dans les années 80, ces études sur les femmes évoluèrent en faveur d’études de genre (gender studies).[2] Les deux démarches sont profondément militantes, et visent à montrer que l’émancipation de la femme et le problème du genre sont une seule et même cause.

Toujours les années 60, le Mouvement de la libération des femmes contribua à dénoncer les rouages du patriarcat et les manifestations de la domination masculine ; quelques décennies plus tard, ce furent des gender studies, nées dans les universités américaines, qui commencèrent à déconstruire ce qu’ils appelèrent l’essentialisme sexuel, se basant sur une approche nouvelle dite « théories du genre » (féminin et masculin), même si le terme est dénoncé par les militants, puisque ces derniers affirment qu’il ne s’agit pas d’une « théorie ».

 

Le concept de genre est-il tout à fait neuf ?

 

Si les gender studies datent des années 60, le concept de genre en revanche, n’est pas nouveau. En effet, si l’on remonte aux thèses antiques, dans un dialogue de Platon, La Banquet, on retrouve dans la bouche d’Aristophane, une idée très similaire.

Rappelons le contexte : alors que le dialogue Le Banquet de Platon contient sept encomia, autrement dit sept éloges de l’amour, dont six sont consacrés au mot « Éros », indiquant le dieu « éros », représentant le désir sexuel. Parmi ceux-là, un éloge du poète Aristophane. Ce dernier conte un mythe dans lequel apparaissent pour la première fois les concepts du troisième sexe et de l’androgynie, qui seront actualisés par la sexologie et la psychanalyse dès le XXe siècle.

Le mythe raconté lors du banquet par Aristophane démarre sur une humanité divisée en trois sexes (tria genê, 189d8). Ils forment trois ronds comme les corps célestes dont ils étaient issus. Le sexe mâle (arren) originel est né du soleil ; le sexe femelle (thêlu, 189e1) est né de la terre ; le dernier, appelé androgyne (androgynos) mêle les qualités des deux autres et il est né de la lune. Ils réunissent caractéristiques féminines et masculines, en étant des êtres bisexuels, ce qui ne désigne toutefois pas une orientation sexuelle dans la bouche d’Aristophane, mais ce qui réunit les deux caractéristiques évoquées plus haut.

 

Si l’on s’arrête un instant sur ce point du mythe d’Aristophane, on remarque d’emblée que, le genre non-binaire ou trans n’est pas neuf, et ne représente ni révolution ni création de ce siècle. Aristophane ayant inventé ce désir moderne de retrouver son « autre moitié » dans le couple, voit peut-être, malgré lui, cette tendance s’élargir à l’individu lui-même qui, désormais, recherche sa moitié non plus en l’autre, mais en lui.

 

Le mythe d’Aristophane raconte l’histoire des humains à l’origine. Ayant la forme d’une sphère, ces derniers étaient dotés de quatre bras, quatre jambes, deux visages et deux appareils génitaux. Ils étaient forts et rapides. Mais leur orgueil chatouillant les dieux olympiens, car ces humains, forts de leurs qualités et de leurs capacités, voulaient atteindre les cieux et menacer les dieux. Aussi, souhaitant freiner leurs ardeurs, sans pour autant les détruire, car les Olympiens désiraient toutefois conserver leurs offrandes, demandèrent secours à Zeus. Celui-ci décida alors de couper en deux ces humains intrépides, afin de les châtier et de les freiner. Conséquence : cela doubla leur nombre et diminua leur force. Aidé d’Apollon, Zeus retourna leurs visages afin qu’ils se retrouvent face à leur état honteux (190e2-5). C’est ainsi aussi que, chaque moitié se mit en quête de son autre moitié, Le résultat fut cependant que, se cherchant désespérément, au point de ne plus ni boire ni manger, ces humains fragilisés prenaient le risque de mourir. Craignant alors leur disparition, Zeus déplaça sur le devant leurs organes génitaux, ce qui leur permit de trouver du plaisir dans les étreintes et leur permis de continuer à vivre, d’autant que l’accouplement entre un homme et une femme donnait des enfants pour la descendance.

