Je me souviens nettement de ma première lecture de ce roman ahurissant ; j’avais alors dix-huit ans, j’étais un fan absolu des écrivains de la Beat Generation, notamment Jack Kerouac, Charles Bukowski, et Henry Miller, et, alors que Demande à la poussière ne m’avait pas totalement convaincu, Mon chien Stupide fut une véritable révélation, un moment éblouissant et inoubliable. C’est donc, avec une certaine appréhension, que je rouvris le livre, presque trente ans plus tard.
Littérature étrangère
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John Fante et son « chien Stupide »
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« Nord-Michigan » de Jim Harrison : en attendant l’orage…
L’écrivain américain disparu récemment, auteur du somptueux Dalva, du cultissismique Légendes d’automne, revient avec un roman sur la compagnie des humains, les jours tranquilles, et l’amour au coin du bois avec une jeune ado affranchie des codes et des inhibitions.
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John Brunner : Une histoire secrète du vingt-et-unième siècle
Pendant longtemps, on a classé la littérature d’anticipation comme une sous-littérature, avant que celle-ci ne passe, non seulement à cause de la déliquescence dans laquelle s’est progressivement enfermée la littérature générale, incapable de s’élever au-delà d’une écriture sans relief, et sans réel représentant moderne d’une mouvance qui nous sortirait de l’écriture et de la littérature du dimanche, de sous-genre, à genre total. La raison en est très simple.