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Qu’est-ce que l’art ? Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? De quoi nous parle l’art ? Pourquoi le marché régit-il toutes les sphères de la culture aujourd’hui ? Le petit livre de Laurence Hansen-Love, agrégée de philosophie, a pour ambition de répondre à nos nombreuses questions à propos de l’art. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Si, pour Augustin, la difficulté ne tient pas seulement à ce que l’éternité nous échappe, que le temps même qui nous emporte demeure un indicible mystère, et que toute sa substance tient dans l’instant indivisible qu’est le présent, le vrai problème du temps est évidemment qu'il n’est plus ou qui n’est pas encore, ou bien qu'il tient dans un présent instantané. Vladimir Jankélévitch soulève pourtant un problème supplémentaire, et qui tient de ce que chacun éprouve du temps, et qui n’est autre que son irréversibilité. Je continue ici, dans l'Ouvroir, grâce aux travaux d'Augustin, mon travail entamé récemment sur le temps.
L’expérience que nous faisons du temps s’exprime souvent de façon dépossédante. Qui n’a jamais fait cette expérience du temps, alors qu’il s’essayait à se souvenir, à espérer, à désirer, ou vivre pour voir que le temps s’en mêle toujours et qu’il ne se maîtrise précisément pas. Le temps se manifeste prioritairement en nous, non pas comme un concept, ou comme un objet construit, élaboré, choisi, mais comme une réalité fuyante, expérimentée par rapport à nous-même, dans notre existence. Je continue ici, dans l'Ouvroir, grâce aux travaux d'Augustin, mon travail entamé récemment sur le temps.
La morale de Thomas Morales est d'un autre temps. Ses passions aussi ! L'auteur français aime la province, la culture populaire et la nostalgie. De quoi être à contretemps ! Son livre Tendre est la province m'a été porté récemment. J'en ai tiré une brève recension pour Livr'arbitres.
Thomas Morales, cet hussard moderne, héritier d'un sentiment de nostalgie inaltérable nous revient avec un livre sur les boites des bouquinistes et plein de souvenirs. Une recension qui a paru dans Livr'arbitres.
L'écrivain et éditeur Stéphane Barsacq m'a fait l'amitié de m'envoyer son nouveau livre sur Sollers et Rolin. J'ai évidemment recenser ce très bel essai dans Livr'arbitres.
Nous sommes peut-être à l’aube de la Troisième Guerre mondiale. Tous les indicateurs sont au rouge. On accuse même Macron dans les rangs de l’opposition de vouloir que la France entre en guerre avec la Russie. Après le thème de la consommation et du bien-être, celui de la mondialisation heureuse, celui de la paix perpétuelle entre les peuples, peut-être sommes-nous en train de faire face désormais à deux nouveaux thèmes pour le monde : dla guerre et le mal ? C’était donc l’occasion de réfléchir à la littérature et le Mal, avec Dana Ziyasheva qui a un parcours hors-norme. Née au Kazakhstan, où elle a passé toute sa jeunesse, elle a connu l’Union soviétique, a ensuite été journaliste dans des zones sensibles puis diplomate à l’UNESCO. Cela l’a amenée à vivre en Corée du Nord, en Irak et en Amérique centrale. Aujourd’hui, Dana Ziyasheva est basée à Los Angeles. Elle y écrit et corrige des scénarios pour les géants du cinéma et les grandes plateformes de vidéo à la demande. Rencontre.
Sarah Bernhardt (1844-1923) n’était pas seulement comédienne, elle était aussi peintre et sculptrice. Elle a d’ailleurs sculpté le buste d’Edmond Rostand (1868-1918), qui a depuis disparu. Thomas Sertillanges, spécialiste du dramaturge et poète français, s’est mis en tête de le retrouver. S’en suit un très long voyage qu’il raconte dans un livre À la recherche du buste perdu d'Edmond Rostand sculpté par Sarah Bernhardt (et autres représentations du poète) chez Le Sémaphore (2023). Il inaugurera, sous le haut patronage de l’Académie française, et en présence d’Anne Hidalgo, le buste d’Edmond Rostand, qui sera la réplique de celui sculpté par Sarah Bernhardt, une œuvre de Patrick Berthaud, le mercredi 28 juin 2023, à la place du Général Catroux, dans le XVIIe.
