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Cet article a d'abord été une allocution que j'ai prononcée à Spa, en Belgique, le jeudi 24 février 2022. Le Spa Waux-Hall Club m'a invité à un Dinner Business Meeting, afin d'y débattre de la vraie rencontre, qui ne se nourrit ni du désir, ni de l'utilité, ni du plaisir mais de l'attention portée à l'autre en tant qu'il est un autre moi - c'est-à-dire une fragilité et un infini. Voici désormais cette allocution en accès libre dans l'Ouvroir.
Disons-le : Joe l’endormi, le gaffeur, l'insider, dont les 47 années passées chez les Démocrates en font un vieux briscard de la politique, a bénéficié d’un « ras-le-bol » irrationnel de la part d’une partie de l’électorat américain, à cause du matraquage des mass media, - ce qui montre à la fois leur nocivité et leur importance dans ce vote démocratique, au point de nous laisser croire que la médiacratie a remplacé la démocratie. Mais bon, ceci est entendu depuis déjà 30 ans !
Si George Orwell avait eu connaissance de l'année 2020, il n'en aurait sûrement pas crû un mot. En moins de dix mois on est passé d'une existence normale (ou presque, puisqu'il y eu tout de même les gilets jaunes et une vague de répressions policières déjà très inquiétante) à une autre complètement rocambolesque, effrayante, pour ne pas dire calquée sur les pires romans de science fiction de notre jeunesse. Désormais, on ne sait à quel saint se vouer. Cette courte chronique, relatant la folie sanitaire du début de ce siècle, a été écrite pour le numéro 2 de L'insurgé. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Comment doit-on recevoir l'annonce totalement surréaliste, - je vais finalement rejoindre certaines analyses très sérieuses qui nous disent que nous sommes désormais plongés en pleine dystopie -, disant que les libraires, y compris Fnac ouverte mais empêchée de vendre ses livres et ses disques, devront garder leurs portes fermées ? Il était urgent de faire un rapport de police dans l'Ouvroir. C'est fait ! Voici donc la chronique d'une folie sanitaire du début de ce siècle.
Si l’on nous avait prédit, en septembre 2019, que le globe entier serait bientôt confiné, comme un seul homme, que les mêmes lois sanitaires seraient votées à échelle mondiale, que nous serions contraints partout dans le monde de porter un masque et d’observer des gestes barrières, travaillés par l’idée que l’autre est à la fois le plus grand souci et en même temps celui que nous devons protéger, hanté par l’idée de la mort, obsédé par les errances d’un virus à peine plus virulent qu’une grippe ; si l’on nous avait dit que nous serions contraints par la force coercitive de la loi, d’observer un couvre-feu de 21h à 6h du matin, dans plus de 35 départements de France, obligeant presque 47 millions de Français à s’astreindre à demeurer chez eux, sans avoir de le droit de recevoir des amis et de se livrer à la dolce vita, comme ils en eurent l’habitude dans l’ancien monde, nous aurions légitimement pensé que notre interlocuteur était juste dérangé mentalement. Retour sur une folie sanitaire de notre temps.