Félicien Marceau, une plume en liberté

Livr'arbitres m'a commandé cette analyse. Elle est parue dans la livraison numéro 40, du mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
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Livr'arbitres m'a commandé cette analyse. Elle est parue dans la livraison numéro 40, du mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Incompris d’abord de son propre père – dois-je rappeler cette tirade de Don Louis dans la pièce de Molière : « Mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne le pense, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel et laver par ta punition la honte de t’avoir fait naître », incompris de son valet Sganarelle – qui cherche systématiquement à lui faire la leçon. Cette chronique est parue dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici le roman de l’errance. Le roman du déracinement. De l’amour, de la recherche du père, de la liberté, de la sculpture de soi. Une heure avant la vie (Le Passeur, 2022) dont le titre, joliment construit, montre la voie d’une écriture exigeante et poétique. Cela fait du bien en cette rentrée plutôt morose et dans laquelle aucune tête ne dépasse une autre. J’ai eu la chance de rencontrer son auteur, Sveltlana Pironko, dans un lieu très littéraire, où l’on y croisait jadis, Jean-Paul Sartre, Marguerite Duras, Gabriel Matzneff, etc. Non, ce n’était ni les Deux Magots, ni le Café Flore. Je vous laisse deviner. En attendant, nous avons réalisé cette interview dans laquelle Sveltlana, traductrice et éditrice à Dublin, revient sur l’écriture de ce premier roman, et sa trame qui nous montre que le chemin d’une vie vaudra toujours plus que la destination, d’autant que toute destination n’est probablement qu’une illusion. Qui sait ? Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Il sera difficile à l’avenir de parler de ce Dictionnaire amoureux de Jean d’Ormesson, sans parler de son auteur, Jean-Marie Rouart, qui n’est pas seulement un lecteur passionné de l’écrivain et académicien, disparu en 2017, mais aussi un ami cher, proche, et fidèle. Et comme dans toute amitié, il y a des orages, des brouilles, et des réconciliations. Mais laissons cela. Cette ouvrage que vous pourrez trouver aux éditions Plon, collection « L’abeille », est une ode à l’homme, à l’écrivain, à l’académicien, un exercice d'admiration doublé d’un dialogue ininterrompu, c’est l’histoire d’une amitié de cinquante ans, d’une intoxication volontaire et mutuelle, celle d’une admiration réciproque, et rien dans ce dictionnaire ne peut faire démentir cet état de fait. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Claude Rodhain est avocat honoraire. De son enfance bousculée, il en a fait une force, mais aussi une œuvre. À la tête de onze romans déjà, il a connu un grand succès de librairie, en 1986, avec un récit autobiographique, intitulé Un destin bousculé (Robert Laffont, 1986). C’est la suite qu’il a décidé de nous conter, mais à la troisième personne du singulier cette fois. Le temps des orphelins (City, 2022) est l’histoire d’un garçon qui part à la recherche de sa mère, et qui décide de renverser ce destin qui l’a autrefois trahi. Hymne à la vie et à la joie, les romans de Claude Rodhain sont des récits qui montrent comment dans les pires tourments, la résilience chez certaines personnes peut faire basculer une destinée. