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Dans le contexte tendu actuel, l’écrivain Gilles Cosson vient de faire paraître La Russie de demain à la lumière de son histoire littéraire qui n’est rien de moins qu’une courte mais dense réflexion dont l’objet est de tracer et de définir une voie originale à la solution d’un problème de toujours, celui des rapports de la Russie avec l’Occident. C’était alors l’occasion de prolonger la réflexion par un long dialogue. Cet entretien a paru dans la revue en ligne Le Contemporain.
Livr'arbitresm'a commandé cette analyse. Elle est parue dans la livraison numéro 42, du mois de juin 2023. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir
Henry Miller est un écrivain américain, dont on ne parle plus assez aujourd’hui, qui fit scandale dans l’Amérique puritaine des années 30, avec des romans comme les deux Tropique ou la Crucifixion en rose, puisqu’il écrivit une littérature de la libération par la débauche. Cette recension a paru dans le Livr'arbitres de lalivraison n°42 Elle est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
La revue Livr'arbitres m'a commandé un article sur Ezra Pound. Il a paru dans la livraison numéro 40, du mois de décembre 2022. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)paru aux éditions Ovadia (2024).
Jean Winiger est avant tout un comédien. Homme de théâtre, acteur et metteur en scène, il partage sa vie entre Fribourg et Paris. Sa vie de scène est d’ailleurs relatée dans un récit autobiographique : D’où viens-tu, mon grand ? (L’Aire, 2010). Pendant le confinement, l’idée d’un roman germe alors dans son esprit, prenant pour personnages principaux, la Russie et la France, mais aussi l’écrivain Vassili Grossman, l’auteur du monumental Vie et Destin, né en Ukraine, et futur dissident soviétique, suite à une carrière comme journaliste pour le magazine de l’Armée rouge, qui l’aura conduit à documenter la famine en Ukraine planifiée par Staline (l’Holodomor) et la « Shoah par balles ». Alors que le maître du Kremlin a attaqué l’Ukraine, le 24 février 2022, nous nous sommes questionnés ensemble sur l’origine de l’œuvre de l’écrivain russe, né le 12 décembre 1905, à Berdytchiv, en Ukraine, mais aussi sur la littérature russe du XIXème, et sur la possibilité de réconcilier les irréconciliables. De la tragédie du nazisme dans la première moitié du XXème siècle, jusqu’à la guerre de la Russie de Poutine contre l’Ukraine, et la menace d’une apocalypse nucléaire, nous avons essayé de comprendre par quel chemin nous pouvions arriver collectivement à la lucidité, à la paix, et à la lumière. Et cela tombe bien, car c’est précisément le sujet du nouveau roman de Winiger, intitulé Un amour aveugle et muet. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, puis dans le numéro 28 de Question de philo du mois de décembre 2022. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L'oeuvre complète de Spinoza vient de paraître dans une nouvelle édition et de nouvelles traductions dans la Pléiade, chez Gallimard. C'était l'occasion de proposer une radiographie de l'objet lui-même, et de l'ensemble de la philosophie de ce sage de l'Occident, qui fut, comme un philosophe providentiel, pour toute âme de bonne volonté qui aura le courage et la patience d'affronter cette oeuvre aussi subversive et dérangeante, que roborative et libératrice. Cette recension a paru dans le site du mensuel Entreprendre et Question de Philo n°29 d'avril 2023 Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ça fait cinq ans que Big Jim nous a quitté. Cinq ans que nous nous sentons orphelins. Pour nous consoler sûrement, les éditions J'ai lu font paraître un dernier texte, last but not least, traduit et préfacé par Brice Matthieussent, qui écrit « je crois que Jim manque à tous ceux qui, de près ou de loin, l'ont connu ». Comment ne pas abonder dans son sens ? Cette recension est parue dans Boojum. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
