En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
On ne parle plus beaucoup de ce réalisateur polonais très controversé, Andrzej Zulawski, depuis sa disparition en 2016, ni de ses films révélant un univers cérébral, cruel et chaotique dans lequel les sentiments se rencontrent dans une splendide mise à nu de la matière humaine. Cherche-t-on désormais à brûler ce cinéma d’auteur à la fois singulier, exigeant, onirique, expressionniste, violent, en marge du politiquement correct ? Cette chronique est parue dans le numéro 35 de Livr'arbitres, en septembre 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le 13 novembre 2015, des attentats de très grande ampleur frappent la France. Six ans plus tard, jour pour jour, nous fêtons ce triste anniversaire, alors que le procès-fleuve de ce terrible attentat islamiste bat son plein au tribunal de Paris. Aux éditions Le Sémaphore, Daniel Monforte nous offre une fiction L'ennemi intérieur, inspirée de ce terrible drame français, où les protagonistes, deux familles, l'une chrétienne et l'autre musulmane, dialoguent et ensemble recherchent la vérité, frappées de plein fouet par le choc de ce terrible événement. J'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur, par l'entremise de son éditeur, Jean-Charles Lonne. Voici le compte-rendu de cet entretien d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le poète Yves Bonnefoy (1923-2016) est l’auteur d’une œuvre considérable, dont quelques essais publiés à la fin de sa vie, qui sont une réflexion élaborée sur son travail poétique, ainsi que l’inachèvement de la poésie. Faisant suite à deux précédents ouvrages, Entretiens sur la poésie(1972-1990) et L’Inachevable, Entretiens sur la poésie (1990-2010) est un nouveau volume qui réunit treize entretiens des dernières années, en plus d'un essai, Ut pictura poesis. Cette recension est parue dans le numéro 34, de Livr'arbitres, de juin 2021. Elle estdésormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Lorsqu'on lit mal Montaigne, on pense aussitôt que parler de soi, s’analyser sous forme écrite, est bien là tout ce qui intéresse ce philosophe, au sens le plus narcissique du terme. Je me suis d'ailleurs déjà demandé dans ces pages, si l'analyse de soi était une perte de temps.La « vraie »question, pourtant, se trouve dans la réponse à la précédente, et est celle de la poursuite de son œuvre : en admettant même que la démarche ne vaille pas la peine, pourquoi alors continuer ? Écrire sur soi-même selon Montaigne, est toutefois d'une utilité fondamentale, car l’analyse de soi entraîne une conséquence nécessaire. Je vais essayer de démontrer cela, spécialement pour l'Ouvroir.
Voici un livre qui ne devait pas faire date. Écrit par Sarah Vajda, et paru chez Pharos, en , éditeur qui a disparu depuis, ce livre, intitulé Claire Chazal, derrière l'écran, était une sorte de biographie-roman, tel que le présentait l'auteur à sa parution, qui a été suspendue par décision judiciaire. Cette chronique, écrite alors en 2006, au lendemain de la censure de cet ouvrage, et parue dans LaPresse littéraire dela même année, mérite aujourd'hui d'être remise en ligne, même si j'y émets de très grosses réserves sur le livre en lui-même et la position de l'auteur, mais là n'est pas l'essentiel. Ce qui est important dans cette vieille chronique, c'est comment je dissèque l'absurdité de cette décision judiciaire, et son caractère inique, qui en dit plus long sur notre époque que le livre lui-même. Que l'auteur me pardonne donc de republier cette recension (qui n'est pas favorable à son texte) dans ces pages, mais si je cède à cette tentation, c'est parce que nul ne pourra me reprocher que ces temps troublés sont dangereux pour la liberté d'expression, alarmants, et débordants de censeurs et de canceleurs de tout acabit. Les coupeurs de langue n'ont jamais été aussi actifs ! Je pense par exemple au retrait des livres de Matzneff, en 2020, par ses éditeurs respectifs. Je pense aussi à ces oeuvres remises en cause pour des raisons de racisme supposé, de discrimination, etc. Je pense encore au titre du roman d'Agatha Christie Les dix petits nègres, rebaptisé Ils étaient dix, pour être plus inclusif. Je sais donc que ce petit livre est inconnu au bataillon, mais il me semblait important de dénoncer à notre époque une censure étrange, et d'autant plus inquiétante qu'elle était annonciatrice de biens curieuses interdictions soudaines, au pays de Voltaire. Je lui ai donc trouvée une nouvelle place dans l'Ouvroir, car il s'agit de dénoncer toute censure lorsque ce sont des livres.
Mardi 21 septembre 2021, à dix heures moins dix, j’apprends par l'entremise de l’écrivain et ami Jean-Michel Olivier, que Roland Jaccard s'est suicidé la veille. Voici mon hommage à cet ami disparu désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles)paru aux éditions Ovadia (2024).
