En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Avec la parution aujourd’hui même du Consentement, de Vanessa, personnage qui apparaît régulièrement dans les journaux et romans de Gabriel Matzneff, le malaise dans le petit milieu littéraire parisien est à son comble. Cette tribune est parue dans le numéro 5 d'Instinct nomades, au printemps 2020. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L’archange aux pieds fourchus rend hommage dans Maîtres et complices à ses sources d’inspiration et à ceux qui formèrent son esprit, le guidèrent sur le chemin de son art. Voici la recension d'un classique de l'oeuvre de Gabriel Matzneff, d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ses jeunes maîtresses et ses vieux maîtres ont toujours été la grande affaire de Gabriel Matzneff. Ses jeunes maîtresses ont occupé sa vie ; elles y ont introduit une bonne dose d’amour et de sensualité, donnant un sens certain à son existence. Ses vieux maîtres lui ont procuré cette « famille esthétique et spirituelle à laquelle on appartient[1] ». Or, appartenir à une lignée de pensée, c’est très nettement se définir un lien ou une filiation et un art de vivre : une diététique. Ce long article a trouvé une place dans l'ouvrage collectif dirigé par F. Georgesco, paru aux éditions du Sandre, en 2010, et sobrement intitulé Gabriel Matzneff. Le voilà désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À l’heure d’Internet, on est nombreux à revenir à la correspondance épistolaire. Nous ne débattrons pas de ce point ici, mais il est vrai que Matzneff, ayant découvert bien malgré lui, le courrier électronique en 2006, trouve dans ce nouveau phénomène, un événement littéraire qu’il entend marquer d’une croix rouge. Cette recension est parue dans leMagazine des livres, numéro 26, d'octobre 2010. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À l'occasion de la sortie de son livre Vous avez dit Métèque ?, Gabriel Matzneff m'avait accordé un entretien dans les bureaux de son éditeur La Table ronde, en août 2008. Compte-rendu dans le Magazine des Livres de février et mars 2009. Le voici désormais dans l'Ouvoir.
Le Magazine des Livres m'a demandé de réaliser un entretien avec l'auteur de Ivre du vin perdu et de Mes amours décomposés. Reçu très aimablement par Matzneff aux éditions de la Table ronde, je ne pouvais publier cet entretien, d'un écrivain que je lis depuis l'âge de seize ans, avec une ferveur et une passion que je ne renie toujours pas, sans avoir toutefois établi ce qui était parfaitement scandaleux dans son oeuvre, et ce qui méritait un peu d'attention. J'ai donc bénéficié d'une parfaite liberté, et n'ai subi aucune censure, ni la moindre pression. Il est d'ailleurs évident que j'aurais refusé cette tâche si je n'avais pas été complètement libre. C'est donc une analyse et une approche de l'écrivain franco-russe totalement subjective et personnelle qui a été publiée aux côtés de cette interview dans le numéro 14 des mois de février et mars 2009 du Magazine des Livres, et que je propose désormais dans l'Ouvroir. Je crois personnellement qu'une oeuvre littéraire est faite pour être lue et commentée, et que toute censure doit demeurer exceptionnelle.
Le Magazine des Livres m'a demandé de recenser les derniers Carnets noirs (Léo Scheer, 2009) de Matzneff, dit Gab la rafale, même si je préfère le renommer Matzneff le maudit, tant les critiques et les reproches se multiplient autour de moi et dans la rédaction. On s'obstine à ne voir que l'écrivain sulfureux, amateur de midinettes, là où, préférant la littérature au scandale, je m'attache plutôt à voir l'auteur d'un merveilleux dictionnaire philosophique, Le taureau de phalaris, ou d'une oeuvre qui célèbre l'amour, la joie et la vie. Je sais qu'un parfum de scandale entoure systématiquement l'auteur de Maîtres et complices, et qu'il en est largement responsable. Pourtant je m'en tiens à lire ce qui m'intéresse, et à délaisser ce qui me déplait. Une oeuvre, aussi dangereuse soit-elle, n'est jamais à prendre en bloc. C'est ainsi que je privilégie, à l'amant de nymphettes (que je réprouve comme tout un chacun), l'amoureux de l'amour, l'admirateur des stoïciens, de Byron et de Schopenhauer, l'ami de Montherlant, de Hergé et Cioran. Malgré les fortes réprobations dans le comité de rédaction, ma chronique est tout de même parue, dans l'indifférence générale, au sommaire du numéro 20 du magazine, qui était en kiosque durant les mois de novembre et déeembre 2009 ; elle est désormais accessible dans l'Ouvroir.