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L’expérience que nous faisons du temps s’exprime souvent de façon dépossédante. Qui n’a jamais fait cette expérience du temps, alors qu’il s’essayait à se souvenir, à espérer, à désirer, ou vivre pour voir que le temps s’en mêle toujours et qu’il ne se maîtrise précisément pas. Le temps se manifeste prioritairement en nous, non pas comme un concept, ou comme un objet construit, élaboré, choisi, mais comme une réalité fuyante, expérimentée par rapport à nous-même, dans notre existence. Je continue ici, dans l'Ouvroir, grâce aux travaux d'Augustin, mon travail entamé récemment sur le temps.
Clément Rosset a été mon maître et mon professeur à l'Université de Nice Sophia-Antipolis. Pour la petite anecdote, je connaissais ce philosophe du réel depuis une émission de Michel Polac, en 1988. C'est alors qu'au lycée, j'ai commencé à feuilleter très timidement ses essais philosophiques, notamment Le Réel, traité de l'idiotie et, bien évidemment, Le Réel et son double. Plus tard, une fois libéré de mes obligations militaires, et alors que j'étais étudiant en deuxième année de droit, un ami me révéla que Clément Rosset enseignait à la fac de philo de Nice. N'en croyant pas mes oreilles, je quittai, après les examens, des études juridiques qui m'ennuyaient à mourir, et m'inscrivis à l'Université des lettres, pour suivre son enseignement. Si toutefois, je me suis retrouvé, au cours de mes études, plus platonicien et stoïcien que schopenhauerien et nietzschéen, et que la philosophie de Cioran me laissait totalement froid, lorsque j'ai reçu des éditions de Minuit L'école du réel, son nouvel essai, je n'ai pas résisté à écrire une longue contribution à cette philosophie, considérée par certains comme secondaire, au regard certainement des cathédrales kantiennes et hégéliennes allemandes, ou grecques, mais toutefois significatives, puisque c'est une sagesse en réalité. Et quoi que l'on puisse en dire, on reviendra toujours à cette brillante philosophie du réel de Clément Rosset. J'ai proposé dans cet article, un état des lieux, certes très personnel, paru dans le numéro 12 des Carnets de la Philosophie, en juillet 2010. Il a fait l'objet d'une conférence au Patronage Laïque de Jules Vallès, le 9 février 2023, dont cette nouvelle version est tirée. La voici en accès libre dans l'Ouvroir.
François-Xavier Bellamy, dans son deuxième essai, aborde les dogmes de l’époque, la religion du progrès, l’impératif universel du mouvement, l’optimisme radical de la pensée progressiste, le rêve scientiste du transhumanisme, le nomadisme technologique et économique, ce que réclame le positivisme postmoderne qui veut croire désormais non plus en Dieu mais en n’importe quoi. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
C’est dans une digression entre Socrate et Théodore, au centre du Théétète – 173c à 174a – de Platon, et qui va intéresser cette étude, dont le but à peine voilée est de montrer la supériorité de la dialectique socratique sur la séduction par la parole, opérée avec régularité par les médias et hommes politiques d'une époque, la nôtre, dont notre démocratie décadente n'est pas très loin de celle connue par Platon lorsque ce dernier écrivait ses dialogues [1]. Cette longue étude est parue dans le numéro 10, des Carnets de la philosophie, en janvier 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Comment assumer notre condition d'homme ? Comment vivre dans ce monde si nous n'y sommes pas bien ? Ce problème est bien celui de Nietzsche. La philosophie aide-t-elle à mieux nous comprendre ? Mieux comprendre le lieu dans lequel nous avons été jetés ? Cet article est paru dans le numéro 1, des Carnets de la philosophie, de septembre 2007. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.