Moralité de ce mythe : les parties des androgynes originels devinrent les hommes aimant les femmes ; les femmes aimant les hommes ; les parties des femmes originelles devinrent les femmes aimant les femmes et les parties des mâles originels devinrent les hommes aimant d’autres hommes ; parmi eux, les meilleurs des hommes, car les plus virils. C’était d’ailleurs ces hommes, une fois adultes, qui étaient les plus aptes à gouverner.

 

Une simple lecture de ce mythe nous montre combien il est actuel. En effet, retrouver notre nature originelle signifie trouver sa moitié, « qui constitue un retour à notre ancienne nature » (193c5). Or, si jusqu’ici, cette recherche était tournée essentiellement vers l’extérieur, donc vers l’autre, désormais, on le voit, pétri d’individualisme forcené, au XXIe siècle, il semble que cette recherche ne soit plus celle qui se met en quête d’un « bien-aimé dont la nature corresponde à notre attente » (193d1), mais bien d’une nature originelle essentiellement tournée sur soi, pensant que « de ces deux êtres que vous êtes maintenant vous deveniez un seul » (192d5-e2).

 

Que veut dire « dégenrer » le regard ?

 

On se souvient tous des premières lignes de la postambule d’Olympe de Gouges dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, paru en 1791, et qui se voulait le pendant féminin de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l'univers ; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n'est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l'usurpation. L'homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d'être aveugles ? »[3]

Le ton est victimaire, plaintif ; il vise à culpabiliser les hommes. C’est aussi dans une démarche similaire qu’une autre vague de contestation a été portée par les réseaux sociaux ces dernières années, contre le harcèlement sexuel, baptisées #MeToo (aux U.S.A.) et #BalanceTonPorc (en France) afin de libérer la parole des femmes et sensibiliser l’opinion publique, en ce qui concerne le progrès considéré comme nécessaire à accomplir en matière d’égalité des sexes.

 

La question donc du genre s’inscrit précisément dans cette hypothèse postulant que l’attirance mutuelle dans la rencontre sexuelle aurait été intégralement construite par le « mâle blanc » (synonyme de tous les maux de l’humanité) afin d’exercer une oppression sur les femmes et les minorités sexuelles. À cela s’est ajoutée une nouvelle injonction : « dégenrer le regard. »

 

Récemment, la victoire d’une nageuse trans Lia Thomas, ajoutée au triomphe de l’inclusion sur la justice aux États-Unis[4] s’est précisément inscrite dans cette nouvelle idéologie, où les instances sportives font désormais primer sur la nature la liberté individuelle. Cette formule très intrigante « dégenrer son regard » fut alors illustrée à la perfection dans le tweet de Chris Mosier, qui, s’exprimant à propos de l’inclusion des athlètes transgenres aux Jeux Olympiques, affirma qu’il est utile et nécessaire de passer à l’étape suivante « pour centrer les droits humains en tant que fondement du sport ». Encore une formule étonnante ! Comment alors ne pas voir l’idéologie mordre sur la réalité ? Dégenrer son regard reviendrait donc à disqualifier la différence des sexes, et à dénoncer le patriarcat et la domination par le « mâle blanc » dans tous les domaines de la société.

 

Mais, ce que l’on doit précisément relever dans cette dénonciation, que ce soit celle du sexisme ou celle de la transphobie (lorsqu’on dénie le droit à un homme devenu femme de nager en compétition sportive dans une équipe féminine par exemple) c’est la logique mortifère et hétéronormée qui enfermerait selon les militants, les trans dans la prison de « l’assignation biologique ». L’idéologie LGBTQ+ se fait d’ailleurs sourde au bruyant mouvement de protestation dénonçant cette « dérive sectaire », et lorsqu’une personnalité s’exprime contre l’idéologie trans, c’est la curée, à l’image de ce tweet de Martina Navratilova, datant de février 2020, dans lequel elle accuse de tricherie cette autorisation faite aux hommes « qui décident de devenir des femmes » à participer à des tournois féminins, qui déclencha une chasse à l’homme (ou à la femme si l’on peut dire.) En substance, la championne écrivit : « Les règles sur les athlètes trans récompensent les tricheurs et punissent les innocents. » Deux lignes qui suffirent à scandaliser des militants de la cause trans.

