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Un livre important sort ces jours-ci. Le titre est le suivant : L'humain au centre du monde. Pour un humanisme des temps présents et à venir. Ce collectif, dirigé par Daniel Salvatore Schiffer autour de 33 intellectuels majeurs, paraîtra ce 7 mars 2024 aux Editions du Cerf.
Livr'arbitresm'a commandé cette analyse. Elle est parue dans la livraison numéro 40, du mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Nous vivons une époque curieuse où l’homme qui se questionne est un gêneur. Le doute, ou l’esprit critique, est pourtant l’objet d’un ouvrage du philosophe et enseignant Emmanuel-Juste Duits, auteur de nombreux livres questionnant notre époque, afin d’en comprendre la complexité. Son objectif, qui peut sembler n’être qu’une visée utopique, est à la fois de doper notre esprit critique, pour aider à mieux penser, mais aussi de le réveiller pour circonscrire notre action dans un monde de plus en plus incompréhensible, car de plus en plus complexe. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre et le numéro 30 de Question de Philo en juin 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On note désormais une inquiétude nouvelle face aux progrès de la civilisation, même si certains s’alarment depuis au moins 50 ans. Ceci dit, la prise de conscience réelle est récente, et s’accélère depuis ces deux dernières décennies, faisant suite à une première dans la seconde moitié du XXe siècle. Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le philosophe Clément Rosset nous a quitté le 27 mars 2018 à son domicile parisien. Aussi, il nous laisse une œuvre considérable, souvent mal comprise, dont les grands thèmes sont le tragique, le désir, le réel et la joie. Son disciple, Santiago Espinosa a publié récemment la première étude sur cette philosophie singulière, aux éditions des PUF. C’était l’occasion de le rencontrer. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre et dans le numéro 32 de Question de Philo. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne vient de publier deux ouvrages aux éditions du Cerf, Le temps des peurs (2023) et Logique de l’assentiment (2023) dans lesquels il propose une réflexion profonde sur l’époque d’instabilité grandissante que nous vivons à l’heure actuelle, démontrant que l’élite, qui pressent sa fin, agite les peurs d’un État-Léviathan, tandis que coincée dans la modernité qui s’achève, elle se crispe sur ses valeurs mourantes, accusant le peuple qui ne se reconnait plus dans celles-ci, de mal-penser. Wokisme, complotisme, hygénisation de la société, théâtocratie, société liquide sont les outils de l’instrumentalisation des peurs organisée par les élites, tandis que le peuple recherche l’enracinement, en préférant la tradition, le sacré, le local, etc. Ce grand entretien est paru dans le site du mensuelEntreprendre,dans le n°30 deQuestion de Philode juin 2023, et dans le n°42 de Livr'arbitres.Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On connait Descartes pour sa méthode et son rationalisme, on le connaît moins pour ses pérégrinations et ses errances. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Clément Rosset a été mon maître et mon professeur à l'Université de Nice Sophia-Antipolis. Pour la petite anecdote, je connaissais ce philosophe du réel depuis une émission de Michel Polac, en 1988. C'est alors qu'au lycée, j'ai commencé à feuilleter très timidement ses essais philosophiques, notamment Le Réel, traité de l'idiotie et, bien évidemment, Le Réel et son double. Plus tard, une fois libéré de mes obligations militaires, et alors que j'étais étudiant en deuxième année de droit, un ami me révéla que Clément Rosset enseignait à la fac de philo de Nice. N'en croyant pas mes oreilles, je quittai, après les examens, des études juridiques qui m'ennuyaient à mourir, et m'inscrivis à l'Université des lettres, pour suivre son enseignement. Si toutefois, je me suis retrouvé, au cours de mes études, plus platonicien et stoïcien que schopenhauerien et nietzschéen, et que la philosophie de Cioran me laissait totalement froid, lorsque j'ai reçu des éditions de Minuit L'école du réel, son nouvel essai, je n'ai pas résisté à écrire une longue contribution à cette philosophie, considérée par certains comme secondaire, au regard certainement des cathédrales kantiennes et hégéliennes allemandes, ou grecques, mais toutefois significatives, puisque c'est une sagesse en réalité. Et quoi que l'on puisse en dire, on reviendra toujours à cette brillante philosophie du réel de Clément Rosset. J'ai proposé dans cet article, un état des lieux, certes très personnel, paru dans le numéro 12 des Carnets de la Philosophie, en juillet 2010. Il a fait l'objet d'une conférence au Patronage Laïque de Jules Vallès, le 9 février 2023, dont cette nouvelle version est tirée. La voici en accès libre dans l'Ouvroir.
