Les origines de la philosophie

Où commence la philosophie ? C'est la question que se pose Jean-Pierre Vernant dans une conférence intitulée Les origines de la philosophie. Je fais le point dans l'Ouvroir.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Où commence la philosophie ? C'est la question que se pose Jean-Pierre Vernant dans une conférence intitulée Les origines de la philosophie. Je fais le point dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce que l’art ? Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? De quoi nous parle l’art ? Pourquoi le marché régit-il toutes les sphères de la culture aujourd’hui ? Le petit livre de Laurence Hansen-Love, agrégée de philosophie, a pour ambition de répondre à nos nombreuses questions à propos de l’art. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Si, pour Augustin, la difficulté ne tient pas seulement à ce que l’éternité nous échappe, que le temps même qui nous emporte demeure un indicible mystère, et que toute sa substance tient dans l’instant indivisible qu’est le présent, le vrai problème du temps est évidemment qu'il n’est plus ou qui n’est pas encore, ou bien qu'il tient dans un présent instantané. Vladimir Jankélévitch soulève pourtant un problème supplémentaire, et qui tient de ce que chacun éprouve du temps, et qui n’est autre que son irréversibilité. Je continue ici, dans l'Ouvroir, grâce aux travaux d'Augustin, mon travail entamé récemment sur le temps.
L’expérience que nous faisons du temps s’exprime souvent de façon dépossédante. Qui n’a jamais fait cette expérience du temps, alors qu’il s’essayait à se souvenir, à espérer, à désirer, ou vivre pour voir que le temps s’en mêle toujours et qu’il ne se maîtrise précisément pas. Le temps se manifeste prioritairement en nous, non pas comme un concept, ou comme un objet construit, élaboré, choisi, mais comme une réalité fuyante, expérimentée par rapport à nous-même, dans notre existence. Je continue ici, dans l'Ouvroir, grâce aux travaux d'Augustin, mon travail entamé récemment sur le temps.
Voici un livre qui nous encourage à réhabiliter le mot lenteur. Dans une collection qui vient de naître, le philosophe et journaliste Mathias Leboeuf nous offre un plaidoyer pour une vie douce, à échelle humaine. Ma chronique a paru dans Le Contemporain.
Vous avez peur de la mort. Le jeune philosophe Christopher Laquièze vous en guérit. Ma recension parue dans Le Contemporain.
C’est le quarantième anniversaire de la mort de Michel Foucault. L’occasion pour l’écrivain Vincent Petitet de faire la lumière sur l’œuvre et la pensée d'un des grands intellectuels de la deuxième moitié du XXème siècle en 50 pages. Mon compte-rendu paru dans Le Contemporain.
Désormais, « presque » tout le monde sait qu’Emmanuel Kant, le grand philosophe allemand du XVIIIe siècle, a écrit une Critique de la raison pure (1781), une Critique de la raison pratique (1788) et une Critique de la Faculté de Juger (1790). Cet article a été écrit à quatre mains avec Emmanuel Jaffelin, philosophe, essayiste, et auteur de Célébrations du bonheur, paru chez Michel Lafon (dont j'ai eu l'occasion de parler dans ces pages.) Cet article est paru dans le site du magazine Entreprendre. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Nathan Devers est philosophe et écrivain. Il est l'auteur de quelques romans et d'un essai autobiographique Penser contre soi-même (Albin Michel - Prix Cazes 2024) qui m'a interpelé. Décryptage pour la revue Le Contemporain.
« Un livre qui [nous] rendra ivre de le lire » ; ainsi Emmanuel Jaffelin présente-t-il le dernier ouvrage de Marc Alpozzo, Galaxie Houellebecq (et autres étoiles), dont il nous offre ici une « brève présentation ».
À la suite de la parution de son livre Le savoir tragique (Encre marine, 2024), j'ai rencontré Santiago Espinosa pour en entretien.
Santiago Espinosa est un spécialiste de la philosophie de Clément Rosset. Philosophe lui-même et élaborant une oeuvre sur le tragique et le réel, il a publié en 2024 un nouvel ouvrage Le savoir tragique.