À la demande de la revue Livr'arbitres, je devais rédiger une analyse assez courte sur l'écrivain de la route Jack Kerouac. Il se trouve que cet écrivain franco-américain, de langue anglaise, a inspiré mon adolescence, puis ma route aux alentours de mes 40 ans, que j'ai couché sur le papier, dans de nombreux cahiers, dont le texte retapé demeure inédit à ce jour. De mon essai Partir, Cartographie de l'errance, paru chez Le Littéraire, en 2017, j'ai tiré quelques extraits d'un passage qui s'adresse directement à l'écrivain. Cet article est paru dans le numéro 39 de Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Au commencement de la nouvelle La métamorphose de Franz Kaflka, le personnage principal, Gregor Samsa, habite à Prague, dans un logement de l’immeuble sis rue Charlotte. À son réveil, un matin, le voyageur de commerce Gregor se découvre en sorte de scarabée brun, de ventre convexe, de taille assez large, avec six pattes et des antennes. Si la nouvelle de Kafka explore le domaine de la science-fiction, et même de la dystopie, l'écrivain tchèque met à l’épreuve son lecteur, sur ses capacités humaines à faire de ce monde un monde meilleur. Nous avons tous entendu parler de ce voeu pieux, depuis plusieurs siècles, de faire de l'homme un homme élevé et moral. Nous rêvons tous de nous émanciper du joug de la nature, de la biologie et de ses déterminismes asservissants et cruels. L’être kafkaïen, en revanche, nous met face à nos contradictions. Le personnage de Kafka, entièrement absorbé par son devoir, et sans vrais traits psychologiques bons ou mauvais, nous prouve qu'un être révolutionnaire, ne pourra renverser le monde et le changer, sans d'abord sonder son être propre et se révolutionner lui-même. Le héros du récit a beau jouer de bonté et être respectueux de la morale, le monde qu'il habite est bien trop cynique et cruel pour que sa bonne volonté soit faite. En exclusivité dans l'Ouvroir.
1984 est un roman philosophique et d’anticipation écrit par George Orwell et publié en 1949. L’action se situe dans un monde totalitaire où les idéologies ont triomphé de l’individu. La ferme des animaux, publié en 1945, raconte, un jour de juin, en Angleterre, une révolte des animaux. Deux classiques de la littérature anglaise, qui racontent le système soviétique et totalitaire communiste de Joseph Staline, mais aussi, une société, à la lecture de ces deux œuvres éclairantes, assez proche de la nôtre. Deux romans pour notre temps, écrits par un écrivain populaire, éducateur des masses. Cette recension est parue dans le numéro 39 de Livr'arbitres. Elle est également en accès libre dans l'Ouvroir.
En novembre 1910, Tolstoï mourrait. En février 1911, Suarès donnait aux Cahiers de la quinzaine littéraire de Charles Péguy, un « Tolstoï vivant », repris en volume en 1938 par Bernard Grasset, dans un Trois grand vivants – Cervantès, Baudelaire, Tolstoï. En 2020, ce sont les éditions Tinbad, qui reprennent ce chef d’œuvre, décidant de le rééditer pour les jeunes générations, agrémenté d’une postface de Guillaume Basquin. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Primo Levi est un écrivain italien, qui nous a légué un livre pour les futures générations, en 1947, intitulé Si c’est un homme. Si ce livre est rapidement devenu un ouvrage de référence pour les historiens. Il est avant tout un des témoignages fondamentaux en ce qui concerne le « génocide hitlérien » et le « système concentrationnaire ». Lorsqu’on lit ce livre, on est avant tout frappé par tous les enjeux autobiographiques que l’on y trouve : témoignage, hommage, jugement, tous les enjeux historiques et éthiques de l’écriture autobiographique revêtant une importance toute particulière se retrouve dans ce texte, au point de nous laisser penser qu’un moyen de lutter contre l’horreur des camps, serait peut-être l’écriture. Peut-être même est-ce le seul en définitive ? Voici une petite méditation, que je propose en accès libre dans l'Ouvroir.
