En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Il sera difficile à l’avenir de parler de ce Dictionnaire amoureux de Jean d’Ormesson, sans parler de son auteur, Jean-Marie Rouart, qui n’est pas seulement un lecteur passionné de l’écrivain et académicien, disparu en 2017, mais aussi un ami cher, proche, et fidèle. Et comme dans toute amitié, il y a des orages, des brouilles, et des réconciliations. Mais laissons cela. Cette ouvrage que vous pourrez trouver aux éditions Plon, collection « L’abeille », est une ode à l’homme, à l’écrivain, à l’académicien, un exercice d'admiration doublé d’un dialogue ininterrompu, c’est l’histoire d’une amitié de cinquante ans, d’une intoxication volontaire et mutuelle, celle d’une admiration réciproque, et rien dans ce dictionnaire ne peut faire démentir cet état de fait. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici un pamphlet de Pierre Boutang, Précis de Foutriquet, quelque peu oublié, qui en aura inspiré un autre très récemment, durant la campagne présidentielle de 2022, Foutriquet de Michel Onfray, sans que le philosophe médiatique ne témoigne de sa gratitude envers le maître. Cela inspirera, au passage, une préface à Olivier Véron, « Sans Onfray », dont le titre est un pied-de-nez facile mais mérité. Publié pour la première fois aux éditions Libres-Hallier en 1981, voici une nouvelle édition augmentée de notes et d’une préface, que je recommande, au moins pour le plaisir de lire une écriture vive et corrosive, un goût de la littérature, et de la virtuosité du style, qui n’épargne rien à son pire adversaire, ni même aux autres non plus. Cette recension paraîtra dans le Livr'arbitres de lalivraison n°41 et 44 Elle est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Une nouvelle génération de féministes agite la société française aujourd’hui. Avec le phénomène de masse #MeToo qui nous est venu des États-Unis, et qui a inspiré chez nous #BalanceTonPorc, les relations hommes-femmes ont été remises en cause. Si certains pensent que c’est une avancée positive de la société, et que cela représente un mouvement social encourageant la prise de parole des femmes, en matière de viol et d’agressions sexuelles, ce que l’on peut saluer en effet, il serait toutefois un peu facile, voire réducteur de ne pas voir aussi, dans ce nouveau phénomène, les chasses à l’homme qui ont eu lieu, notamment dans les milieux médiatiques et politiques, faisant de toute accusation sur les réseaux sociaux ou dans les médias une preuve absolue de la culpabilité de celui qui était dénoncé par la vindicte. Or, si l’on analyse cette dérive, qui consacre le temps médiatique au détriment du temps judiciaire, et qui dépossède les tribunaux au profit des supposées victimes, qui se font vengeance sur les réseaux sociaux, nous ne faisons pas seulement face à un progrès en matière d’égalité hommes-femmes, mais nous plongeons dans une nouvelle société, où les procès staliniens remplacent progressivement les procès équitables, et où le hashtag suffit à faire condamner la personne visée. Or, que cherche cette nouvelle vague de néoféministes ? Cherche-t-elle des purges ? À fonder un homme nouveau, en gommant les différences sexuelles, les relations amoureuses, la virilité, en criminalisant le désir masculin ? Avec Sabine Prokhoris, philosophe et psychanalyste, (Le mirage #MeToo, Le cherche-midi, 2022) et Gérald Wittok, musicien et romancier, (Le diable est une femme, Éditions Verrone, 2021) nous avons fait un tour de table, afin de réfléchir à cette nouvelle forme de judiciarisation des rapports sociaux. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre et Question Philo du mois d'avril 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J’ai invité l’ancien ministre de l’Intérieur de Jacques Chirac, et président del’Assemblée nationale, puis du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, à parler de Simone Veil, à l’occasion d’un livre qu’il a postfacé sur la grande figure historique du XXème siècle, pour le compte de la Fondation pour Strasbourg (œuvrant à la promotion de l’humanisme et de la démocratie en Europe). Cette importante figure de la politique française a accepté mon invitation. Nous avons eu l’occasion de dialoguer de cette personnalité hors norme que représente pour la France Simone Veil, mais aussi des différents débats de société qui secouent aujourd’hui notre pays. Cet entretien a paru dans le site du magazine Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.