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Jean Winiger est avant tout un comédien. Homme de théâtre, acteur et metteur en scène, il partage sa vie entre Fribourg et Paris. Sa vie de scène est d’ailleurs relatée dans un récit autobiographique : D’où viens-tu, mon grand ? (L’Aire, 2010). Pendant le confinement, l’idée d’un roman germe alors dans son esprit, prenant pour personnages principaux, la Russie et la France, mais aussi l’écrivain Vassili Grossman, l’auteur du monumental Vie et Destin, né en Ukraine, et futur dissident soviétique, suite à une carrière comme journaliste pour le magazine de l’Armée rouge, qui l’aura conduit à documenter la famine en Ukraine planifiée par Staline (l’Holodomor) et la « Shoah par balles ». Alors que le maître du Kremlin a attaqué l’Ukraine, le 24 février 2022, nous nous sommes questionnés ensemble sur l’origine de l’œuvre de l’écrivain russe, né le 12 décembre 1905, à Berdytchiv, en Ukraine, mais aussi sur la littérature russe du XIXème, et sur la possibilité de réconcilier les irréconciliables. De la tragédie du nazisme dans la première moitié du XXème siècle, jusqu’à la guerre de la Russie de Poutine contre l’Ukraine, et la menace d’une apocalypse nucléaire, nous avons essayé de comprendre par quel chemin nous pouvions arriver collectivement à la lucidité, à la paix, et à la lumière. Et cela tombe bien, car c’est précisément le sujet du nouveau roman de Winiger, intitulé Un amour aveugle et muet. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, puis dans le numéro 28 de Question de philo du mois de décembre 2022. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La revue Livr'Arbitres m'a demandé pour son numéro de septembre, d'écrire sur un écrivain du sud-est. Je n'avais alors pas beaucoup le choix. Tandis que j'étais encore très jeune, j'habitais à Nice, et l'écrivain qui était l'enfant du pays, c'était J.M.G. Le Clézio. Bien sûr, il y en avait d'autres, comme Louis Nucéra, que j'avais rencontré chez lui, et qui me donna de précieux conseils d'écriture, Raoul Mille, que l'on croisait régulièrement sur sa Vespa, ou Thomas Narcejac, qui habitait près de la gare des trains. Mais Le Clézio était particulier. Il hantait la ville comme une ombre, et à peine vous pensiez le tenir, qu'il vous échappait. Il habitait un immeuble dont les fenêtres donnaient sur le port de Nice. J'ai souvent fait le pied de grue sous ces fenêtres. Pourtant, pas l'ombre de Le Clézio. Il était déjà reparti...
Stéphane Barsacq publie le dernier volume d’une trilogie de pensées, de maximes et d’aphorismes. Un ouvrage à savourer, à méditer. Cet entretien a paru dans le Livr'arbitres de la livraison n°41. Il est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Maximilien Friche est un jeune romancier prometteur. À 47 ans, il a déjà trois romans à son actif. Écrivain plutôt confidentiel, il n’en est pas moins un auteur à remarquer. Son dernier roman, Apôtres d’opérette, il me l’a envoyé, et j’ai pu découvrir une fable tragi-comique, sur la littérature qui se voudrait un acte, ou un geste révolutionnaire. Ancien membre de l’équipe éditoriale des éditions du Ring, il a connu Maurice G. Dantec, qui fut lui-même une sorte d’écrivain et d’aventurier des temps modernes, à la croisée de multiples chemins. Ce fut donc l’occasion, dans une entrevue-fleuve, de revoir la littérature sous le jour de l’idéal révolutionnaire, et de se rappeler un Dantec, vers la fin de sa vie, alors qu’il accusait son éditeur, et ses correcteurs, dont il faisait partie, d'être de mauvaises « conseillères de style ». Cet entretien a paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Lorsque j’ai contacté Gabriel Matzneff pour réaliser un entretien, il m’a gentiment répondu par mail : « En principe j’attends que le procureur de la République ait classé sans suite l’enquête qu’il a ouverte sur moi en janvier 2020 pour m’exprimer dans la presse. La société française m’a assassiné, je suis mort, on n’interviewe pas les morts, cher ami ! » Puis nous avons déjeuné ensemble quelques jours plus tard, et je suis arrivé à le convaincre, car je ne souhaitais pas le faire parler de l’affaire qui l’opposait à Vanessa Springora, mais plutôt revenir à la littérature, et précisément à ses Journaux intimes. Cet entretien est probablement l’un des derniers, si ce n’est son ultime entretien. Il est paru dans le n°36 de Livr'arbitres. Le voici désormais en exclusivité dans l’Ouvroir.
