Il y a presque vingt ans jour pour jour, le 29 décembre 2000 à Paris, le plus discret des Hussards, Jacques Laurent, se donnait la mort, en se suicidant. Nous ne saurons jamais vraiment comment il s'est administré cette mort, qu'il recherchait obstinément depuis quelques semaines, disait-on. Dans cette note, j'aborde quelques suicides d'hommes ou de femmes de lettres assez troublants, qui s'ajoutent à celui de l'académicien français, pour mieux cerner les raisons possibles de ce décès brutal et volontaire, de la part d'un des écrivains les plus brillants de sa génération, qui nous laissa derrière lui, de très beaux livres, dont Les Corps tranquilles, Les Bêtises, Histoire égoïste ou Roman du roman et Les Sous-ensembles flous...
les hussards
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Du suicide de Jacques Laurent ou l'histoire d'un secret bien gardé
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L'art de Jacques Chardonne
De Jacques Chardonne, on retient deux parts : la part amoureuse et la part maudite. Il y a celle de la collaboration, impardonnable, théâtre de textes inexcusables, et celle qui précède, celle de l’enfant gâté de la plume, maître de la prose, et spécialiste de la vie de couple et du phénomène amoureux.
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La correspondance d’Antoine Blondin, l'art inimitable d'un hussard
Inimitable Blondin ! Jusque dans sa correspondance la plus simple, la plus courte, on retrouve l’efficacité de son style, ses plus simples jaillissements de la langue. On connait bien sûr l’auteur d’Un signe en hiver pour ses bons mots, son ton souvent léger, la force tragique aussi de ses romans, ses nouvelles, ou de ses scénarios de films. Le voilà maintenant présenté dans sa version d’épistolier.