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Nous sommes peut-être à l’aube de la Troisième Guerre mondiale. Tous les indicateurs sont au rouge. On accuse même Macron dans les rangs de l’opposition de vouloir que la France entre en guerre avec la Russie. Après le thème de la consommation et du bien-être, celui de la mondialisation heureuse, celui de la paix perpétuelle entre les peuples, peut-être sommes-nous en train de faire face désormais à deux nouveaux thèmes pour le monde : dla guerre et le mal ? C’était donc l’occasion de réfléchir à la littérature et le Mal, avec Dana Ziyasheva qui a un parcours hors-norme. Née au Kazakhstan, où elle a passé toute sa jeunesse, elle a connu l’Union soviétique, a ensuite été journaliste dans des zones sensibles puis diplomate à l’UNESCO. Cela l’a amenée à vivre en Corée du Nord, en Irak et en Amérique centrale. Aujourd’hui, Dana Ziyasheva est basée à Los Angeles. Elle y écrit et corrige des scénarios pour les géants du cinéma et les grandes plateformes de vidéo à la demande. Rencontre.
Dans le contexte tendu actuel, l’écrivain Gilles Cosson vient de faire paraître La Russie de demain à la lumière de son histoire littéraire qui n’est rien de moins qu’une courte mais dense réflexion dont l’objet est de tracer et de définir une voie originale à la solution d’un problème de toujours, celui des rapports de la Russie avec l’Occident. C’était alors l’occasion de prolonger la réflexion par un long dialogue. Cet entretien a paru dans la revue en ligne Le Contemporain.
Est-il possible d’écrire et de publier aujourd’hui, un roman qui se veut une ode au plaisir sensuel, une ode au plaisir de la liberté, à travers le personnage d’une femme libre, et qui ose ? C’est du moins le pari de Bernard Méaulle, ancien patron de presse, qui sort ces jours-ci son deuxième roman, Un si brûlant secret (La route de la soie, 2023). Il raconte l’histoire ébouriffante d’une croqueuse d’hommes qui marchande avec le ciel. Son parcours mystico-érotique, brisant les codes et tabous de la bien-pensance de notre époque, vaporise à haute dose un parfum de féminin qui met à terre les vapeurs toxiques du néoféminisme. Rencontre... Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre,et dans le n°30 de Question de Philo de juin 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La musique classique serait trop blanche sur Radio Classique pour la radio d’État France Culture. Elle serait même, disons-le, la production d’une culture musicale « blanche » et de bon ton. Faudra-t-il canceler la musique classique, comme il faudra un jour, selon ces redresseurs de torts payés avec l’argent de nos impôts, brûler les romans classiques, les recueils de poésies, les chansonniers d’avant, etc. ? Pour ne pas sombrer dans cette nouvelle forme de nihilisme, continuons de célébrer notre culture, et pourquoi ne pas en plus mélanger les genres. C’est le pari de Jean-François Charles, compositeur français vivant aux États-Unis, faisant paraitre l’album Missa brevis Abbaye de Thélème, qui est un album inclusif, mêlant le texte, la musique, le silence et la contemplation, avec la voix d’Anika Kildegaard, qui chante Baudelaire, Rabelais, Rimbaud, Verlaine, François Villon, un peu comme un disque hors du temps, ou à contretemps, inactuel, loin des modes et des dogmes de l’époque. Rencontre.
Sarah Bernhardt (1844-1923) n’était pas seulement comédienne, elle était aussi peintre et sculptrice. Elle a d’ailleurs sculpté le buste d’Edmond Rostand (1868-1918), qui a depuis disparu. Thomas Sertillanges, spécialiste du dramaturge et poète français, s’est mis en tête de le retrouver. S’en suit un très long voyage qu’il raconte dans un livre À la recherche du buste perdu d'Edmond Rostand sculpté par Sarah Bernhardt (et autres représentations du poète) chez Le Sémaphore (2023). Il inaugurera, sous le haut patronage de l’Académie française, et en présence d’Anne Hidalgo, le buste d’Edmond Rostand, qui sera la réplique de celui sculpté par Sarah Bernhardt, une œuvre de Patrick Berthaud, le mercredi 28 juin 2023, à la place du Général Catroux, dans le XVIIe.
Le mercredi 10 avril 2024 a eu lieu la remise du Prix Cazes, à la Brasserie Lipp, Boulevard Saint Germain, Paris. Ce fut le 88e anniversaire de ce prix très prestigieux, fondé en 1935 par Marcelin Cazes. Et c’est l’écrivain et philosophe Nathan Devers qui a été récompensé pour son livre Penser contre soi-même (Albin Michel, 2024). L’occasion d’interroger un membre du jury, qui n’est autre que l’écrivain Nicolas d’Estienne d’Orves.
