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Incompris d’abord de son propre père – dois-je rappeler cette tirade de Don Louis dans la pièce de Molière : « Mais sache, fils indigne, que la tendresse paternelle est poussée à bout par tes actions, que je saurai, plus tôt que tu ne le penses, mettre une borne à tes dérèglements, prévenir sur toi le courroux du Ciel et laver par ta punition la honte de t’avoir fait naître », incompris de son valet Sganarelle – qui cherche systématiquement à lui faire la leçon. Cette chronique est parue dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ceux qui liront ces lignes, s’ils ne sont pas seulement piétons ou vélocipèdes, admettront que ce que nous disons des routes est vrai. Il va de soi qu’elles se dégradent et oscillent entre le mauvais et le très mauvais état. Ce constat est simple : la voiture a été « maudite » par l’hyper-modernité, qui prétend aujourd’hui, au nom du climat et de la décroissance, s’en passer pour revenir au vélo ou à la trottinette, nous rebattant les oreilles avec la « responsabilité » de chacun quant au réchauffement climatique. Nous voyons déjà des enfants attachés à des vélos, lancés dangereusement en pleine circulation aux heures de pointe, gamins détrempés sous des trombes d’eau, etc. Il faudra nous expliquer où se niche là le progrès ! Cet article a été écrit à quatre mains avec Emmanuel Jaffelin, philosophe, essayiste, et auteur de Célébrations du bonheur, paru chez Michel Lafon (dont j'ai eu l'occasion de parler dans ces pages.) Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On l’appelait autrefois, cette capitale, la « Ville Lumières ». Combien d’écrivains et d’artistes venus de tous les pays, arrivèrent à Paris pour y trouver refuge ? Dès le XIXe siècle, Paris attirait les artistes, et de grands noms se mêlèrent aux Parisiens, tels Picasso, Chagall, Miller, Kerouac, Hemingway, Joséphine Baker, etc. Et en philosophie, il y eut Bergson qui, comme tous les enseignants de cette discipline, remonta de Province à Paris pour y finir par aller chercher son étoile jaune, alors qu’il était gravement malade et atteint d’un prix Nobel de littérature. Le jaune à Paris ? Hidalgo n’a pas apprécié les Gilets Jaunes et, le 19 mars, parlant de leur manifestation à Paris, elle déclara sur RTL : « Il faut sortir de ce cauchemar », comme si cette mairesse avait fait de Paris un rêve ! Cet article a été écrit à quatre mains avec Emmanuel Jaffelin, philosophe, essayiste, et auteur de Célébrations du bonheur, paru chez Michel Lafon (dont j'ai eu l'occasion de parler dans ces pages.) Cet article est paru dans le site du magazine Entreprendre. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Jean Winiger est avant tout un comédien. Homme de théâtre, acteur et metteur en scène, il partage sa vie entre Fribourg et Paris. Sa vie de scène est d’ailleurs relatée dans un récit autobiographique : D’où viens-tu, mon grand ? (L’Aire, 2010). Pendant le confinement, l’idée d’un roman germe alors dans son esprit, prenant pour personnages principaux, la Russie et la France, mais aussi l’écrivain Vassili Grossman, l’auteur du monumental Vie et Destin, né en Ukraine, et futur dissident soviétique, suite à une carrière comme journaliste pour le magazine de l’Armée rouge, qui l’aura conduit à documenter la famine en Ukraine planifiée par Staline (l’Holodomor) et la « Shoah par balles ». Alors que le maître du Kremlin a attaqué l’Ukraine, le 24 février 2022, nous nous sommes questionnés ensemble sur l’origine de l’œuvre de l’écrivain russe, né le 12 décembre 1905, à Berdytchiv, en Ukraine, mais aussi sur la littérature russe du XIXème, et sur la possibilité de réconcilier les irréconciliables. De la tragédie du nazisme dans la première moitié du XXème siècle, jusqu’à la guerre de la Russie de Poutine contre l’Ukraine, et la menace d’une apocalypse nucléaire, nous avons essayé de comprendre par quel chemin nous pouvions arriver collectivement à la lucidité, à la paix, et à la lumière. Et cela tombe bien, car c’est précisément le sujet du nouveau roman de Winiger, intitulé Un amour aveugle et muet. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, puis dans le numéro 28 de Question de philo du mois de décembre 2022. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Clément Rosset a été mon maître et mon professeur à l'Université de Nice Sophia-Antipolis. Pour la petite anecdote, je connaissais ce philosophe du réel depuis une émission de Michel Polac, en 1988. C'est alors qu'au lycée, j'ai commencé à feuilleter très timidement ses essais philosophiques, notamment Le Réel, traité de l'idiotie et, bien évidemment, Le Réel et son double. Plus tard, une fois libéré de mes obligations militaires, et alors que j'étais étudiant en deuxième année de droit, un ami me révéla que Clément Rosset enseignait à la fac de philo de Nice. N'en croyant pas mes oreilles, je quittai, après les examens, des études juridiques qui m'ennuyaient à mourir, et m'inscrivis à l'Université des lettres, pour suivre son enseignement. Si toutefois, je me suis retrouvé, au cours de mes études, plus platonicien et stoïcien que schopenhauerien et nietzschéen, et que la philosophie de Cioran me laissait totalement froid, lorsque j'ai reçu des éditions de Minuit L'école du réel, son nouvel essai, je n'ai pas résisté à écrire une longue contribution à cette philosophie, considérée par certains comme secondaire, au regard certainement des cathédrales kantiennes et hégéliennes allemandes, ou grecques, mais toutefois significatives, puisque c'est une sagesse en réalité. Et quoi que l'on puisse en dire, on reviendra toujours à cette brillante philosophie du réel de Clément Rosset. J'ai proposé dans cet article, un état des lieux, certes très personnel, paru dans le numéro 12 des Carnets de la Philosophie, en juillet 2010. Il a fait l'objet d'une conférence au Patronage Laïque de Jules Vallès, le 9 février 2023, dont cette nouvelle version est tirée. La voici en accès libre dans l'Ouvroir.
