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Olivier Bauer est psychanalyste en cabinet. Depuis les débuts du mouvement #MeToo aux États-Unis, et #BalanceTonPorc en France, il reçoit en thérapie des hommes brisés, dépressifs suite à une histoire d’amour avec une femme qui a mal tourné. C’est donc par le moyen d’un premier roman Ni Pantins ni soumis (Le Sémaphore, 2022), qu’Olivier Bauer a décidé de sonner le tocsin, au regard de ces évolutions sociétales profondes, certainement positives quand on parle de libérer la parole des femmes victimes, mais dangereuses et inquiétantes si l’on prend en compte les nombreuses logiques de destruction poussées à l’extrême par le mouvement #MeToo. Roman d’une dérive, le premier roman de ce psychanalyste n’a pas plu à tout le monde, au point de recevoir de nombreuses menaces sur les réseaux sociaux. Je suis entré en contact avec ce nouvel auteur, et je l’ai interrogé sur un phénomène de société qui doit être très vite réglementé. L’urgence semble désormais évidente. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Une nouvelle génération de féministes agite la société française aujourd’hui. Avec le phénomène de masse #MeToo qui nous est venu des États-Unis, et qui a inspiré chez nous #BalanceTonPorc, les relations hommes-femmes ont été remises en cause. Si certains pensent que c’est une avancée positive de la société, et que cela représente un mouvement social encourageant la prise de parole des femmes, en matière de viol et d’agressions sexuelles, ce que l’on peut saluer en effet, il serait toutefois un peu facile, voire réducteur de ne pas voir aussi, dans ce nouveau phénomène, les chasses à l’homme qui ont eu lieu, notamment dans les milieux médiatiques et politiques, faisant de toute accusation sur les réseaux sociaux ou dans les médias une preuve absolue de la culpabilité de celui qui était dénoncé par la vindicte. Or, si l’on analyse cette dérive, qui consacre le temps médiatique au détriment du temps judiciaire, et qui dépossède les tribunaux au profit des supposées victimes, qui se font vengeance sur les réseaux sociaux, nous ne faisons pas seulement face à un progrès en matière d’égalité hommes-femmes, mais nous plongeons dans une nouvelle société, où les procès staliniens remplacent progressivement les procès équitables, et où le hashtag suffit à faire condamner la personne visée. Or, que cherche cette nouvelle vague de néoféministes ? Cherche-t-elle des purges ? À fonder un homme nouveau, en gommant les différences sexuelles, les relations amoureuses, la virilité, en criminalisant le désir masculin ? Avec Sabine Prokhoris, philosophe et psychanalyste, (Le mirage #MeToo, Le cherche-midi, 2022) et Gérald Wittok, musicien et romancier, (Le diable est une femme, Éditions Verrone, 2021) nous avons fait un tour de table, afin de réfléchir à cette nouvelle forme de judiciarisation des rapports sociaux. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre et Question Philo du mois d'avril 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici un grand entretien sur le néoféminisme et ses totems, « culture du viol », « emprise », « shoahtisation », « violences systémiques », et j’en passe. Sabine Prokhoris, normalienne, agrégée de philo et docteur ès lettres « mention » philosophie, et aussi psychanalyste, fait une étude référencée et approfondie, mais juste de ce mouvement féministe et intersectionnel devenu totalitaire, dans son livre Le mirage Metoo. Je l'ai rencontrée chez elle, pour faire un bilan, car la situation est désormais alarmante. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.