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Peut-on considérer que les contraintes sociales historiques pesant sur la femme ont limité sa liberté et ses possibilités et l’ont empêchée de développer un génie féminin ? C'est précisément Simone de Beauvoir qui répond à cette question, et à tant d'autres, grâce à son grand oeuvre, Le Deuxième sexe. Analyse dans l'Ouvroir.
La revue du métissage culturel Instinct Nomade m'a demandé un article, pour un numéro spécial mettant à l'honneur le génie lisboète Fernando Pessoa. Je leur ai proposé un extrait de mon essai sur la vie nomade intitulé Partir, cartographie de l'errance, paru en 2017 aux éditions du littéraire. Récit épistolaire, racontant ma période d'errances à travers l'Europe, mon texte s'adresse à Fernando comme à un ami, un ami de plume et un ami de route, sous la forme d'une lettre brève. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Si George Orwell avait eu connaissance de l'année 2020, il n'en aurait sûrement pas cru un mot. En moins de dix mois, on est passé d'une existence normale (ou presque, puisqu'il y eut tout de même les gilets jaunes et une vague de répressions policières déjà très inquiétantes) à une autre complètement rocambolesque, effrayante, pour ne pas dire calquée sur les pires romans de science-fiction de notre jeunesse. Désormais, on ne sait à quel saint se vouer. Cette courte chronique, relatant la folie sanitaire du début de ce siècle, a été écrite pour le numéro 2 de L'insurgé. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Comment doit-on recevoir l'annonce totalement surréaliste, - je vais finalement rejoindre certaines analyses très sérieuses qui nous disent que nous sommes désormais plongés en pleine dystopie -, disant que les libraires, y compris Fnac ouverte, mais empêchée de vendre ses livres et ses disques, devront garder leurs portes fermées ? Il était urgent de faire un rapport de police dans l'Ouvroir. C'est fait ! Voici donc la chronique d'une folie sanitaire du début de ce siècle.
Sommes-nous compétents pour nous prononcer sur la crise sanitaire, dans laquelle nous voyons à la fois, toutes nos libertés réduites (de manière temporaire ?) et l'angoisse monter chaque jour, devant les nouvelles restrictions toujours plus dures et qui impactent défavorablement nos vies ? Je fais un point sur une folie sanitaire de ce siècle, dans l'Ouvroir.
Si l’on nous avait prédit, en septembre 2019, que le globe entier serait bientôt confiné, comme un seul homme, que les mêmes lois sanitaires seraient votées à échelle mondiale, que nous serions contraints partout dans le monde de porter un masque et d’observer des gestes barrières, travaillés par l’idée que l’autre est à la fois le plus grand souci et en même temps celui que nous devons protéger, hanté par l’idée de la mort, obsédé par les errances d’un virus à peine plus virulent qu’une grippe ; si l’on nous avait dit que nous serions contraints par la force coercitive de la loi, d’observer un couvre-feu de 21h à 6h du matin, dans plus de 35 départements de France, obligeant presque 47 millions de Français à s’astreindre à demeurer chez eux, sans avoir de le droit de recevoir des amis et de se livrer à la dolce vita, comme ils en eurent l’habitude dans l’Ancien Monde, nous aurions légitimement pensé que notre interlocuteur était juste dérangé mentalement. Retour sur une folie sanitaire de notre temps.
En 399 av. J.-C., est condamné à mort par une respectable cité, un homme dont le seul but était d’améliorer les institutions de l’État, de découvrir le vrai, et de rendre libre. La mort de Socrate est un événement majeur dans l’histoire de la pensée occidentale. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Si Vladimir Jankélévitch (1903-1985) ne nous a pas laissé d’œuvre de philosophie politique, en revanche, il nous a laissé une abondante œuvre de philosophie morale, ce qui revient exactement au même. Philosophe, musicologue, professeur à la Sorbonne pendant plusieurs décennies, Jankélévitch nous a donné une œuvre considérable, un pensum, qui est littéralement un message pour notre temps. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La période du confinement, s’étant étendue du 17 mars au 11 mai 2020, n’a pas seulement été un moment historique, qui a vu toutes nos libertés confisquées ; ça a été aussi une véritable remise à zéro des compteurs sociaux, en braquant les projecteurs sur des métiers que l’on s’était fait un point d’honneur à oublier... Voici un article qui est paru dans le premier numéro de L'insurgé, de juin 2020. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
En pleine crise migratoire, le journaliste et critique de cinéma Patrick Straumann s’intéresse à la position de Lisbonne face à tous les réfugiés de guerre, en 1940, et sa décision d’ouvrir ses portes aux juifs qui fuyaient la terreur nazie, lorsque, après la chute de Paris, on ferma tous les ports méditerranéens. Lisbonne, ville ouverte est l’histoire de cette issue de secours, cette ultime porte vers la liberté, racontée à partir de documents et de témoignages historiques. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Si donc tout est structuré comme un langage (idée qui sera reprise par le psychanalyste Jacques Lacan au XXe siècle lorsqu’il parlera de l’inconscient), il faut considérer que le langage ne dit rien d’extralinguistique, mais, qu’au fond, le langage se dit lui-même. Heidegger va, à la suite de Nietzsche, attirer l’attention sur les liens entre les options constitutives de la métaphysique et la représentation traditionnelle de la langue, afin de réviser les rapports entre langage et pensée. Petite méditation contemporaine en cette période de cacophonie générale. En accès libre dans l'Ouvroir.
