Yves Navarre est un homme brûlé. Écrivain en exil, exilé de lui-même, en recherche de ses pair, et brûlé. C’est un écrivain solaire à la fois, tourmenté, engagé, et seul. La solitude est le drame de cet écrivain. Seul contre lui-même, plus que seul contre les autres.
françois mitterrand
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Yves Navarre, guetteur d’ombres
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Lettres d’amour d’un président de la République
Nul n’ignore aujourd’hui que François Mitterrand était la complexité dans l’unité, une complexité subtile presque machiavélique, et qu’il avait aussi un goût immodéré et averti pour les belles lettres. Aucun autre homme politique ayant exercé aux plus hautes fonctions de l’État ne peut s’en vanter à ce jour. Dans les mille deux cents Lettres à Anne, c’est d’une plume affûtée que Mitterrand couche son amour et se raconte avec un mélange de pudeur et d’impudeur mêlées. Du grand art épistolaire !
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Jean d’Ormesson, la littérature à l’estomac
Pour Jean d’Ormesson la vie était une fête en larmes. Cette très belle formule, il la devait à la philosophe Jeanne Hersch. Il y avait, depuis, ses débuts en littérature, une vraie jubilation mêlée à une forme d’allégresse désespérée dans chacun de ses livres. Et à son immense popularité on pouvait ajouter un art certain de la conversation, ce qui en fit un subtil hôte durant près de cinquante ans. Le voici, entrant dans la Pleïade, revenir avec un second tome, composé en grande partie de textes autobiographiques.