On trouve une « maladie de l’âme » qui est le moi, selon la formule désormais consacrée « Le moi est haïssable » du philosophe et mathématicien Blaise Pascal, ce qui veut précisément dire que le moi est le symbole de l‘amour-propre. C’est donc l’égoïsme qui est là mis en cause. Cela signifie aussi que, c'est moins le moi en tant que personne que le moi en tant que narcisse qui doit être jugé et, pour comprendre, prenons l'exemple de cette mauvaise manie que l’on a par exemple à travers le selfie de regarder exclusivement son moi en l’aimant ou en voulant l’aimer. Aussi, en déclarant le moi « haïssable », dans le fragment 494 de ses Pensées, Pascal assume moins une forte position morale qu'il n'énonce une vérité d’expérience, ce qui nous conduit à interpréter la célèbre formule pascalienne « Le moi est haïssable » comme un appel à haïr le moi. Voici une petite méditation, que je propose en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis son premier ouvrage en 1977, Alain de Benoist est connu pour une œuvre importante, et pour une forme exaltée de soupçon du côté de l’intelligentsia dominante. Pourtant, il n’a jamais relevé de la psychiatrie ou de la folie furieuse, ses livres ont sûrement été interprétés avec une certaine absurdité, puisqu’il a été classé à droite par un certain nombre d’observateurs, et bien à droite. Il est également connu pour sa bibliothèque, contenant environ 200 000 ouvrages, considérée comme la plus grande bibliothèque privée de France, ce qui peut sembler dérisoire, mais qui nous en dit long sur cet intellectuel de premier plan. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le regretté éditeur Pierre-Guillaume de Roux nous a quittés récemment, le 11 février 2021. Parmi ses dernières parutions, le roman de Christian de Moliner La croisade du mal-pensant, qui aurait pu résumer, en très grande partie au moins, l’itinéraire de cet éditeur, fils de l’écrivain et éditeur lui-même Dominique de Roux. Ce roman de Christian de Moliner, qui a également publié La Guerre de France (2018) et Islamisme radical.Comment sortir de l’impasse (2019) déjà chez PGDR, est ultra-contemporain et a une résonance forte avec l’actualité immédiate, notamment la tragique décapitation de l’enseignant Samuel Paty. Fresque lucide, roman des conflits générationnels, critique de l’idéologie militante des « racisés ». J’ai souhaité en savoir plus. Pour le numéro 34 deLivr'arbitres, j'ai rencontré l'auteur, qui a gentiment accepté de répondre à mes questions. Je porte désormais cet entretien à votre connaissance, en le rendant accessible dans l'Ouvroir.
On aura beau chercher à se débarrasser de Sartre, l'entreprise semble impossible tant sa philosophie est porteuse de quelque chose d’universel. Cette liberté radicale, qui nous incombe comme un fardeau, et dont l’homme tire toute sa responsabilité, est sûrement ce qu’il y a de plus pénible à reconnaître. C'est pénible, car cela nous frappe de frayeur. Et pourtant, il y a quelque chose d’indéniable dans la philosophie de Sartre : il a su redéfinir l’homme à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, et cela, de manière presque définitive. Ce qu’il a montré, et qui peut déranger la pensée moderne qui n’est peut-être pas encore prête, c’est que l’homme n’est pas définissable à l'avance. J'ai déjà beaucoup écrit sur la philosophie de Sartre. Je profite de ce billet pour faire un point essentiel sur sa doctrine. En accès libre dans l'Ouvroir.