Un charmant petit ouvrage, fort court mais non moins percutant, au style incisif, et qui n'hésite pas à rapprocher le pari pascalien du coup de dés mallarméen parait chez Tinband. Voilà que l’auteur met en lien le classicisme pascalien avec la modernité la plus radicale.
Dans une conférence qui me semble fondamentale, Arnaud Desjardins a révélé la clé de libération des tragédies de la vie. Cette révélation n'est pas très loin de l'art selon Nietzsche comme volonté de puissance, ce principe dionysien consistant à accepter tout ce qui est, les souffrances comprises.
Poète et prophète par vocation, André Suarès, cet écrivain de la première moitié du XXème siècle ne semble pas être passé à la postérité. Pourtant, le talent est là ! Grâce à cette édition Miroir du temps, paru chez Bartillat, nous pouvons désormais découvrir l’ampleur des thèmes chers à l’écrivain, sous une forme inédite, et goûté à cet immense talent, dans une édition établie par l’écrivain Stéphane Barsacq. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici un article qui traite d'un livre majeur, écrit par Gilles Deleuze et Félix Guattari, Qu'est-ce que la philosophie ? et qui est paru aux éditions de Minuit en 1991. Je le retrouve avec plaisir dans mes tiroirs. Écrites en décembre 2005, ces lignes me paraissent encore et toujours utiles au lecteur curieux, intéressé de savoir ce que peut être la philosophie à notre époque. Je remets donc en ligne, dans ces pages, un texte nécessaire, dans lequel le philosophe et le psychanalyste prétendent qu'on ne peut s'intéresser à la philosophie, qu'au terme de la vie.
Le livre de Barbara Lefebvre, paru chez Albin Michel, sous le titre C’est ça la France... et sous-titré Qu’a-t-on fait pour mériter ça ? est un constat sans appel d'une France en véritable banqueroute culturelle, perdant la tête et empêtrée dans des problèmes identitaires abyssaux. Cette recension est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Éliette Abecassis écrit depuis déjà plus de vingt ans et rencontre à chaque nouveau texte de beaux succès de librairie et d’estime. Avec son opuscule joliment intitulé L'envie d'y croire, elle nous revient lourde de questions et d’angoisses, cette fois-ci, le regard anxieux porté sur les abîmes d’une époque sans foi. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Régis Debray, dont j’apprécie particulièrement la verve et le franc-parler, cette lucidité intelligente aussi, qu’il pose sur les idoles de notre époque, montre dans un petit « Tract » écrit au vitriol, cinglant et sans concessions que l’Europe, notre belle Europe, notre chère Europe, notre délicieuse Europe est une « idée défunte ». Cette Europe fantôme (clin d’œil à l’Afrique fantôme de Michel Leiris) à beau continuer de parader, de plastronner, de poser, de pontifier, de tenter par tous les subterfuges de se survivre à elle-même, rien n’y fera visiblement. Elle est destinée à n’être qu’une utopie agonisante. Mais le poète amoureux du Vieux Continent Paul Valéry, ne disait-il pas déjà en 1945 : « L’Europe est finie » ? Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Enfin ! Il se sera écoulé 19 ans entre la parution du premier tome des œuvres complètes de Nietzsche dans la mythique collection « La Pléiade », et ce, si attendu deuxième tome. Humain, trop humain — Aurore — Le Gai Savoir, trois textes du philosophe allemand, père de l’éternel retour, à savourer, à relire, et à méditer ! Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Michel Serres nous a quitté le 1er juin dernier. En septembre 91, je sortais à peine du service militaire, et ignorais encore que je m'engagerais dans des études de philo avec l'intention de faire l'agreg, lorsqu'un ami (aujourd'hui disparu) me parla avec enthousiasme d'un livre dont le titre m'intriguait : le Tiers-Instruit... Je l'achetai au lendemain de notre conversation. Je mis dix ans à le lire et vingt ans à le comprendre. J'en tirai en 2014 une phrase pour m'en servir d'épigraphe à mon livre Seuls : « Apprendre : devenir gros des autres et de soi. Engendrement et métissage. »