À la demande de la revue Livr'arbitres, je devais rédiger une analyse assez courte sur l'écrivain de la route Jack Kerouac. Il se trouve que cet écrivain franco-américain, de langue anglaise, a inspiré mon adolescence, puis ma route aux alentours de mes 40 ans, que j'ai couché sur le papier, dans de nombreux cahiers, dont le texte retapé demeure inédit à ce jour. De mon essai Partir, Cartographie de l'errance, paru chez Le Littéraire, en 2017, j'ai tiré quelques extraits d'un passage qui s'adresse directement à l'écrivain. Cet article est paru dans le numéro 39 de Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l’Ouvroir.
Alors qu’elle ne constitue qu’un élément parmi d’autres d’une interrogation philosophique sur la religion, la question de l’existence de Dieu a nourri des débats récurrents tout au long de l’histoire de la philosophie et, nombre de métaphysiciens se sont efforcés de démontrer rationnellement que Dieu existait, soit à partir de son concept, soit à partir de l’ordre du monde, soit enfin à partir de la contingence de l’univers. Kant en revanche, se propose de faire un classement de ces preuves de l’existence de Dieu, qui a été adopté depuis : ces preuves ne sont plus qualifiées de « physiques », « métaphysiques » et « morales », mais de « physico-théologiques », « cosmologiques » et « ontologiques ». Cette tribune est parue dans le site du mensuelEntreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans le récit quasi-posthume que Gabriel Matzneff consacre à Vanessa Springora, dont on connait le récit Le consentement (Grasset, 2020), et les foudres médiatiques, populaires et même judiciaires qui s’en suivirent, l’écrivain aujourd’hui « maudit » écrit : « J’ai survécu au Coronavirus. Je ne survivrai pas au Vanessavirus ». Or, rien d’excessif ne transparaît de ses lignes, tant la foudre médiatique et judiciaire a été violente dans cette affaire, au point d’« effacer » sans une seule hésitation cinquante années d’une œuvre littéraire en quelques heures. Nous avons été aux premières loges de cette mise-à-mort médiatique et littéraire, lorsque l’ensemble de ses journaux intimes ont été retirés consécutivement des librairies, et sont devenus d’un seul coup, clandestins. Cette recension est parue dans le n°36 de la revue Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai répondu aux questions d'Yannick Urrien sur Radio Kernews. Voici ici le compte-rendu. Nous avons évidemment abordé les grandes crises sociétales du moment qui jettent les Français dans l'inquiétude autant que dans l'embarras. Tout converge, dans cette lutte des sexes (néoféminisme), des races (wokisme) et des genres (transidentité) à la guerre totale de tous contre tous. C'est donc un regard sur le monde actuel, vu du prisme j'espère le plus sincère, mais aussi le plus lucide possible. Voici l'entretien, et le lien vers l'émission, en accès libre dans l'Ouvroir.
Cette recension parue dans la livraison n° 40 de Livr'arbitres. Elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Au commencement du roman de Marcel Proust, Albertine disparue, l’amante du narrateur l'a quitté la veille. Cette disparition vient de « produire dans [son] cœur »l’impression que c’est sa vie qui est partie.On peut largement lire ce roman en-dehors des autres de la Recherche. Car, c’est probablement le plus grand roman d'amour et des désordres du désir amoureux. Tâchons de comprendre cet incipit. Pour cela, commençons par Odette, et la défaite de Swann, dans le fameux Un amour de Swann. Cette chronique est parue dans le numéro 38 de Livr'arbitres, en juin 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans une société qui malmène sa langue (par exemple l'écriture inclusive, l'illettrisme ou l'analphabétisme touchant les jeunes générations) l’édition de la poésie est-elle un modèle économique dépassé ? J'essaie de tirer cela au clair, avec les deux organisateurs du Marché de la poésie, Vincent Gimeno-Pons et Yves Boudier, place Saint-Sulpice, à Paris. Cet entretien a paru dans le site du magazine Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Nicolas Condorcet est cet intellectuel et révolutionnaire réactionnaire qui défendit les droits des femmes, à une époque où le sexe faible n’avait strictement aucune importance. Cette chronique a paru dans le numéro 38 de Livr'arbitres, de juin 2022. La voici en accès libre dans l'Ouvroir.