Le temps est un mystère. Mais qu’est-ce que le temps ? L’artiste Erik Andler qui expose pour la première fois à Paris consacre une œuvre au temps. Jean-Marc Bastière, philosophe et journaliste au Figaro a consacré un très beau livre au temps Les sept secrets du temps (Stock, 2018). À l’occasionde l’expositiond'Erik Andler qui s’intitulera « Distorted Date » et qui aura lieu du jeudi 09 (vernissage) au jeudi 23 février (clôture) 2023 à l'Hôtel La Louisiane dans le VIème arrondissement de Paris, j’ai profité d’un tour de table pour en savoir plus sur le temps, même si cette notion est l’une des plus complexes en philosophie. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L'oeuvre complète de Spinoza vient de paraître dans une nouvelle édition et de nouvelles traductions dans la Pléiade, chez Gallimard. C'était l'occasion de proposer une radiographie de l'objet lui-même, et de l'ensemble de la philosophie de ce sage de l'Occident, qui fut, comme un philosophe providentiel, pour toute âme de bonne volonté qui aura le courage et la patience d'affronter cette oeuvre aussi subversive et dérangeante, que roborative et libératrice. Cette recension a paru dans le site du mensuel Entreprendre et Question de Philo n°29 d'avril 2023 Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Faut-il encore présenter Alain Renaut ? Professeur à la Sorbonne, et philosophe, auteur de nombreux ouvrages, il explore les choix de valeurs qui correspondent au projet fondamental de la modernité et des sociétés démocratiques. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre et Question de Philo n° 29 d'avril 2023. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Alors qu’elle ne constitue qu’un élément parmi d’autres d’une interrogation philosophique sur la religion, la question de l’existence de Dieu a nourri des débats récurrents tout au long de l’histoire de la philosophie et, nombre de métaphysiciens se sont efforcés de démontrer rationnellement que Dieu existait, soit à partir de son concept, soit à partir de l’ordre du monde, soit enfin à partir de la contingence de l’univers. Kant en revanche, se propose de faire un classement de ces preuves de l’existence de Dieu, qui a été adopté depuis : ces preuves ne sont plus qualifiées de « physiques », « métaphysiques » et « morales », mais de « physico-théologiques », « cosmologiques » et « ontologiques ». Cette tribune est parue dans le site du mensuelEntreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La notion du temps est probablement l’une des plus complexes en philosophie. En effet, peut-on définir le temps ? Est-ce qu’au cœur de notre existence, le temps ne se manifeste pas tout en se dérobant à nous ? N’échappe-t-il pas à toute définition ? Dans un texte canonique qui s’interroge sur la nature du temps, Saint Augustin affirme qu’il croit savoir ce qu’est le temps si on ne lui demande pas de l’expliquer et de le définir. Lorsqu’on lui pose la question du temps alors il ne sait plus quoi répondre. Sûrement est-ce la raison pour laquelle Saint Augustin au Livre XI des Confessions, fait du problème du temps un lieu à la fois authentique et spécifique d’interrogation philosophique. Je continue ici, dans l'Ouvroir, grâce aux travaux d'Augustin, mon travail entamé récemment sur le temps.
Il ne fait plus mystère à personne que nous vivons une fin d’époque ou une époque des fins. Fin de la civilisation occidentale, fin de la culture, fin de la politique, fin de siècle, et plus alarmant, fin de la chrétienté. Cette crise de sens que nous traversons alors, selon les mots du philosophe Jean-François Mattéi, prend racine dans la Révolution française. Dans un brillant petit essai intitulé La fin de la Chrétienté, L’inversion normative et le nouvel âge (Cerf, 2021), la philosophe Chantal Delsol revient sur seize siècles de Chrétienté qui s’achèvent aujourd’hui, faisant place à un monde encore inconnu, et non nommé. Cette nouvelle ère, inspirée par une inversion normative et ontologique, est sûrement difficilement acceptée par les défenseurs de l’âge de la Chrétienté, et ce déclin doit être analysé. C’est ce qui est fait dans ce texte très instructif. Cette chronique est parue dans le numéro 37 de Livr'arbitres, en mars 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Cet article a d'abord été une allocution que j'ai prononcée à Spa, en Belgique, le jeudi 24 février 2022. Le Spa Waux-Hall Club m'a invité à un Dinner Business Meeting, afin d'y débattre de la vraie rencontre, qui ne se nourrit ni du désir, ni de l'utilité, ni du plaisir mais de l'attention portée à l'autre en tant qu'il est un autre moi - c'est-à-dire une fragilité et un infini. Voici désormais cette allocution en accès libre dans l'Ouvroir.