« Le réel revient toujours à la même place », disait Jacques Lacan. « Le réel est sans double », renchérissait Clément Rosset. Le réel n’est-il pas ce dont on veut se débarrasser, que l’on cherche à tout prix à congédier, parce qu’il y a quelque chose de difficile à admettre la réalité, à accepter le réel selon toutes ses prérogatives ? Que penserait Lacan de notre époque, des néoféministes, du sexisme, du consentement, de la chasse au pères, etc. ? J’ai interrogé à ce propos Jérémy Berriau qui a publié un essai sur Jacques Lacan (Lacan, Ellipse, 2023). Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre et dansQuestion de Philo n° 31. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Face au déferlement de violence qui a secoué l’actualité française depuis le début de l’année, j’ai rencontré, pour rendre compte des multiples démissions des gouvernements successifs de ces quarante dernières années, mais aussi de la pensée elle-même, le philosophie Charles-Éric de Saint Germain afin qu’il nous propose un éclairage, quelques clés et pourquoi pas quelques solutions quant à notre modernité et ses dérives idéologiques, ses dictats relativistes. Né en 1967, est ancien élève de l'ENS Saint Cloud-Fontenay-Lyon, Charles-Éric de Saint Germain est agrégé et docteur en philosophie, spécialiste de philosophie allemande (Kant et Hegel surtout), protestant de confession baptiste, il est aussi passionné pour la théologie et les Écritures saintes. Il enseigne la philosophie en classes préparatoires (Hypokhâgne et Khâgne) et il est l’auteur d'une dizaine d'ouvrages consacrés majoritairement à la philosophie, parmi lesquels on trouve un texte volumineux et dense, La défaite de la raison.Essai sur la barbarie politico-morale contemporaine paru chez Salvatore en 2015, courageux sans être vindicatif, et qui est une sorte de lecture critique de notre époque. Il est surtout la mise en lumière de l’effondrement de la raison d’un point de vue politico-moral. Tout en soulignant le refus des élites de réfléchir à l’individualisme forcené et dévastateur (féminisme exacerbé, Queer Theory, hédonisme désenchanté, etc.) ou de régler les questions semble-t-il coincées dans une vision historiciste dépassée des dogmes modernes (égalitarisme, négation de la liberté de conscience, laïcisme dogmatique, etc.) ce texte pose un diagnostic sans appel, et sous la forme d’un cri d’alarme, quant à notre crise morale et spirituelle. Aussi, l’auteur affirme que la décivilisation secouant la « civilisation européenne » pourrait nous être fatale si l’on ne renoue pas rapidement avec nos racines judéo-chrétiennes. Son texte, puisant dans des sources d’inspiration diverses, rappelle ou s’inscrit dans le sillage d’autres lectures pour notre temps, notamment La défaite de la pensée d’Alain Finkielkraut (1987), La Barbarie de Michel Henry (1987), La Barbarie intérieure. Essai sur l’immonde moderne de Jean-François Mattéi (1999), tout en proposant une réflexion renouvelée sur la barbarie qui nous guette. Je l’ai longuement questionné, et, ses réponses, souvent étendues et denses, demandent avant tout une régularité dans la lecture, et un effort de la pensée, afin d’en saisir la profondeur et la pertinence. De fait, cet entretien-fleuve est à l’opposé du prêt-à-penser de notre époque, et loin de la lecture brève et rapide souvent de mise aujourd’hui dans la presse et l’édition. Je me suis refusé de réaliser la moindre coupe. Aussi, cela demandera de la part du lecteur la patience et la constance du métronome dans l’effort intellectuel nécessaire pour comprendre la modernité dans laquelle il vit, les influences et les impasses d’une époque, la sienne. Cet entretien est paru dans Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le jeudi 6 avril 2023 a eu lieu la remise du Prix Cazes, à la Brasserie Lipp, Boulevard Saint Germain, à Paris. Ce fut le 87e anniversaire de ce prix très prestigieux, fondé en 1935 par Marcelin Cazes. L’occasion d’interroger un membre du jury, qui est aussi libraire. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvoir.
