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J'ai beaucoup parlé des livres de Christiane Rancé dans ces pages. Son nouveau livre, un récit de voyage, parle de l'Italie, le pays de mes ancêtres. J'ai eu la tentation de l'interroger sur ce très beau texte, qui raconte un périple du Nord au Sud de l'Italie, qui est avant tout une pérégrination intérieure. Cet entretien paraîtra dans le numéro 42 de Livr'arbitres de juin 2023. Le voici déjà en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici le roman de l’errance. Le roman du déracinement. De l’amour, de la recherche du père, de la liberté, de la sculpture de soi. Une heure avant la vie (Le Passeur, 2022) dont le titre, joliment construit, montre la voie d’une écriture exigeante et poétique. Cela fait du bien en cette rentrée plutôt morose et dans laquelle aucune tête ne dépasse une autre. J’ai eu la chance de rencontrer son auteur, Sveltlana Pironko, dans un lieu très littéraire, où l’on y croisait jadis, Jean-Paul Sartre, Marguerite Duras, Gabriel Matzneff, etc. Non, ce n’était ni les Deux Magots, ni le Café Flore. Je vous laisse deviner. En attendant, nous avons réalisé cette interview dans laquelle Sveltlana, traductrice et éditrice à Dublin, revient sur l’écriture de ce premier roman, et sa trame qui nous montre que le chemin d’une vie vaudra toujours plus que la destination, d’autant que toute destination n’est probablement qu’une illusion. Qui sait ? Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On connait Descartes pour sa méthode et son rationalisme, on le connaît moins pour ses pérégrinations et ses errances. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La revue Livr'Arbitres m'a demandé pour son numéro de septembre, d'écrire sur un écrivain du sud-est. Je n'avais alors pas beaucoup le choix. Tandis que j'étais encore très jeune, j'habitais à Nice, et l'écrivain qui était l'enfant du pays, c'était J.M.G. Le Clézio. Bien sûr, il y en avait d'autres, comme Louis Nucéra, que j'avais rencontré chez lui, et qui me donna de précieux conseils d'écriture, Raoul Mille, que l'on croisait régulièrement sur sa Vespa, ou Thomas Narcejac, qui habitait près de la gare des trains. Mais Le Clézio était particulier. Il hantait la ville comme une ombre, et à peine vous pensiez le tenir, qu'il vous échappait. Il habitait un immeuble dont les fenêtres donnaient sur le port de Nice. J'ai souvent fait le pied de grue sous ces fenêtres. Pourtant, pas l'ombre de Le Clézio. Il était déjà reparti...
À la demande de la revue Livr'arbitres, je devais rédiger une analyse assez courte sur l'écrivain de la route Jack Kerouac. Il se trouve que cet écrivain franco-américain, de langue anglaise, a inspiré mon adolescence, puis ma route aux alentours de mes 40 ans, que j'ai couché sur le papier, dans de nombreux cahiers, dont le texte retapé demeure inédit à ce jour. De mon essai Partir, Cartographie de l'errance, paru chez Le Littéraire, en 2017, j'ai tiré quelques extraits d'un passage qui s'adresse directement à l'écrivain. Cet article est paru dans le numéro 39 de Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Depuis son Nobel de littérature, reçu en 2008, J.M.G. Le Clézio a publié plusieurs ouvrages, dont des romans et des recueils de textes. Parmi ceux-là, un récit océanique sur une plongée dans la mémoire de l’Île Maurice. Une plongée remarquable, une odyssée littéraire mettant à l’honneur la culture métissée de l’Océan indien, une langue poétique, et une vision de la nature très proche du style personnel, imagé et lyrique, dont nous a habitué l’écrivain depuis ses débuts. Alma, dont le titre, tant esthétique que mystérieux, raconte des histoires croisées, dont celle de Jérémie, parti en quête du dodo, cet oiseau jadis exterminé par les humains, et celle de Dominique, dit Dodo, admirable hobo, né pour faire rire. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Proposé comme une suite à son sublimeMystica, ce nouveau texte de l’écrivain, préfacier et éditeur Stéphane Barsacq, se présente comme un abécédaire intelligent et décalé, faisant le point dans son élévation sur notre effondrement. L'auteur m'a envoyé son essai, gentiment dédicacé. Séduit par ce texte de très grande qualité, je me suis empressé de réaliser une chronique, qui est parue dans la revue en ligne Boojum, et qui est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La revue du métissage culturel Instinct Nomade m'a demandé un article, pour un numéro spécial mettant à l'honneur le génie lisboète Fernando Pessoa. Je leur ai proposé un extrait de mon essai sur la vie nomade intitulé Partir, cartographie de l'errance, paru en 2017 aux éditions du littéraire. Récit épistolaire, racontant ma période d'errances à travers l'Europe, mon texte s'adresse à Fernando comme à un ami, un ami de plume et un ami de route, sous la forme d'une lettre brève. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je connais Hélios Azoulay depuis le début des années 90, alors que nous fréquentions les mêmes cours de philosophie à l'Université de Nice, et que nous découvrions Kant et Hegel, suivant avec assiduité les leçons de Dominique Janicaud. À 40 ans, Hélios Azoulay a pris ses libertés avec son passé, qu’il a trouvé le courage de coucher sur le papier. Hélios est un homme, de Nice, de Paris, d’ailleurs, hanté par les fantômes de sa vie, dont la plus grande conquête aura été la musique, ainsi que le monde de l’expression. Grâce à la poésie, la littérature, la grande musique, Hélios Azoulay a trouvé un moyen de réenchanter sa vie, la rapiécer, la réparer, la dédommager. Un moyen ultime pour réinventer l’homme. Après avoir reçu son récit, qui m'a enchanté, je l'ai rencontré dans un bistrot du VIe arrondissement de Paris. Nous avons réalisé cet entretien, qui estparu dansla revueen ligneBoojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Avec son livre L’arbre voyageur, Érik Sablé nous offre une histoire incroyable, celle d’un maître spirituel soufi, ayant donné une dimension profonde à l’islam. Voyageur impénitent, Ibn Arbi, a vécu au XIIe siècle, et a accompli de longs périples à travers toute la terre d’Islam. