Slavoj Zizek se demande qui contrôle qui ?
À l'heure où je vous parle, il me semble qu'il ne nous reste guère de penseurs pour analyser et éclairer ce monde en décomposition. Peut-être deux écrivains, chacun à sa manière, intempestifs, immoralistes, mais surtout mal compris, il me semble : Houellebecq et Dantec. Ces deux-là je crois, sont suffisamment armés pour notre époque, qui s'agite comme si nous étions à la « fin de l’histoire ». En fait, en philosophie, on trouve aujourd'hui un penseur radical, j'en conviens, un penseur de la « post-modernité » et celui-ci nous vient de l’Est et répond au nom de Slavov Zizek.
Par ses ouvrages toujours éclairés et en marge de la « pensée correcte », Slavov Zizek nous apprend qu’un philosophe n’est pas forcément enfermé à double tour dans sa tour d’ivoire, ou n’est pas forcément tapi à l’abri dans son bureau, enseveli sous un océan de livres. Ce qui est très encourageant… d’autant plus, quand on ouvre un nouvel ouvrage de ce penseur hors-normes.
C’est le cas de ce dernier, sobrement intitulé Irak, le chaudron cassé. C’était d’autant plus réjouissant de pouvoir prendre connaissance d’un texte de Zizek, que celui-ci vient à point nommé nous donner un éclairage différent sur un fait d’actualité récent qui peut en jeter plus d’un dans le doute et l’incertitude : fallait-il ou non faire la guerre en Irak ?
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