L’année 2020 aura amené son lot de croyances obligatoires, et, l’usage du terme de « complotisme » par l’orthodoxie de la bien-pensance n’aura jamais fait autant recette. De quoi se pencher sur un livre datant du 1er trimestre 2019, qui nous parle d’une notion importante dans cette grande mascarade contemporaine, interdisant formellement le doute (qu’il soit cartésien ou sceptique) et l’esprit critique (pourtant cher à nos Lumières allemandes du 18e siècle !), celle de la force de l’imaginaire.
Bloc notes
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Michel Maffesoli, Contre l’orthodoxie de la bien-pensance
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Primo Levi, écrire après Auschwitz
Primo Levi est un écrivain italien, qui nous a légué un livre pour les futures générations, en 1947, intitulé Si c’est un homme. Si ce livre est rapidement devenu un ouvrage de référence pour les historiens, il est avant tout, un des témoignages fondamentaux en ce qui concerne le « génocide hitlérien » et le « système concentrationnaire ». Lorsqu’on lit son livre, on est avant tout frappé par tous les enjeux autobiographiques que l’on y trouve : témoignage, hommage, jugement, tous les enjeux historique et éthique de l’écriture autobiographique revêtant une importance toute particulière se retrouve dans ce texte, au point de nous laisser penser que, peut-être qu’un moyen de lutter contre l’horreur des camps, serait l’écriture. Peut-être même est-ce le seul en définitive ?
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Diafoirus à la Maison blanche
Depuis maintenant plusieurs semaines, on s'excite sur les réseaux, on se félicite de la victoire de Biden, alors que d'autres dansèrent dans les rues de New York ou Los Angeles sur des airs de "déjà-vu" à chaque élection d'un pseudo-libérateur de rien du tout.