Grand continuateur de Saint Augustin, Pascal se livre à une enquête dont le but est de nous révéler la nature même du moi. Or, contre toute attente, « Le moi est haïssable », écrit-il dans une phrase célèbre. C’est ainsi que le moi est désormais identifié à l’amour-propre. On se serait donc trompé sur la nature du moi. Il n’est pas une chose, une partie de l’homme, il n’est pas l’âme, il est simplement l’amour-propre. Or, cet amour-propre est proprement ce qui corrompt l’âme. D’abord, parce que l’amour-propre est propice à tous les péchés ; de l’autre, cet amour-propre est cette pente glissante qui est celle de nous prendre pour Dieu, et en ignorant le vrai. Voici une petite méditation, que je propose en accès libre dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce habiter le monde si ce n’est l’habiter en poète ? La vie est un voyage, et c’est que ce que Christiane Rancé nous raconte ici, où se mêle le goût de l’ailleurs et l’irrésistible besoin de l’ici & maintenant. De cet « authentique séjour terrestre », dont elle reprend la formule à Mallarmé, l’auteur nous raconte comment elle a pris le grand large, à la conquête d’une terra incognita, prétexte à un long voyage intérieur, sûrement le propre du XXIe siècle, cette exploration nouvelle d'un territoire encore inconnu de nous, en cette longue recherche de l’être, afin de marcher « au cœur de sa propre genèse ». Christiane Rancé m'a envoyé son récit, que j'ai lu d'une traite. Ma recension est parue dansle numéro 33 de Libr'Arbitres, du mois d'avril 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Que s’est-il passé depuis la fin de l’histoire ? Rien ! Rien de bien réjouissant. Alors que nous attendions la restauration de nos libertés, l’émancipation de l’humanité, l’idéal du grand soir, sont venues la fête, l’emprise de la bien-pensance, la fausse altérité, la servitude, l’ère des « truismocrates ». Philippe Muray n’a pas fini d’avoir raison, dans ce grand marasme postmoderne, où ce n’est plus Prométhée qui est enchaîné, mais toutes nos hautes valeurs d’un humanisme renouvelé, réduit à de fausses idoles éphémères, le vide universel, le prêt-à-penser au nom de l’humanisme sans humanité... Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
L’année 2020 aura amené son lot de croyances obligatoires, et l’usage du terme de « complotisme » par l’orthodoxie de la bien-pensance qui n’aura jamais fait autant recette. De quoi se pencher sur un livre datant du 1er trimestre 2019, qui nous parle d’une notion importante dans cette grande mascarade contemporaine, interdisant formellement le doute (qu’il soit cartésien ou sceptique) et l’esprit critique (pourtant cher à nos Lumières allemandes du 18e siècle !), celle de la force de l’imaginaire. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Primo Levi est un écrivain italien, qui nous a légué un livre pour les futures générations, en 1947, intitulé Si c’est un homme. Si ce livre est rapidement devenu un ouvrage de référence pour les historiens. Il est avant tout un des témoignages fondamentaux en ce qui concerne le « génocide hitlérien » et le « système concentrationnaire ». Lorsqu’on lit ce livre, on est avant tout frappé par tous les enjeux autobiographiques que l’on y trouve : témoignage, hommage, jugement, tous les enjeux historiques et éthiques de l’écriture autobiographique revêtant une importance toute particulière se retrouve dans ce texte, au point de nous laisser penser qu’un moyen de lutter contre l’horreur des camps, serait peut-être l’écriture. Peut-être même est-ce le seul en définitive ? Voici une petite méditation, que je propose en accès libre dans l'Ouvroir.
Depuis maintenant plusieurs semaines, on s'excite sur les réseaux, on se félicite de la victoire de Biden, alors que d'autres dansèrent dans les rues de New York ou Los Angeles sur des airs de "déjà-vu" à chaque élection d'un pseudo-libérateur de rien du tout.
Disons-le : Joe l’endormi, le gaffeur, l'insider, dont les 47 années passées chez les Démocrates en font un vieux briscard de la politique, a bénéficié d’un « ras-le-bol » irrationnel de la part d’une partie de l’électorat américain, à cause du matraquage des mass media, - ce qui montre à la fois leur nocivité et leur importance dans ce vote démocratique, au point de nous laisser croire que la médiacratie a remplacé la démocratie. Mais bon, ceci est entendu depuis déjà 30 ans !
Il y a aujourd’hui quarante ans jour pour jour, le 2 décembre 1980 l'écrivain français, le seul et unique double lauréat du prix Goncourt, se donnait la mort d’une balle de revolver.
En cette période de pandémie mondiale où nous avons privilégié la santé à l'économie, ce qui est à ce jour inédit dans l'histoire du capitalisme, la vraie question qui se pose est celle de ce nouvel humanisme qui vient. Certainement celui du transhumanisme. Mais le transhumanisme est-il seulement un humanisme ? On voit aujourd’hui, que certains transhumanistes, notamment dans la Silicon Valley en Californie, rêvent de cyborgs du futur, bardés de capteurs permettant de récolter en temps réel des informations sur l’état de santé de leurs organes, d’alerter en cas de de problème les secours, ou encore d’augmenter leur espérance de vie, avec pour horizon indépassable à leurs projets transhumanistes, le désir d’éternité, donc d'abolir la mort. Est-ce un rêve possible ou un cauchemar climatisé ? Voici quelques pistes (sommaires) que je propose en accès libre dans l'Ouvroir.
Peut-on considérer que les contraintes sociales historiques pesant sur la femme ont limité sa liberté et ses possibilités et l’ont empêchée de développer un génie féminin ? C'est précisément Simone de Beauvoir qui répond à cette question, et à tant d'autres, grâce à son grand oeuvre, Le Deuxième sexe. Analyse dans l'Ouvroir.