Depuis Raymond Moody, et son Life after life (La vie après la vie), qui a été un succès planétaire dans la deuxième moitié des années 70, et où il recueillait depuis déjà vingt ans des témoignages de personnes affirmant avoir vécu une expérience de mort imminente, le thème des EMI (Expérience de Mort Imminente) n’a jamais faibli en popularité. En 2006, le Père François Brune publie, en deux tomes, un livre, Les morts nous parlent, qui demeure un classique du genre. L’ouvrage de Laurent Kasprowicz apporte une autre pierre à l’édifice. En publiant des témoignages sur des coups de fils venus de l’au-delà, l’auteur inscrit ses travaux dans la droite ligne de Scott Rogo et Raymond Bayless, dont le livre, Phone Calls From The Dead, a paru en 1979. Publiant chez Guy Trédaniel un ouvrage intitulé Des coups de fil de l'au-delà ? Enquête sur un incroyable phénomène paranormal, l’auteur reprend alors le thème des « coups de téléphone post-mortem ». Il y compile des témoignages d'appels téléphoniques provenant de proches décédés, afin de soulever une question essentielle pour l'humanité : sont-ils la preuve d'une après-vie ? Cet entretien s’inscrit dans une série qui a commencé avecMarie de Hennezel et le Dr Thierry Paul Millemann(publiés dans ce Blog), à propos de preuves ou suppositions apportées dans notre monde moderne et ultra-scientifique, d’une possibilité de vie après la vie. Ce troisième entretien ayant pour vocation de questionner sans préjuger cette délicate question aujourd’hui, et qui n’est rien de moins que le prolongement de croyances antiques, comme la transmigration des âmes chez Platon, n’a pas pour vocation de démontrer l’objectivité de ces allégations parapsychologiques, mais de se présenter comme une forme d’enquête métaphysique et morale. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre et dans Question de Philo.Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis déjà de longues années, Christopher Gérard tient un journal de bord de ses lectures, qui sont pour le moins éclectique, et on ne peut que l’en féliciter. Depuis déjà des décennies, la gauche culturelle a verrouillé le débat littéraire en imposant ses codes, ses règles de morale et ses thèmes. La littérature étant devenue le champ de bataille des chapelles idéologiques, avec ses bons et ses mauvais samaritains, les romans que l’on doit absolument lire et ceux qui ne méritent que censure et quolibets. C’était d’ailleurs le sujet de son précédent ouvrage Quolibets paru en 2013, et réédité par les éditions La Nouvelle Librairie, augmenté du double des textes. Parmi les nobles voyageurs, comme aime les appeler l’auteur de ce beau livre, on trouve surtout des parias et des exilés de la littérature française, – que quelques libraires préfèrent appeler « francophone » pour paraître plus « inclusifs ». Bien sûr, les lectures de Christopher Gérard ne s’en tiennent pas à l’hexagone, et sa culture littéraire, plurielle et ouverte sur l’autre, mêle des textes de catégories bien différentes. Ce sont donc des voix singulières, qui honorent les lettres et les idées, qui sont plurielles et souvent indisciplinées, loin des romans de pacotille, souvent idéologiques, souvent moralistes que notre siècle produit à présent, comme si la littérature n’avait jamais été dissidente, révoltée, subversive. Il est à noter qu’au pays des Woke, ces indignés permanents qui font de leur éveil à la discrimination un commerce lucratif et un prétexte à l’élimination systématique, ce carnet de notes paraît exhaler une fraîcheur particulière : celle de la liberté ! Cet entretien m'a été demandé par la revue Livr'arbitres. Il est paru dans le n°45. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Philippe Sollers nous a quittés en 2023. Écrivain controversé, autant aimé qu’haï, il nous laisse une œuvre immense. Pascal Louvrier revient sur une histoire de la littérature française à la fois passionnante et romanesque, à l’image du personnage qui a marqué les cinquante dernières années médiatiques et littéraires de la deuxième moitié du XXe siècle. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre et dans Question de Philo.
Un livre important sort ces jours-ci. Le titre est le suivant : L'humain au centre du monde. Pour un humanisme des temps présents et à venir. Ce collectif, dirigé par Daniel Salvatore Schiffer autour de 33 intellectuels majeurs, paraîtra ce 7 mars 2024 aux Éditions du Cerf. C’était donc l’occasion de rencontrer le directeur de ce collectif pour discuter de ce livre. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre.