Roland Jaccard, auteur de plusieurs journaux et essais, dont La tentation nihiliste (PUF), bien connu pour son goût pour les lolitas et les jeunes asiatiques, publie son Journal du Monde d'avant, chez Serge Safran (2021), qui traite des années 83 à 88, du siècle dernier, et d'un monde ancien et aujourd'hui disparu. Je lui ai proposé un entretien pour un dossier spécial sur les journaux intimes des écrivains dans le numéro 36 de la revue Livr'arbitres, ce qu'il a aussitôt accepté. Suite à son suicide, le 20 septembre 2021, cet entretien qu'il a eu la gentillesse de réaliser avec moi, devient par conséquent, son dernier et ultime entretien. En accès libre dans l'Ouvroir.
Frédéric Schiffter, le philosophe fainéant, mais je devrais plutôt dire le philosophe dilettante, le philosophe aux longues siestes s’attaque au peuple dans un nouvel ouvrage, et plus précisément à cette vague contestataire et énervante que l’on a appelé les gilets jaunes et, rien de ce que j'ai lu dans ce livre, n’est venu démentir l’idée que je me faisais de ce philosophe au scepticisme bien affûté. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le philosophe Vincent Morch a fait paraître un grand livre de spiritualité, aux éditions Salvator, dont le titre La force de dire non devrait en interpeler plus d’un d’entre nous. J’ai voulu en savoir plus. Aussi, je suis allé à sa rencontre. Cet entretien est d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La courte autobiographie intellectuelle d’Alain Finkielkraut, joliment intitulée À la première personne, parue chez Gallimard, en 2019 (Folio, 2021), est dédiée à l’écrivain franco-tchèque Milan Kundera. Et, l’on sait combien l’auteur de L’insoutenable légèreté de l’être est un immense écrivain, et combien il est suspect pour un certain politiquement correct de notre époque, continuellement en guerre avec l’académicien également, coupable pour la bien-pensance, de prises de position intolérables. Souvenons-nous de ce manifestant, lors d’un défilé des Gilets jaunes, keffieh palestinien à carreaux noir et blanc autour du cou, scandant à l’écrivain qui sortait de chez lui : « Finkie, tu es un haineux ! » Souvenons-nous de cette émission où Alain Finkielkraut, interviewé au bord du canal Saint-Martin, est interpelé par un passant qui lui hurle : « Finkie, jette-toi ! » Tant d’hostilité, tant de brutalité dans les débats contemporains peuvent largement choquer ou interpeler. Or, qu’en est-il de ce réactionnaire ? Jadis, classé à gauche, cet intellectuel français est progressivement passé à droite, jusqu’à être qualifié aujourd’hui de penseur d’extrême droite. À cette accusation, à cette fascisation de sa pensée, à cette nazification parfois même, Alain Finkielkraut a décidé de répondre par un livre. Sans faux-fuyants, sans complaisance, et en écrivant à la première personne. Cette recension est d'abord parue dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Au moment où un son est porté vers le bas on peut appeler cela un mot ou une parole (logos en grec). Dans le Sermon 288 d’Augustin, on trouve l’idée de cette parole que l’on porte par notre propre parole et qui a été la Parole autrefois aux côtés de Dieu et même qui était Dieu, cette Parole qui s’est faite chair et qu’en latin on appelle verbum, autrement dit le Verbe. Or, dans la conception du langage d’Augustin, ce dernier distingue bien la voix et le verbe, tout en observant ce qui se passe en lui, lorsqu’il associe une parole à une idée et qu’il fait porter celle-ci par la voix. Aussi, une voix, dit-il, ne fait que retentir, ne présente aucune signification lorsqu’un simple mot sort de sa bouche. Encore faut-il ajouter l'intelligence à la parole, pour qu'elle mérite vraiment ce nom, pour qu’elle ait un sens. J'ai entamé une réflexion sur le grand mystère de la voix de Dieu parlant aux hommes à travers le texte sacré qu’est la Bible. Je la continue ici, dans l'Ouvroir.