 

La transidentité : une crise identitaire ou d’identité ?

 

Alors que le vendredi 1er avril 2022, suite au tirage au sort organisé à Doha, de la Coupe du monde de football qui se déroulera au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022, par la bouche du général qatari Abdullah Al Ansari, responsable de la sécurité du tournoi et président du Comité national de lutte contre le terrorisme, l’émirat a annoncé qu’il ne tolérera aucune propagande LGBT : toute bannière arc-en-ciel, étendard du mouvement multisexuel, agitée sera alors confisquée[5], nous continuons en France de vivre une crise identitaire sans précédent. Il devient de plus en plus commun d’avoir dans ses classes, en tant que prof, un ou plusieurs trans, non-binaires, ainsi que des enfants de plus en plus jeunes convaincus de n’appartenir à aucun sexe, se reconnaissant dans l’acronyme LGBTQI2S+, ou se rattachant à une nouvelle forme d’identité, le « xénogenre », qui les pousse à ne plus s’identifier à l’humanité, mais à des sensations, des chiffres, des créatures fantastiques ou autre expression de l’imagination. Pendant ce temps, aux États-Unis, les studios américains Disney annoncent que 50 % de leurs personnages seront désormais issus de la communauté LGBT et des minorités raciales[6].

 

« Aujourd’hui, les adolescents qui se qualifient de transgenres et veulent changer de sexe n’ont jamais été aussi nombreux. » C’est en tout cas, ce que dit Le Parisien du 3 mai 2022[7]. Pourtant, le titre de cet article est alarmant : « Ados et transidentité : ces jeunes qui ont changé de sexe et veulent faire marche arrière ». Si le chiffre de nombre d’adolescents voulant changer de sexe explose (il a multiplié par 10 en 7 ans, selon l’Assurance maladie, ce qui a de quoi nous alerter et nous questionner) parmi tous ces ados en manque d’identité, on trouve les « détransitionneurs ».

Sur le site de Génèthique[8], on peut lire le témoignage d’une jeune femme qui s’appelle Carol, qui vie en Californie rurale et, qui, après une double mastectomie et quelques mois sous testostérone pour obtenir de la barbe et une voix plus grave, ne s’est pas sentie bien dans sa nouvelle peau d’homme trans. Si ses commencements d’injection de testostérone à 34 ans ont « stimulé sa bonne humeur et son niveau d’énergie », écrit le site, au bout de deux ans, c’est la douche froide :  prise d’effets secondaires terribles et d’une atrophie vaginale et utérine douloureuse, l’augmentation de son taux de cholestérol, et sa nouvelle anxiété l’ont plongé dans des crises de panique importantes. Son médecin lui a prescrit des antidépresseurs, et « elle s’est rendue compte que sa dysphorie de genre, le sentiment douloureux d’être dans « le mauvais corps », ne faisait pas d’elle un homme », dit encore le site à propos de ce témoignage qui est édifiant.

Dans un article de Marianne, du 22 juin 2021, le pédopsychiatre, le docteur Anne Perret, dénonce une « fascination pour ces discours autour de la transidentité » de la part des professionnels de santé, « les exigences du champ clinique s’effacent devant le militantisme », mais avec comme conséquence un « interventionnisme médical trop rapide ». Dans le Vaucluse, les parents d’un garçon de 8 ans qui se sent une « fille dans un corps de garçon » voient leur demande une modification de son prénom à l’Etat civil refusée par l’administration, car, selon le procureur, pour obtenir le changement de prénom, les parents de Lilie doivent « prouver que leur enfant a entamé une modification irréversible de son corps de garçon en fille »[9].