L'écrivain et philosophe Rémi Soulié a fait paraître un livre sur Frédéric Mistral, célébrant un grand écrivain aujourd'hui oublié, par la presse littéraire mais aussi la majeure partie des professeurs de lettres. Frédéric Mistral, probablement parce qu'il a consacré sa vie et son œuvre à valoriser la culture de sa Provence natale, n’a plus l’écho qu’il mérite aujourd’hui, alors même qu’il était jadis considéré comme un des plus grands écrivains de son époque. On ne peut que saluer, donc, ce petit ouvrage qui respire la générosité et le goût des lettres. Il serait peut-être bon de noter également, que Mistral aura été le premier écrivain à recevoir le prix Nobel de littérature en 1904, pour une œuvre en langue régionale. Il est donc bon de le savoir ressuscité par un très beau livre paru aux Éditions de la Nouvelle librairie, et par une plume affûtée. Rencontre.
Parmi les quelques noms de grands écrivains de notre époque, de Moralistes pour notre temps, qui n’occupent pas tout l’espace médiatique et merdique, étriqué et étron, mais qui écrivent dans le silence de la littérature, pour les générations futures, pour les temps prochains (qui se moqueront allègrement des temps présents), je citerai bien volontiers Luc-Olivier d’Algange, qui écrit dans la grande tradition des Moralistes du dix-septième siècle, et construit patiemment, depuis 1981, une œuvre poétique et philosophique de tout premier plan. Aphorismes, formes courtes, ces textes qui forment à eux seuls une petite sagesse pour notre temps, nous donneront certainement la force d’affronter la confusion et l’indistinction qui sont les nouvelles valeurs d’une époque en détresse. Cet entretien est paru dans le n°44 de Livr'arbitres. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Au lendemain des attaques terroristes et barbares menées par le Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, l’avocat et essayiste Gilles-William Goldnadel a commencé un journal de guerre pour témoigner de son indignation et de ses sentiments. C’est un document essentiel publié chez Fayard sous le titre Journal de Guerre. C’est l’Occident qu’on assassine, qui a rapidement atteint la tête des ventes, n°1 toutes catégories confondues sur Amazon. Aussi, dans un souci de clarté, et d’information, j’ai décidé de rencontrer l’auteur pour entendre, et faire entendre sa voix, sur ce sujet crucial, qui ne peut laisser personne indifférent. Cet entretien est paru dans le magazine Entreprendre de mars 2024.
Thomas Morales est une voix importante dans le paysage français. Auteurs de livres remarqués, notamment Éloge de la voiture. Défense d’une espèce en voie de disparition et Un été chez Max Pécas, signant par ailleurs des tribunes régulières dans Le Figaro, il revient avec un livre marquant, Monsieur Nostalgie (Héliopoles, 2023), sorte de requiem pour la France, sa langue, sa culture, son bon goût, son art de vivre. Tout autant un plaidoyer pour un pays rayonnant qu’un récit mélancolique face à ce qu’il est devenu, ce texte est à la fois brillant et subtil, et Thomas Morales, nous y livrant ses impressions, ses commentaires sur notre Patrie, nous révèle également son univers très particulier. La France, était-ce mieux avant ? Réponse dans cet entretien mené à bâtons rompus. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre.
Je note un défaut majeur chez nos contemporains : le pavlovisme ! En me faisant l’écho du livre de Romaric Sangars La dernière avant-garde. Le Christ ou le néant (Cerf, 2023), qu’ila eu la gentillesse de m’adresser à sa sortie, en citant sa thèse la plus importante et la plus essentielle pour un esprit qui réfléchit, et qui en se contente pas seulement d’aller bêler avec ses congénères suivistes (qui ne comprennent rien à leur propre pensée, pensée d’ailleurs qui ne pense pas !), à savoir, face à l’urgence de l’époque, le choix est binaire : le Christ-roi ou le néant, je sais déjà que les remarques seront acides, ironiques ou encore méprisantes. J’ai envie de dire à ces gens-là : lisez ! instruisez-vous ! Réfléchissez ! Votre monde est déjà mort ! J’ai donc eu la chance de recevoir ce livre, écrit par un vrai écrivain de notre époque (il en reste, en effet !) dont je connaissais déjà la réputation, et au milieu de la monotonie et de la médiocrité masturbatoire de la création ou de la réflexion de notre piètre temps, j’ai trouvé un souffle, un cap, une révélation, une dynamique spirituelle qui nous extirpe du chaudron de bégaiements suivistes qui remplissent notre modernité presque éteinte. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Plutôt que d’aller voir le Napoléon de Ridley Scott, qui n’a pas su se détacher de l’image que s’en sont fait les Anglais depuis 200 ans, allez donc assister à la pièce de Nathalie Ganem , « Rendez-vous à l’Élysée », dialogue entre Napoléon et Fouché après Waterloo, et qui sera joué entre décembre et janvier, au théâtre de Nesle. Cet entretien est paru dans Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.