Ancien conseiller de Gorbatchev, Christian Mégrelis a vécu la chute de l’URSS, qu’il analyse dans un ouvrage Le naufrage de l’Union soviétique (Transcontinental d’éditions, 2020). Dans un long entretien nous revenons ensemble sur l’effondrement de l’Union soviétique, qui aura marqué l’histoire de la fin du XXe siècle, et il propose une analyse la stratégie de Vladimir Poutine, qui a envahi l’Ukraine, le 24 février 2021. Cet entretien a paru dans le site de la revue Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Dans un essai, Sept idées libérales pour redresser notre économie, éditions L’Harmattan, 2022, militant pour une « vraie » économie libérale pour la France, l’auteur diplômé d'ESC et économiste expose un certain nombre d’idées originales et iconoclastes faciles à mettre en œuvre.Cet entretien est paru dans le site de la revueEntreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Élie Faure retrace en 14 chapitres admirables l’histoire du vainqueur d’Arcole, du « poète de l’action », du fils de 1789, du père de l’Europe, dont le libre portrait donne toute la dimension artistique et révolutionnaire à l’homme. Son style, dont on ignore combien la figure du politique, flamboyante, frappe notre imaginaire. Ce livre demeure un ouvrage phare sur la figure de l’empereur, ayant inspiré à Abel Gance un film extraordinaire, et dont l’éclat et la modernité nous frappent encore au cœur. Le 5 mai 2021, cela aura fait deux cents ans que l'Empereur sera passé de vivant à trépas. Je reprends ici un article paru dans le n°36 de Livr'arbitres, de décembre 2021. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir en cette date anniversaire.
Cet article a d'abord été une allocution que j'ai prononcée à Spa, en Belgique, le jeudi 24 février 2022. Le Spa Waux-Hall Club m'a invité à un Dinner Business Meeting, afin d'y débattre de la vraie rencontre, qui ne se nourrit ni du désir, ni de l'utilité, ni du plaisir mais de l'attention portée à l'autre en tant qu'il est un autre moi - c'est-à-dire une fragilité et un infini. Voici désormais cette allocution en accès libre dans l'Ouvroir.
On ne parle plus assez de cet écrivain et poète André Suarès, qui fit partie du premier groupe de la Nouvelle Revue Française. Dans un volume intitulé Vues sur Baudelaire (Éditions des instants, 2021), on retrouve tous les textes qu’il consacra au génie de la poésie moderne, Charles Baudelaire, ce Dante d’une époque déchue, comme le nommait Barbey d’Aurevilly. Baudelaire vu par Suarès, Baudelaire ce malfaisant, dandy doté d'un singulier plaisir aristocratique de déplaire, ange déchu vu par un autre héros de la solitude, un aristocrate de la vie spirituelle à son image, le plus méconnu de tous les grands écrivains certainement, et peu nous importe qu’’il fut l'un des trois ou les trois à la fois, ce moderne aux visions apocalyptiques de la modernité a été étudié par un d'Artagnan ascétique, cet Alceste tiré à quatre épingles, cette âme ardente, ce caractère atrabilaire, chacun devant être lu pour ce qu'il est : un génie de la prose dont le verbe, dans son exil, a été le secours qu'il nous apporte à notre présent. Cette édition a été établie par Stéphane Barsacq. Cet entretien paraîtra dans le numéro 37 de Livr'arbitres, en mars 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le titre du pavé de Roland Jaccard, paru chez Serge Safran, Le Monde d’avant, renvoie forcément, en guise de référence hypertextuelle, au Monde d’hier de Stephan Zweig. Ce Monde d’avant là, est celui d’un monde que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, celui des années 80, des années Mitterrand, de la libération des mœurs, de la liberté d’expression ; c’est le Monde (journal dirigé par Jacques Fauvet puis André Fontaine à l’époque) d’un monde qui se défaisait peu à peu d’une morale trop rigide, plombée. C’était un monde qui avait un avenir et un horizon. Tout l’inverse d’aujourd’hui en somme ! Cette recension est parue dans le n°36 de Livr'arbitres. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je connais Hélios Azoulay depuis bientôt 30 ans. Hélios Azoulay était un ami de la fac de philosophie, avant de devenir le compositeur, historien de la musique et écrivain que l’on connait aujourd’hui. Aussi, c’est toujours un plaisir de découvrir un de ses nouveaux livres. Cette année c’est un roman poétique sur une période tragique de l’histoire du XXe siècle : le triste ghetto de Prague. Pour ne jamais oublier, écrire et transmettre sont les deux éléments essentiels. Je remercie Hélios pour ce texte, et pour avoir eu la gentillesse de répondre à quelques questions. Cet entretien est d'abord paru dans la revue en ligne Boojum. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.