Dans le récit quasi-posthume que Gabriel Matzneff consacre à Vanessa Springora, dont on connait le récit Le consentement (Grasset, 2020), et les foudres médiatiques, populaires et même judiciaires qui s’en suivirent, l’écrivain aujourd’hui « maudit » écrit : « J’ai survécu au Coronavirus. Je ne survivrai pas au Vanessavirus ». Or, rien d’excessif ne transparaît de ses lignes, tant la foudre médiatique et judiciaire a été violente dans cette affaire, au point d’« effacer » sans une seule hésitation cinquante années d’une œuvre littéraire en quelques heures. Nous avons été aux premières loges de cette mise-à-mort médiatique et littéraire, lorsque l’ensemble de ses journaux intimes ont été retirés consécutivement des librairies, et sont devenus d’un seul coup, clandestins. Cette recension est parue dans le n°36 de la revue Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Au secours, Houellebecq revient ! Après son roman Anéantir, qui est paru en janvier 2022, et qui prolonge l'oeuvre de l'écrivain français, dont les deux premiers romans ont fait l'effet d'une bombe à la fin du siècle dernier, parait aujourd'hui, dans la collection J'ai lu, ses articles, entretiens et interventions jalonnant au fil de l'eau, une carrière bien remplie, depuis déjà plus de trente ans. Voici ma recension de ce livre, parue dans la livraison n° 40 de Livr'arbitres. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L'écrivain Richard Millet est devenu le pestiféré de la République des lettres. Suite à la parution de deux ouvrages qui n’ont plu ni au petit milieu des lettres germanopratines, ni à la gauche politique et morale, l’écrivain de presque soixante-dix ans s’est retrouvé au banc des accusés. Lâché par Gallimard, mais aussi par presque toute l’édition française, c’est toutefois aux éditions Les Provinciales, qu’il revient avec un récit autobiographique qui raconte ses vingt premières années sur terre. Autiste, survivant, il nous raconte une jeunesse française, sa naissance à la littérature, à la philosophie, à la musique, aux femmes et à la sensualité, racontant une formation de l’esprit, et au goût de la langue, dans ce récit, La Forteresse, qui est une sorte de mise au point, ainsi que le couronnement d’une œuvre. C’est donc la voix d’un authentique écrivain que l’on entend, dans un style à la fois très littéraire et très classique, loin du nombrilisme mal écrit et vulgaire de la littérature de cette époque, qui n’hésite pas à aborder les cicatrices, ce qui fait mal, inscrivant en creux de la doxa un contre-discours, qui fait penser à un appel à la guerre civile pour certains, mais qui est plutôt revendiqué par l’écrivain français, comme de la transgression, fondée sur une rhétorique de la dissidence. « Le style est une arme en elle-même, autant que le combat », dit-il, alors que ses détracteurs voudraient le réduire à la polémique. J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec lui sur le sujet. Voici donc la rencontre avec un authentique écrivain, hors des sentiers rebattus de la censure et du politiquement correct. Ce grand entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, et dans le n°40 de Livr'arbitres de décembre 2022. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Au commencement du roman de Marcel Proust, Albertine disparue, l’amante du narrateur l'a quitté la veille. Cette disparition vient de « produire dans [son] cœur » l’impression que c’est sa vie qui est partie. On peut largement lire ce roman en-dehors des autres de la Recherche. Car, c’est probablement le plus grand roman d'amour et des désordres du désir amoureux. Tâchons de comprendre cet incipit. Pour cela, commençons par Odette, et la défaite de Swann, dans le fameux Un amour de Swann. Cette chronique est parue dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne dira jamais assez de mal de ce siècle stupide. Désormais, les jurés de Stockholm ont ajouté une pierre de plus à l'édifice de bêtise, de nullité de ce siècle, décernant le prestigieux prix Nobel (enfin, pour ce qu'il en reste) à Annie Ernaux. Ils l'ont refusé à Philip Roth, à Milan Kundera, à Michel Houellebecq, préférant couronner une œuvre mineure. Vingt ans plus tôt, aurions-nous cru en Annie Ernaux ? La raréfaction et l'obscurcissement des esprits expliquent certainement le peu de résistance qu'a rencontré l'étrange couronnement de cette œuvre. Pourtant, si les polémiques ad principia ne sont pas dénuées d'intérêt, elles ne deviennent pourtant percutantes qu'en s'incarnant, en devenant ad personas. Salman Rushdie n'était-il pas le meilleur candidat au prix Nobel de littérature dans le contexte actuel ? Cette idée n'est-elle pas frappée au coin du bon sens ? N'y a-t-il pas un esprit aujourd'hui fanatique et borné dans ce prix Nobel de littérature que l'on devrait judicieusement rebaptiser prix Nobel de politique, puisque les jurés suédois ne s'intéressent guère aux grands écrivains. Ils préfèrent leur idéologie, collant avec l'air du temps, et qui, pardonnez-moi, pollue le débat plus qu'elle ne l'apaise. J'ai réalisé une tribune pour le site du mensuel Entreprendre, qui a fait débat sur certains réseaux sociaux. La veille, j'avais répondu à quelques questions du journal IPost.be, qui m'avait interrogé sur le sujet. C'est ainsi que la tribune et l'entretien (où je réponds aux questions de Régine Kerzmann) sont désormais réunis ici, en accès libre dans l'Ouvroir. Je peux comprendre que l'on soit heureux que ce prix ait été décerné à Annie Ernaux. Mais je crois que l'on a aussi le droit de le déplorer. Cessons avec les calembredaines de notre époque. Tâchons de déboulonner les idoles, cela s'appelle aussi l'esprit critique.