Face au déferlement de violence qui a secoué l’actualité française depuis le début de l’année, j’ai rencontré, pour rendre compte des multiples démissions des gouvernements successifs de ces quarante dernières années, mais aussi de la pensée elle-même, le philosophie Charles-Éric de Saint Germain afin qu’il nous propose un éclairage, quelques clés et pourquoi pas quelques solutions quant à notre modernité et ses dérives idéologiques, ses dictats relativistes. Né en 1967, est ancien élève de l'ENS Saint Cloud-Fontenay-Lyon, Charles-Éric de Saint Germain est agrégé et docteur en philosophie, spécialiste de philosophie allemande (Kant et Hegel surtout), protestant de confession baptiste, il est aussi passionné pour la théologie et les Écritures saintes. Il enseigne la philosophie en classes préparatoires (Hypokhâgne et Khâgne) et il est l’auteur d'une dizaine d'ouvrages consacrés majoritairement à la philosophie, parmi lesquels on trouve un texte volumineux et dense, La défaite de la raison. Essai sur la barbarie politico-morale contemporaine paru chez Salvatore en 2015, courageux sans être vindicatif, et qui est une sorte de lecture critique de notre époque. Il est surtout la mise en lumière de l’effondrement de la raison d’un point de vue politico-moral. Tout en soulignant le refus des élites de réfléchir à l’individualisme forcené et dévastateur (féminisme exacerbé, Queer Theory, hédonisme désenchanté, etc.) ou de régler les questions semble-t-il coincées dans une vision historiciste dépassée des dogmes modernes (égalitarisme, négation de la liberté de conscience, laïcisme dogmatique, etc.) ce texte pose un diagnostic sans appel, et sous la forme d’un cri d’alarme, quant à notre crise morale et spirituelle. Aussi, l’auteur affirme que la décivilisation secouant la « civilisation européenne » pourrait nous être fatale si l’on ne renoue pas rapidement avec nos racines judéo-chrétiennes. Son texte, puisant dans des sources d’inspiration diverses, rappelle ou s’inscrit dans le sillage d’autres lectures pour notre temps, notamment La défaite de la pensée d’Alain Finkielkraut (1987), La Barbarie de Michel Henry (1987), La Barbarie intérieure. Essai sur l’immonde moderne de Jean-François Mattéi (1999), tout en proposant une réflexion renouvelée sur la barbarie qui nous guette. Je l’ai longuement questionné, et, ses réponses, souvent étendues et denses, demandent avant tout une régularité dans la lecture, et un effort de la pensée, afin d’en saisir la profondeur et la pertinence. De fait, cet entretien-fleuve est à l’opposé du prêt-à-penser de notre époque, et loin de la lecture brève et rapide souvent de mise aujourd’hui dans la presse et l’édition. Je me suis refusé de réaliser la moindre coupe. Aussi, cela demandera de la part du lecteur la patience et la constance du métronome dans l’effort intellectuel nécessaire pour comprendre la modernité dans laquelle il vit, les influences et les impasses d’une époque, la sienne. Cet entretien est paru dans Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Un livre important sort ces jours-ci. Le titre est le suivant : L'humain au centre du monde. Pour un humanisme des temps présents et à venir. Ce collectif, dirigé par Daniel Salvatore Schiffer autour de 33 intellectuels majeurs, paraîtra ce 7 mars 2024 aux Editions du Cerf.
Livr'arbitres m'a commandé cette analyse. Elle est parue dans la livraison numéro 42, du mois de juin 2023. Elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Nous vivons une époque curieuse où l’homme qui se questionne est un gêneur. Le doute, ou l’esprit critique, est pourtant l’objet d’un ouvrage du philosophe et enseignant Emmanuel-Juste Duits, auteur de nombreux livres questionnant notre époque, afin d’en comprendre la complexité. Son objectif, qui peut sembler n’être qu’une visée utopique, est à la fois de doper notre esprit critique, pour aider à mieux penser, mais aussi de le réveiller pour circonscrire notre action dans un monde de plus en plus incompréhensible, car de plus en plus complexe. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre et le numéro 30 de Question de Philo en juin 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On note désormais une inquiétude nouvelle face aux progrès de la civilisation, même si certains s’alarment depuis au moins 50 ans. Ceci dit, la prise de conscience réelle est récente, et s’accélère depuis ces deux dernières décennies, faisant suite à une première dans la seconde moitié du XXe siècle. Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le philosophe Clément Rosset nous a quitté le 27 mars 2018 à son domicile parisien. Aussi, il nous laisse une œuvre considérable, souvent mal comprise, dont les grands thèmes sont le tragique, le désir, le réel et la joie. Son disciple, Santiago Espinosa a publié récemment la première étude sur cette philosophie singulière, aux éditions des PUF. C’était l’occasion de le rencontrer. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre et dans le numéro 32 de Question de Philo. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne vient de publier deux ouvrages aux éditions du Cerf, Le temps des peurs (2023) et Logique de l’assentiment (2023) dans lesquels il propose une réflexion profonde sur l’époque d’instabilité grandissante que nous vivons à l’heure actuelle, démontrant que l’élite, qui pressent sa fin, agite les peurs d’un État-Léviathan, tandis que coincée dans la modernité qui s’achève, elle se crispe sur ses valeurs mourantes, accusant le peuple qui ne se reconnait plus dans celles-ci, de mal-penser. Wokisme, complotisme, hygénisation de la société, théâtocratie, société liquide sont les outils de l’instrumentalisation des peurs organisée par les élites, tandis que le peuple recherche l’enracinement, en préférant la tradition, le sacré, le local, etc. Ce grand entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, dans le n°30 de Question de Philo de juin 2023, et dans le n°42 de Livr'arbitres. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
On connait Descartes pour sa méthode et son rationalisme, on le connaît moins pour ses pérégrinations et ses errances. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.