Si donc le phénomène de « transition de genre » prend une telle l’ampleur au point de nous laisser croire que notre époque vit une crise identitaire sans précédent, on constate surtout que cette crise se vit dans les médias, des médias soumis à l’idéologie LGBT essentiellement, et à l’école où les programmes sont désormais très tournés vers cette idéologie, faisant énormément de prosélytisme auprès de jeunes enfants encore influençables.

Pourtant, force est de constater, que le phénomène inverse de « la transition » devient de plus en plus importante, au point que « la détransition, à savoir le retour au « genre d’origine » n’est plus très aisé à évaluer. Certes, les associations militantes prétendent que c’est un phénomène rare et epsilomique. Pourtant, si « le nombre de transitions a augmenté de 3 200 % en dix ans » au Royaume-Uni, on n’y trouve pour l’instant aucune clinique qui a pris la peine de collecter les données sur les demandes de « détransition », ce qui est dommage.

 

D’autant qu’en Grande-Bretagne, cette pratique interroge précisément le consentement réel des jeunes patients. La BBC rapporte un fait devant la justice britannique, qui déclare que, Keira Bell à 14 ans « n’était pas en mesure de consentir à l’administration de bloqueurs de puberté après seulement trois rendez-vous d’une heure, puis des injections de testostérone à partir de ses 17 ans et une ablation des seins à 20 ans ». Moins de dix ans plus tard, « si elle a gagné son action en justice, elle est infertile et sera toute sa vie prise pour un homme. »[10]

 

QUESTION_DE_PHILO_28.jpegCette tribune est parue dans le n°28, Question de Philo, Décembre 2022, et dans le site du mensuel Entreprendre sous le titre : « Transgenre : mais que peut vouloir dire « être né dans le mauvais corps » ? »

 

 

 

 

 

 

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[1] Les personnes intersexes ont des caractéristiques sexuelles (chromosomes, hormones, organes génitaux) qui ne correspondent pas aux définitions types des corps féminins ou masculins. Autrement dit, les personnes intersexes naissent avec des variations de leurs caractéristiques sexuelles. Voir site du gouvernement, Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH).

[2] Voir à ce propos, Paula Schwartz, « Women's studies, gender studies. Le contexte américain » in Dans Vingtième Siècle. Revue d'histoire, mars 2002, (n°75), pp. 15 à 20.

[3] Olympe de Gouges, Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, 1791.

[4] Voir Claude Habid, « Victoire d’une nageuse trans aux États-Unis : le triomphe de l’inclusion sur la justice », La Figaro, du jeudi 24 mars 2022.

[5] Voir à ce propos l’article dans Boulevard Voltaire : https://www.bvoltaire.fr/coupe-du-monde-de-foot-le-qatar-ne-tolerera-aucune-propagande-lgbt/?feed_id=13419&_unique_id=6249588c54dc4&fbclid=IwAR34Ys9PCtZTM5fW9Cpn9RLJygM2_DQmV4bsINwfBnRqgGtS1y5l9IGOgdI (consulté le 4 avril 2022).

[6] Voir à ce propos une très bonne analyse de Mathieu Bock-Côté, « Disney au cœur de la guerre culturelle » in Le Figaro, du Samedi 2 avril 2022.

[7]  Le Parisien : https://www.leparisien.fr/societe/ados-et-transidentite-ces-jeunes-qui-ont-change-de-sexe-et-veulent-faire-marche-arriere-03-05-2022-ABC7VUY6IZHIDGI5MQAUE5GGNM.php#xtor=AD-1481423552%20[visit%C3%A9%20le%202%20mai%20

[8] Source : The Economist (06/11/2021) : https://www.genethique.org/dystrophie-de-genre-des-detransitionneurs-de-plus-en-plus-nombreux/

[9] L’avocat de la famille, Me Laurence Mayer, a contesté cette réponse en arguant qu’elle était « illégale », puisque « depuis 2016, la loi modernisation de la justice permet d’obtenir un changement de sexe sans que la modification physique soit irréversible ». Les parents de l’enfant réfléchissent à contester la décision devant le juge des affaires familiales. Source : Ouest France (09/03/2021)

[10] Source : BBC (23/06/2021).

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