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Il n’est pas facile de rencontrer Sylvain Tesson. J’ai bien essayé. Mais à peine avait-il foulé le sol français qu’il était déjà reparti. Sylvain Tesson, c’est l’auteur du Petit traité sur l’immensité du monde (L’équateur), Dans les forêts de la Sibérie (Gallimard) ou encore Géographie de l’instant (Pocket). L’homme n’est pas simplement un voyageur, c’est un marcheur, un nomade, un évadé du monde des hommes.
On connait Descartes pour sa méthode et son rationalisme, on le connaît moins pour ses pérégrinations et ses errances. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Qu’est-ce habiter le monde si ce n’est l’habiter en poète ? La vie est un voyage, et c’est que ce que Christiane Rancé nous raconte ici, où se mêle le goût de l’ailleurs et l’irrésistible besoin de l’ici & maintenant. De cet « authentique séjour terrestre », dont elle reprend la formule à Mallarmé, l’auteur nous raconte comment elle a pris le grand large, à la conquête d’une terra incognita, prétexte à un long voyage intérieur, sûrement le propre du XXIe siècle, cette exploration nouvelle d'un territoire encore inconnu de nous, en cette longue recherche de l’être, afin de marcher « au cœur de sa propre genèse ». Christiane Rancé m'a envoyé son récit, que j'ai lu d'une traite. Ma recension est parue dansle numéro 33 de Libr'Arbitres, du mois d'avril 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La revue du métissage culturel Instinct Nomade m'a demandé un article, pour un numéro spécial mettant à l'honneur le génie lisboète Fernando Pessoa. Je leur ai proposé un extrait de mon essai sur la vie nomade intitulé Partir, cartographie de l'errance, paru en 2017 aux éditions du littéraire. Récit épistolaire, racontant ma période d'errances à travers l'Europe, mon texte s'adresse à Fernando comme à un ami, un ami de plume et un ami de route, sous la forme d'une lettre brève. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La sagesse chinoise apprécie particulièrement les contes et les métaphores afin de nous délivrer un message universel, comme le font les allégories et les mythes dans la Bible ou chez Platon, par exemple. Pierre Taïgu Turlur décrypte pour nous, dans un beau petit livre intitulé Apprivoiser l’éveil, les dix images du buffle. Un régal de littérature et de spiritualité, je vous le garantis... Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Après son œuvre autobiographique, Blaise Cendrars entre en Pleïade, par la porte du roman et de la poésie cette fois. Deux tomes qui raviront les amateurs et les inconditionnels, dirigés par Claude Leroy, montrant un écrivain qui n’était pas seulement sur le départ, mais qui était aussi un « paradoxe fascinant ». Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Nadine Laporte est maître de conférence en littérature à l’université de Pau et des pays de l’Adour. Avec « Nicolas Bouvier, passeur pour notre temps », elle nous offre un portrait sensible et passionnant de ce voyageur insatiable, cet être curieux et inspiré, qui alla voir le monde et les hommes. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le philosophe médiatique Michel Onfray revient sur un mythe philosophique américain, Henry-David Thoreau, en proposant dans son nouvel ouvrage, un portrait écologiste et libertaire du philosophe de la désobéissance civile. Cette chronique est parue dans la revue en ligne Boojum. Elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
J'ai fait paraître le 16 octobre 2017 un récit épistolaire intitulé : Partir. Cartographie de l'errance, que les éditions le Littéraire ont publié, avec une couverture plutôt iconoclaste inspirée du très beau travail de Ladislas Kijno. J'ai écrit ce livre alors que j'accomplissais une longue route en Europe occidentale, vivant délibérément une aventure destinée à troubler ; rédigé dans les gares, les trains, les aéroports, les avions entre janvier 2014 et septembre 2015, c'est-à-dire dans les moments les plus tendus de ma route en terres germanophones, lorsque j'étais comme un bouchon sur la mer, allant sans rien derrière et tout devant, ce récit rapporte, sous une forme romancée, les enseignements et les initiations apportées par ce long voyage. Jean-Paul Gavard-Perret m'a fait l'immense plaisir d'en tirer une chronique, que je vous livre ici...