L’écrivain et économiste espagnol José Luis Sampedro a publié en 1961 ce Fleuve qui nous emporte, histoire d’une agonie. Ecrit dans une admirable langue, il nous parle des âmes emportées, des êtres prisonniers de destins tragiques, objets en souffrance entrainés par l’histoire et sa grande hache. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La revue du métissage culturel Instinct Nomade m'a demandé un article, pour un numéro spécial mettant à l'honneur le génie lisboète Fernando Pessoa. Je leur ai proposé un extrait de mon essai sur la vie nomade intitulé Partir, cartographie de l'errance, paru en 2017 aux éditions du littéraire. Récit épistolaire, racontant ma période d'errances à travers l'Europe, mon texte s'adresse à Fernando comme à un ami, un ami de plume et un ami de route, sous la forme d'une lettre brève. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L’écrivain italien qui se cache sous le pseudonyme d’Elena Ferrante n’est jamais sorti de l’anonymat. On pense que c’est une femme née en Italie à Naples, qu’elle a aujourd’hui environ 70 ans, et qu’elle se dissimule derrière ce nom par confort et tranquillité. Elle est à l’origine d’une saga culte et d’un phénomène d’édition. L’Amie prodigieuse, paru en 2011 en Italie, et en 2014 chez Gallimard, a été traduit dans de nombreuses langues et est un succès mondial.
Aujourd’hui, encore, sûrement parce que nous aimons les étiquettes, toujours commodes et faciles à coller, on continue de dire de Curzio Malaparte qu’il est un « fasciste ». L’auteur du brillant Kaputt (1944) et de La Peau (1949) inoubliables romans, n’avait pourtant rien à voir avec les délires antisémites d’un Louis-Ferdinand Céline ou la collaboration morale et politique d’un Robert Brasillach. Or, soudain, un texte inédit, un journal secret, un journal de guerre (1941-1944) paraît chez Quai Voltaire, et jette la lumière sur toutes ces idées reçues, qui se répandent comme trainée de poudre sans jamais la moindre vérification. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Italo Calvino devait tenir un cycle de six conférences sur la littérature. Six thèmes, six valeurs essentielles, six propositions pour le prochain millénaire. Six conférences qu’il ne pourra pas prononcer, dont cinq thèmes nous sont tout de même parvenus (légèreté, rapidité, exactitude, visibilité, multiplicité), et que Gallimard réunit sous le titre générique de Leçons américaines.
J’ai de nombreuses fois abordé la religion et la vie spirituelle dans ces pages. J’ai parlé quasi-essentiellement, c’est vrai, de la religion chrétienne. Mais l’on ne doit pas néanmoins, négliger les autres religions et les autres croyances, sous peine de faire l’impasse sur un grand pan de notre devenir spirituel et de notre enseignement. Dans une brillante et très claire introduction à la pensée de son père Ostad Elahi, Bahram Elahi fait la lumière sur les multiples étapes nécessaires au perfectionnement de soi, en-dehors de tout dogme ou de tout fanatisme religieux. Et, en nous offrant un tel livre, l’auteur fait vivre une forme de spiritualité vivante, qui est le propre de la collection chez Albin Michel, dans laquelle cet ouvrage paraît. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les deux chefs-d’œuvre de l’écrivain argentin Jorge Luis Borges, qui nous a quitté le 14 juin 1986 à Genève, et qui a marqué des générations d’écrivains et de lecteurs, Fictions et Le livre de sable, bénéficient d’une nouvelle édition. L’occasion idéale pour redécouvrir le maître de Buenos Aires. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum ; elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Italo Calvino, né à Cuba en 1923 et mort en Italie en 1985, est l’homme de plusieurs patries. Son cosmopolitisme est d’abord un choix. Théoricien de lieux abstraits, créateur des villes invisibles, il réinvente la géographie, il dessine des topos imaginaires afin de mieux cerner son rapport à sa terre d’origine. La Route de San Giovanni est une autobiographie en cinq nouvelles, où la question de l’espace et de la géographie joue un rôle majeur.