Je note un défaut majeur chez nos contemporains : le pavlovisme ! En me faisant l’écho du livre de Romaric Sangars La dernière avant-garde. Le Christ ou le néant (Cerf, 2023), qu’ila eu la gentillesse de m’adresser à sa sortie, en citant sa thèse la plus importante et la plus essentielle pour un esprit qui réfléchit, et qui en se contente pas seulement d’aller bêler avec ses congénères suivistes (qui ne comprennent rien à leur propre pensée, pensée d’ailleurs qui ne pense pas !), à savoir, face à l’urgence de l’époque, le choix est binaire : le Christ-roi ou le néant, je sais déjà que les remarques seront acides, ironiques ou encore méprisantes. J’ai envie de dire à ces gens-là : lisez ! instruisez-vous ! Réfléchissez ! Votre monde est déjà mort ! J’ai donc eu la chance de recevoir ce livre, écrit par un vrai écrivain de notre époque (il en reste, en effet !) dont je connaissais déjà la réputation, et au milieu de la monotonie et de la médiocrité masturbatoire de la création ou de la réflexion de notre piètre temps, j’ai trouvé un souffle, un cap, une révélation, une dynamique spirituelle qui nous extirpe du chaudron de bégaiements suivistes qui remplissent notre modernité presque éteinte. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Si l’on avait annoncé cela six mois plus tôt aux personnes dont la sensibilité politique est à gauche, s’accrochant à Élisabeth Borne, Mohicane venue du Parti socialiste et caution d’une politique plutôt culturelle et sociale à gauche d’Emmanuel Macron, ce grand seigneur du « en même temps » qui a toujours masqué sa véritable aspiration à droite, une droite conservatrice dont il ne s’est jamais départie, personne ne vous aurait cru. Cette tribune a paru dans le site du magazine Entreprendre.
Ce que nous apprennent les dernières grandes crises sociales depuis quelques temps, c’est la difficulté pour la révolution morale moderne de se réaliser proprement. La grande affaire de fin d’année, l’affaire Depardieu (qui est devenue une affaire d’État), dans sa forme à la fois grotesque et démesurée, comme dans le fond, peut tout à fait nous rappeler une remarque de Marx, que j’énonce ici par pur cynisme et ironie : « L'histoire se répète, d'abord comme une tragédie, puis comme une farce. » Cette tribune a paru dans le site du magazine Entreprendre et dans le n°97 du Journal de France.
L'affaire Depardieu a nourri tellement de controverses que je me suis senti obligé de prendre la plume. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre et dansJournal de France, n°98, février 2024.
Je l'ai montré dans un précédent article, le transhumanisme part visiblement d’une absence de valeurs transcendantes (autrement dit un problème de foi en l’âme et en Dieu), ce qui est peu compatible avec ce qu’est l’humanisme historique. Cette tribune est parue dans le site de la revue Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On note désormais une inquiétude nouvelle face aux progrès de la civilisation, même si certains s’alarment depuis au moins 50 ans. Ceci dit, la prise de conscience réelle est récente, et s’accélère depuis ces deux dernières décennies, faisant suite à une première dans la seconde moitié du XXe siècle. Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Livr'arbitres m'a commandé cette analyse. Elle est parue dans la livraison numéro 40, du mois de décembre 2022. Elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)paru aux éditions Ovadia (2024).
La revue Livr'arbitres m'a commandé un article sur Ezra Pound. Il a paru dans la livraison numéro 40, du mois de décembre 2022. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)paru aux éditions Ovadia (2024).
Le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne vient de publier deux ouvrages aux éditions du Cerf, Le temps des peurs (2023) et Logique de l’assentiment (2023) dans lesquels il propose une réflexion profonde sur l’époque d’instabilité grandissante que nous vivons à l’heure actuelle, démontrant que l’élite, qui pressent sa fin, agite les peurs d’un État-Léviathan, tandis que coincée dans la modernité qui s’achève, elle se crispe sur ses valeurs mourantes, accusant le peuple qui ne se reconnait plus dans celles-ci, de mal-penser. Wokisme, complotisme, hygénisation de la société, théâtocratie, société liquide sont les outils de l’instrumentalisation des peurs organisée par les élites, tandis que le peuple recherche l’enracinement, en préférant la tradition, le sacré, le local, etc. Ce grand entretien est paru dans le site du mensuelEntreprendre,dans le n°30 deQuestion de Philode juin 2023, et dans le n°42 de Livr'arbitres. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
De quoi l’inflation est-elle le nom ? C’est ce que Romain Kroës se donne pour but de nous expliquer dans un livre passionnant, Surchauffe, l’inflation ou l’enflure économiste, chez Libre & Solidaire, 2023. Je l’ai rencontré pour en savoir plus. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Incompris d’abord de son propre père – dois-je rappeler cette tirade de Don Louis dans la pièce de Molière : « Mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne le penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel et laver par ta punition la honte de t’avoir fait naître », incompris de son valet Sganarelle – qui cherche systématiquement à lui faire la leçon. Cette chronique est parue dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.