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La sagesse chinoise apprécie particulièrement les contes et les métaphores afin de nous délivrer un message universel, comme le font les allégories et les mythes dans la Bible ou chez Platon, par exemple. Pierre Taïgu Turlur décrypte pour nous, dans un beau petit livre intitulé Apprivoiser l’éveil, les dix images du buffle. Un régal de littérature et de spiritualité, je vous le garantis... Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J’ai de nombreuses fois abordé la religion et la vie spirituelle dans ces pages. J’ai parlé quasi-essentiellement, c’est vrai, de la religion chrétienne. Mais l’on ne doit pas néanmoins, négliger les autres religions et les autres croyances, sous peine de faire l’impasse sur un grand pan de notre devenir spirituel et de notre enseignement. Dans une brillante et très claire introduction à la pensée de son père Ostad Elahi, Bahram Elahi fait la lumière sur les multiples étapes nécessaires au perfectionnement de soi, en-dehors de tout dogme ou de tout fanatisme religieux. Et, en nous offrant un tel livre, l’auteur fait vivre une forme de spiritualité vivante, qui est le propre de la collection chez Albin Michel, dans laquelle cet ouvrage paraît. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
François-Xavier Bellamy, dans son deuxième essai, aborde les dogmes de l’époque, la religion du progrès, l’impératif universel du mouvement, l’optimisme radical de la pensée progressiste, le rêve scientiste du transhumanisme, le nomadisme technologique et économique, ce que réclame le positivisme postmoderne qui veut croire désormais non plus en Dieu mais en n’importe quoi. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Écrivain, directeur de la collection Folio biographies, membre de l’Académie Royale de langue et de littérature française de Belgique, auteur de plus de soixante-dix livres traduits en ving-cinq langues, Gérard de Cortanze consacre un livre magistral à l’œuvre et à l’écrivain J.M.G. Le Clézio, prix Nobel de littérature. Un livre conçu à partir de longues conversations, d’extraits de l’oeuvre, de traces, au détour de plusieurs étapes d’une vie et de plusieurs dizaines d’ouvrages, afin de découvrir l’œuvre, de soulever le voile. Une magistrale quête, à ne pas manquer…
Élisa Haberer est photographe. Elle décide un jour de retourner sur les traces de son passé, et organise un voyage en Corée du sud. Elle y photographie la vie quotidienne des personnes qu’elle croise, elle photographie les paysages, et la mémoire des lieux. Que recherche-t-elle ? Des petits bouts d’elle-même… Puis, de retour à Paris, elle demande à son ami Simon Hatab d’imaginer, par le truchement du récit, ce qu’elle aurait pu consigner dans un carnet, si elle avait su l’écrire, aussi bien qu’elle a su le photographier.
Après son œuvre autobiographique, Blaise Cendrars entre en Pleïade, par la porte du roman et de la poésie cette fois. Deux tomes qui raviront les amateurs et les inconditionnels, dirigés par Claude Leroy, montrant un écrivain qui n’était pas seulement sur le départ, mais qui était aussi un « paradoxe fascinant ». Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai rencontré Christine Jordis lors d'un déjeuner, dans Paris. Elle m'a paru très sympathique et m'a raconté dans le détail l'aventure de l'écriture de son Paysage d’hiver, dans lequel elle raconte la vie de Kin Jeong-hui, décidant d’entamer un voyage intérieur, qu’elle prolonge dans son nouveau livre Automnes, où elle revient sur la vieillesse et le goût de vivre, en lisant et rêvant, et nous promenant en compagnie des sages. J'ai demandé ses deux livres à son attachée de presse. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Nadine Laporte est maître de conférence en littérature à l’université de Pau et des pays de l’Adour. Avec « Nicolas Bouvier, passeur pour notre temps », elle nous offre un portrait sensible et passionnant de ce voyageur insatiable, cet être curieux et inspiré, qui alla voir le monde et les hommes. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le philosophe médiatique Michel Onfray revient sur un mythe philosophique américain, Henry-David Thoreau, en proposant dans son nouvel ouvrage, un portrait écologiste et libertaire du philosophe de la désobéissance civile. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai fait paraître le 16 octobre 2017 un récit épistolaire intitulé : Partir. Cartographie de l'errance, que les éditions le Littéraire ont publié, avec une couverture plutôt iconoclaste inspirée du très beau travail de Ladislas Kijno. J'ai écrit ce livre alors que j'accomplissais une longue route en Europe occidentale, vivant délibérément une aventure destinée à troubler ; rédigé dans les gares, les trains, les aéroports, les avions entre janvier 2014 et septembre 2015, c'est-à-dire dans les moments les plus tendus de ma route en terres germanophones, lorsque j'étais comme un bouchon sur la mer, allant sans rien derrière et tout devant, ce récit rapporte, sous une forme romancée, les enseignements et les initiations apportées par ce long voyage. Jean-Paul Gavard-Perret m'a fait l'immense plaisir d'en tirer une chronique, que je vous livre ici...