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J'ai beaucoup parlé des livres de Christiane Rancé dans ces pages. Son nouveau livre, un récit de voyage, parle de l'Italie, le pays de mes ancêtres. J'ai eu la tentation de l'interroger sur ce très beau texte, qui raconte un périple du Nord au Sud de l'Italie, qui est avant tout une pérégrination intérieure. Cet entretien paraîtra dans le numéro 42 de Livr'arbitres de juin 2023. Le voici déjà en accès libre dans l'Ouvroir.
Jean Winiger est avant tout un comédien. Homme de théâtre, acteur et metteur en scène, il partage sa vie entre Fribourg et Paris. Sa vie de scène est d’ailleurs relatée dans un récit autobiographique : D’où viens-tu, mon grand ? (L’Aire, 2010). Pendant le confinement, l’idée d’un roman germe alors dans son esprit, prenant pour personnages principaux, la Russie et la France, mais aussi l’écrivain Vassili Grossman, l’auteur du monumental Vie et Destin, né en Ukraine, et futur dissident soviétique, suite à une carrière comme journaliste pour le magazine de l’Armée rouge, qui l’aura conduit à documenter la famine en Ukraine planifiée par Staline (l’Holodomor) et la « Shoah par balles ». Alors que le maître du Kremlin a attaqué l’Ukraine, le 24 février 2022, nous nous sommes questionnés ensemble sur l’origine de l’œuvre de l’écrivain russe, né le 12 décembre 1905, à Berdytchiv, en Ukraine, mais aussi sur la littérature russe du XIXème, et sur la possibilité de réconcilier les irréconciliables. De la tragédie du nazisme dans la première moitié du XXème siècle, jusqu’à la guerre de la Russie de Poutine contre l’Ukraine, et la menace d’une apocalypse nucléaire, nous avons essayé de comprendre par quel chemin nous pouvions arriver collectivement à la lucidité, à la paix, et à la lumière. Et cela tombe bien, car c’est précisément le sujet du nouveau roman de Winiger, intitulé Un amour aveugle et muet. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, puis dans le numéro 28 de Question de philo du mois de décembre 2022. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Voici une longue étude que je propose sur l'oeuvre de Michel Houellebecq. Parue dans le site du magazine Entreprendre, elle figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
On ne parle plus assez de cet écrivain et poète André Suarès, qui fit partie du premier groupe de la Nouvelle Revue Française. Dans un volume intitulé Vues sur Baudelaire (Éditions des instants, 2021), on retrouve tous les textes qu’il consacra au génie de la poésie moderne, Charles Baudelaire, ce Dante d’une époque déchue, comme le nommait Barbey d’Aurevilly. Baudelaire vu par Suarès, Baudelaire ce malfaisant, dandy doté d'un singulier plaisir aristocratique de déplaire, ange déchu vu par un autre héros de la solitude, un aristocrate de la vie spirituelle à son image, le plus méconnu de tous les grands écrivains certainement, et peu nous importe qu’’il fut l'un des trois ou les trois à la fois, ce moderne aux visions apocalyptiques de la modernité a été étudié par un d'Artagnan ascétique, cet Alceste tiré à quatre épingles, cette âme ardente, ce caractère atrabilaire, chacun devant être lu pour ce qu'il est : un génie de la prose dont le verbe, dans son exil, a été le secours qu'il nous apporte à notre présent. Cette édition a été établie par Stéphane Barsacq. Cet entretien paraîtra dans le numéro 37 de Livr'arbitres, en mars 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
En novembre 1910, Tolstoï mourrait. En février 1911, Suarès donnait aux Cahiers de la quinzaine littéraire de Charles Péguy, un « Tolstoï vivant », repris en volume en 1938 par Bernard Grasset, dans un Trois grand vivants – Cervantès, Baudelaire, Tolstoï. En 2020, ce sont les éditions Tinbad, qui reprennent ce chef d’œuvre, décidant de le rééditer pour les jeunes générations, agrémenté d’une postface de Guillaume Basquin. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je n’ai encore jamais abordé l’histoire d’un danseur ou d’un musicien dans ce blog. J’ai sûrement eu tort, mais c’est ainsi ! Il est même rare que je nomme des Russes, excepté peut-être Dostoïevsky, Tolstoï ou Vassili Grosman, et, exception faite pour Nijinsky, que j’utilise abondamment dans mon œuvre, pour nommer mon retour à New York dans mon journal de thérapie.Mais, une bibliographie monumentale, que les éditions de l’Archipel ont fait paraître récemment, a littéralement changé mes habitudes.La « dite » biographie définitive sortie en librairie, est écrite par Julie Kavanagh, traduite en français par Hélène Crozie, préfacée par Michel Canesi, et s’ajoute à un autre événement, la sortie au cinéma du film de Ralph Fiennes, adapté de ce livre, qui aborde la vie et l’œuvre de Rudolph Noureev, à la disposition de certains mélomanes. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Je suis un grand admirateur de Christiane Rancé depuis déjà fort longtemps. Je n'ai d'ailleurs jamais manqué d'écrire sur son oeuvre déjà importante, et de recenser ici quelques-unes de ses récentes parutions. Enthousiasmé par son merveilleux Dictionnaire des saints, je lui ai proposé de réaliser un entretien pour la revue en ligne Boojum. Elle a eu l'extrême gentillesse de répondre favorablement à ma demande. Voici désormais le compte-rendu de notre entrevue accessible dans l'Ouvroir.
La mort est probablement l’un des thèmes les plus importants attaché à la philosophie de Heidegger. Certes, de nos jours, il n’est guère aisé de traiter du sujet, y compris philosophiquement. D’abord, parce que l’époque, plus qu’aucune autre, semble fuir l’ultime moment, – probablement trop pressée d’occulter ce qu’elle ne maîtrise pas, ou ce qui l’effraye. Est-ce le résultat d’une mort symbolique de Dieu qui, sur le mode prosaïque, n’a autrement engendré qu’une culture de masse fondée sur l’instant présent, et le matérialisme primaire ? Ne voulant donc s’acquitter d’autres valeurs transcendantes, comme la croyance, ou la spiritualité, par exemple, le sujet de la mort est traité tel un sujet tabou dans notre société contemporaine. Mais plus délicat encore, personne n’étant revenu de la mort, il est très difficile d’espérer parler, avec le minimum d’objectivité requis, d’un mystère aussi bien gardé. Cette longue étude est parue dans le numéro 14, des Carnets de la philosophie, d'octobre 2010. Elle est désormais disponible dans l'Ouvroir.