Voici une recension de Cécile Pellerin à propos de mon livre : Le Saut Nijinsky. Journal d'un éveil (Regard & Voir, 2015), parue dans le site littéraire Actualitte.com. Je remercie l'auteure pour sa lecture attentive et très intelligente de mon texte.
Puisqu’il m’a été demandé de répondre à cette question : « Pourquoi écrivez-vous ? » Je commencerai in extenso par dire que j’écris depuis tout jeune parce que je suis très tôt parti en voyage. Une bonne raison, je pense de me qualifier d’écrivain-voyageur. Voyageur au sens de son étymologie : être sur la voie. Voilà pourquoi je me suis toujours senti un tel écrivain alors même que je ne partais nulle part.
En cherchant dans le dictionnaire l’opposition à la notion d’Ailleurs, je vois que la langue française nous propose celle d’Ici. Je suis soit Ici, soit Ailleurs. C’est logique. Et lorsque je rêve d’un ailleurs, j’imagine que je rêve forcément d’une sorte d’Eldorado à conquérir ou à retrouver. L’Ailleurs se vit sur un mode nostalgique, ou romantique, et contient cette dimension rétrospective d’un retour à l’origine, ou d’une expérience de dessaisissement. Cette longue étude est parue dans le numéro 3, de Special Philo, en août 2013. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Pour l'essentiel, ce post reprend, en les restructurant, mes deux articles, Le Clézio, Prix Nobel de littérature in Le Magazine des livres, n°13, Nov-Dec. 2008, et Ici & ailleurs, une lecture de J.M.G. Le Clézio in La Presse Littéraire, n°12, Dec 2007-Jan-fev 2008.
D’où vient J.M.G. Le Clézio ? Quel mystérieux hasard nous l’a envoyé ? Est-il un voyageur sans bagage, ou un aventurier sans terre ? Au cours d’une œuvre foisonnante qui raconte le silence et l’infini, Le Clézio qui a longtemps cherché la fuite, un échappatoire au monde moderne où ne règnent que violence et chaos, a trouvé l’apaisement et la quiétude dans la découverte d’autres civilisations. Cette longue analyse est parue dans le numéro 13, du Magazine des livres, en novembre 2008. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
En hommage au prix Nobel que je trouve largement mérité, et qui vient d'être décerné à J.M.G. Le Clézio, je reprends ici mon article paru dans le La Presse Littéraire, numéro 12,en kiosque en décembre 2008, qui a été un éclaireur pour l'adolescent que je fus autrefois.
J'avais rencontré Claire Legendre alors qu'elle faisait ses débuts avec un livre qui était une sorte de roman pris dans les modes de son époque, que l'on disait très prometteur, nous étions en 1998. Auteur appartenant à la jeune garde montante, née à Nice en 1979, elle venait donc de faire une entrée remarquée dans la littérature française, avec ce premier roman aux accents de polar américain : Making of[1], que je trouvais assez mauvais pour ma part. Mais l'aura médiatique de cette jeune femme de vingt ans me donnait toutefois envie de continuer. Quelques mois plus tard, elle publia Viande (1999), puis quelques autres textes chez Grasset, et elle fut classée, peut-être un peu trop rapidement, dans la catégorie des jeunes auteurs phares montants. Loin du microcosme parisien cependant, Claire Legendre vivant dans le sud de la France, écrivait et enseignait la sémiologie théâtrale et l'écriture dramatique à l’Université de Nice, tout en terminant une thèse sur le théâtre de Stanislavski. J'avais alors demandé à la rencontrer en 2006, à la sortie de son roman, La méthode Stanislavski, parce que je voulais désormais en savoir un peu plus sur cette jeune écrivain, dont les romans me tombaient tous des mains, mais que j'avais plusieurs fois côtoyée dans des salons littéraires et vue sur un plateau de télé, répondre admirablement à Thierry Ardisson dans une émission qui ne faisait jamais de concession à ses invités. Cet entretien a trouvé une place dans La presse littéraire d'avril 2006, et il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.