Deux questions se posent : quel est le sens de la valorisation des vertus ? Qu'est-ce qui fait que nous avons tendance à louer l'homme bon, et, plus précisément, quel intérêt trouvons-nous à le faire ? Dans un texte du Gai savoir, Nietzsche examine la question qui est d'emblée une question polémique, montrant, qu’a priori, on aurait tendance à exalter la vertu comme l'accomplissement d'une disposition morale inscrite dans le cœur de l'homme, puisque l'acte moral, selon Kant, est l'acte qui exprime notre raison en tant que faculté proprement humaine à distinguer le bien du mal et à agir de façon désintéressée. Mais est-ce vraiment notre raison qui s'exprime à travers nos vertus ?
Marc Alpozzo (Ouvroir de réflexions potentielles)
-
Nietzsche et la vertu. Note sur le Gai savoir
-
Emmanuel Carrère, Yoga : confession d’un ego hypertrophié
Voici donc Yoga d’Emmanuel Carrère, le roman de la rentrée, promu à un bel avenir, avant que l’ex-femme de l’auteur ne vienne « casser l’ambiance » en livrant des confidences en défaveur du romancier dans un magazine people. Parce que la littérature people, avec la sortie en parallèle du premier roman de Raphaël Enthoven, ça fait vendre, parler et couler de l'encre...
-
Portrait d'un ami. À propos de Gérald Hervé
Ce texte est un récit. Il m'a été commandé en février 2010, par Hervé Baudry, pour une revue consacrée à l'oeuvre de l'écrivain Gérald Hervé, décédé en 1998 à Miami. Cet homme était un ami. Nous nous étions rencontrés à la fac de philo de Nice, alors qu'il était à peine un jeune retraité de l'université, et moi, un jeune étudiant en devenir. Pour le numéro 3, de mars 2010, la revue La ligne d'ombre, m'a demandé de raconter cette rencontre, survenue en novembre 1994, dans un cours du philosophe Clément Rosset. C'est ce que j'ai fait...