On ne dira jamais assez combien ce siècle est stupide. On n'en dira jamais assez de mal ! Afin de décrypter les tares et outrances de ce siècle, voici donc, une analyse assez longue du « phénomène » de librairie Cher connard (j’ai peine à utiliser ce terme, mais 65 000 exemplaires déjà écoulés, fin septembre, ça laisse pantois !), afin de décrypter une nouvelle génération de femmes de lettres (j’évite ce terme aussi moche que ridicule d’« écrivaines ») dont les romans sont moins une ode à la littérature, qu’un prétexte à un train de revendications identitaires surannées, et haineuses. Despentes, qui nous fait le film depuis ses débuts, en 1994, en guerre permanente, contre l’homme blanc, contre le bourgeois, contre le patriarcat, et que l’on a tort de comparer à Houellebecq, elle n’en a ni l’envergure ni le talent, encore moins le génie, est une sorte de marxiste perdue au milieu de la libération sexuelle, croyant, comme certains vieux soldats qui n’ont pas été informés que la guerre était finie, que la guerre des sexes est encore d’actualité. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre, puis dans le numéro 28 de Question de philo du mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je ressors de mes tiroirs une vieille recension, parue jadis dans La Presse littéraire, en 2007. Elle avait comme mérite de balayer cette époque débilitante, dans laquelle les écrivains décarbonés font la pluie et le beau temps. J'y aborde le début du siècle, et une certaine littérature qui se crut en avance, celle des écrivants de droite, alors qu'elle appartenait déjà au siècle passé. La vraie question, alors que ce siècle stupide ne cache déjà plus son nom, est bien le problème du roman, du texte littéraire au XXIème siècle, de l'écriture dans un siècle qui peine à naître... Où j'aborde entre autres dans cette tribune, Juan Asensio, Maurice G. Dantec, Éric-Bénier Burckiel, Marc-Édouard Nabe, Sarah Vajda, Raymond Abellio, et les myrmidons du Quartier latin... Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre, puis dans le numéro 3 des Carnets de la philosophie du mois d'octobre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Au moment de sa parution, le roman inédit Guerre, de Louis-Ferdinand Céline, a divisé, forcément divisé dans une France encore très fragmentée. Le roman Guerre, et le premier inédit d'un longue série, qui sera forcément chroniquée dans ces pages. On sait combien Céline a fait couler d'encre, depuis son premier voyage, son premier chef-d'oeuvre, le Voyage au bout de la nuit. C'est ainsi, d'un voyage dans le voyage, dont il est question grâce à ces inédits, qui demeurent des brouillons de romans qui n'auront jamais vu le jour. Cette recension est parue dans le numéro 39 de Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Philippe Sollers a couvert 50 ans de littérature française. Je l'ai découvert sur le plateau d'Apostrophes, alors qu'il présentait son roman Femmes. Roman que j'ai lu alors que j'étais à peine en âge d'en comprendre les enjeux. Captivé par ce texte, qui a changé mon regard sur les femmes et la société française, jusques sur l'Occident, j'ai lu quasiment tous ses livres pendant au moins 20 ans. Je me souviens du portrait au vitriol que Michel Houellebecq lui consacra dans Les Particules élémentaires. Voici le mien. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici une longue étude que je propose sur l'oeuvre de Michel Houellebecq. Et si Houellebecq m'était conté ? Ce serait alors mon monde qui serait conté. Depuis déjà 25 ans, Michel Houellebecq est cet écrivain hors norme, hors du champ ordinaire de la littérature, qui nous raconte la longue agonie du monde moderne, du pays dans lequel nous vivons. Son encre est trempée dans le cyanure, et sa littérature est dangereuse. Compte-rendu... Cet article est paru dans le site du magazine Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.