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Ancien conseiller de Gorbatchev, Christian Mégrelis a vécu la chute de l’URSS, qu’il analyse dans un ouvrage Le naufrage de l’Union soviétique (Transcontinental d’éditions, 2020). Dans un long entretien nous revenons ensemble sur l’effondrement de l’Union soviétique, qui aura marqué l’histoire de la fin du XXe siècle, et il propose une analyse la stratégie de Vladimir Poutine, qui a envahi l’Ukraine, le 24 février 2021. Cette tribune est parue dans le site de la revue Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je connais Hélios Azoulay depuis bientôt 30 ans. Hélios Azoulay était un ami de la fac de philosophie, avant de devenir le compositeur, historien de la musique et écrivain que l’on connait aujourd’hui. Aussi, c’est toujours un plaisir de découvrir un de ses nouveaux livres. Cette année c’est un roman poétique sur une période tragique de l’histoire du XXe siècle : le triste ghetto de Prague. Pour ne jamais oublier, écrire et transmettre sont les deux éléments essentiels. Je remercie Hélios pour ce texte, et pour avoir eu la gentillesse de répondre à quelques questions. Cet entretien est d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
1984 est un roman philosophique et d’anticipation écrit par George Orwell et publié en 1949. L’action se situe dans un monde totalitaire où les idéologies ont triomphé de l’individu. La ferme des animaux, publié en 1945, raconte, un jour de juin, en Angleterre, une révolte des animaux. Deux classiques de la littérature anglaise, qui racontent le système soviétique et totalitaire communiste de Joseph Staline, mais aussi, une société, à la lecture de ces deux œuvres éclairantes, assez proche de la nôtre. Deux romans pour notre temps, écrits par un écrivain populaire, éducateur des masses. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Est apparu durant le XXème siècle, des gouvernements totalitaires qui ont amené l’État a osciller entre deux systèmes politiques, ce qui a constitué deux pôles : démocratie et totalitarisme. Je présente ici, assez rapidement, une lecture du livre Le système totalitaire, d'Hannah Arendt, qu'il s'agit de relire à l'aube de ce nouveau siècle. Lecture urgente !
Aujourd’hui, encore, sûrement parce que nous aimons les étiquettes, toujours commodes et faciles à coller, on continue de dire de Curzio Malaparte qu’il est un « fasciste ». L’auteur du brillant Kaputt (1944) et de La Peau (1949) inoubliables romans, n’avait pourtant rien à voir avec les délires antisémites d’un Louis-Ferdinand Céline ou la collaboration morale et politique d’un Robert Brasillach. Or, soudain, un texte inédit, un journal secret, un journal de guerre (1941-1944) paraît chez Quai Voltaire, et jette la lumière sur toutes ces idées reçues, qui se répandent comme trainée de poudre sans jamais la moindre vérification. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Avant même sa parution, le journal inédit du philosophe Alain déclencha une profonde polémique, essentiellement due à des propos antisémites, intolérables, insoutenables même, que l’on ne pouvait imaginer de la part du grand humaniste de la première moitié du siècle dernier. La polémique, notamment portée par Michel Onfray dans son essai Solstice d’hiver Alain, les Juifs, Hitler et l’Occupation, a failli faire oublier le livre lui-même. Pourtant, la publication de ce journal inédit reste un événement pour les admirateurs du philosophe français, auteur des Propos, dont l’écrivain André Maurois aimait dire que « c’était l’un des plus beaux livres du monde ». Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
C’est littéralement l’événement éditorial de l’année philosophique. Nous ne l’attentions plus ! Pourtant, tout le monde savait que Michel Foucault travaillait sur un quatrième tome de son Histoire de la sexualité. Trente ans plus tard, voilà Les Aveux de la chair enfin en librairie. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le 14 octobre 2006, ce fut le centenaire de la naissance d’un des penseurs les plus marquants du 20ème siècle : Hannah Arendt. Élève de Heidegger[1], elle fut docteur en philosophie, et l’épouse de Günther Stern, ce jeune philosophe allemand, mieux connu sous le nom de Günther Anders, pour son mémorable Nous, fils d’Eichmann. Divorcée en 1939, remariée avec Heinrich Blücher, puis installée aux Etats-Unis, après la guerre, pour y enseigner successivement aux universités de Californie, Chicago, Columbia et Princeton, elle se rendra célèbre en questionnant la possibilité de juger les crimes contre l'humanité, lors du procès Eichmann en 1964. Ayant écrit plusieurs ouvrages, dont La condition de l'homme moderne, et Les origines du totalitarisme, Hannah Arendt est surtout connue pour avoir menée avec une rigueur sans relâche et un sens critique tout à fait novateur, une réflexion sur la nature de la politique à l'âge des masses, et une réflexion inédite à partir de la phénoménologie de Heidegger, des causes morales et politiques du nazisme, ainsi qu’une réflexion inédite et très éclairante sur la « banalité du mal ». Cet article a été publié dans la revue trimestrielle, La Presse Littéraire, le numéro 6, de mai 2006. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans son article Réflexions sur Hiroshima,Jean-Paul Sartrenous dit clairement que la bombe atomique inaugure une nouvelle ère : l’ère de l’homme sans Dieu, ou plutôt de l’homme-dieu, cet homme qui a définitivement pris la place de Dieu, ce fauteuil trop grand pour lui. Cette longue étude est parue dans le numéro 15, duJournal de la culture, en juillet 2005. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai intitulé ce billet, Impérialisme et terreur. Légèrement excessif, j'en conviens, cependant, les deux romans de SF que je présente dans cette chronique, rapportent, chacun à leur manière, la folie contemporaine qui semble emporter la société occidentale. Soyons clairs : il n'y a pas meilleurs sociologues du futur que les écrivains de SF. Je l'ai déjà dit dans un autre billet sur l'oeuvre majeur de John Brunner, Tous à Zanzibar. Ici, deux écrivains de talent nous content l'histoire de la grande folie du XXIème siècle, avec pour résultat funeste : la mort de masse, l'hystérie économique, l'aliénation des foules.
Contrairement à ce que croit le sens commun, avec beaucoup de force d’ailleurs, le totalitarisme n’est en aucun cas une anti-thèse, une anti-chambre, le contraire même de la démocratie : système politique selon beaucoup indépassable ! Voici l'extrait d'un cours de philosophie politique, que je prodiguais dans mes classes, entre 1997 et 1999, qui nécessite certes, quelques approfondissements, mais qui a le mérite de faire le point ici, dans l'Ouvroir, sur notre système démocratique en décomposition, à l'entrée du XXIe siècle. D'autres textes, plus techniques et précis, viendront forcément s'ajouter à celui-ci. Bonne lecture !
Léon Werth est de ces écrivains méconnus du grand public, et inclassables. Dans une monumentale biographie publiée aux éditions Viviane Hamy, Gilles Heuré appréhende la liberté de l’écrivain, sa lucidité, son incroyable « intempestivité ». Intitulant son ouvrage L’insoumis, Gilles Heuré n’aurait pu choisir meilleur titre.