Primo Levi est un écrivain italien, qui nous a légué un livre pour les futures générations, en 1947, intitulé Si c’est un homme. Si ce livre est rapidement devenu un ouvrage de référence pour les historiens, il est avant tout, un des témoignages fondamentaux en ce qui concerne le « génocide hitlérien » et le « système concentrationnaire ». Lorsqu’on lit son livre, on est avant tout frappé par tous les enjeux autobiographiques que l’on y trouve : témoignage, hommage, jugement, tous les enjeux historique et éthique de l’écriture autobiographique revêtant une importance toute particulière se retrouve dans ce texte, au point de nous laisser penser que, peut-être qu’un moyen de lutter contre l’horreur des camps, serait l’écriture. Peut-être même est-ce le seul en définitive ?
primo levi
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Primo Levi, écrire après Auschwitz
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Du suicide de Jacques Laurent ou l'histoire d'un secret bien gardé
Il y a presque vingt ans jour pour jour, le 29 décembre 2000 à Paris, le plus discret des Hussards, Jacques Laurent, se donnait la mort, en se suicidant. Nous ne saurons jamais vraiment comment il s'est administré cette mort, qu'il recherchait obstinément depuis quelques semaines, disait-on. Dans cette note, j'aborde quelques suicides d'hommes ou de femmes de lettres assez troublants, qui s'ajoutent à celui de l'académicien français, pour mieux cerner les raisons possibles de ce décès brutal et volontaire, de la part d'un des écrivains les plus brillants de sa génération, qui nous laissa derrière lui, de très beaux livres, dont Les Corps tranquilles, Les Bêtises, Histoire égoïste ou Roman du roman et Les Sous-ensembles flous...
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John Brunner : Une histoire secrète du vingt-et-unième siècle
Pendant longtemps, on a classé la littérature d’anticipation comme une sous-littérature, avant que celle-ci ne passe, non seulement à cause de la déliquescence dans laquelle s’est progressivement enfermée la littérature générale, incapable de s’élever au-delà d’une écriture sans relief, et sans réel représentant moderne d’une mouvance qui nous sortirait de l’écriture et de la littérature du dimanche, de sous-genre, à genre total. La raison en est très simple. Cet article a été écrit en janvier 2006. Je le retrouve avec bonheur dans mes tiroirs et le remets aussitôt en ligne dans ces pages.