Aujourd’hui, encore, sûrement parce que nous aimons les étiquettes, toujours commodes et faciles à coller, on continue de dire de Curzio Malaparte qu’il est un « fasciste ». L’auteur du brillant Kaputt (1944) et de La Peau (1949) inoubliables romans, n’avait pourtant rien à voir avec les délires antisémites d’un Louis-Ferdinand Céline ou la collaboration morale et politique d’un Robert Brasillach. Or, soudain, un texte inédit, un journal secret, un journal de guerre (1941-1944) paraît chez Quai Voltaire, et jette la lumière sur toutes ces idées reçues, qui se répandent comme trainée de poudre sans jamais la moindre vérification. Cette recension est d'abord parue dans la revue en ligne Boojum, et elle est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
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Catégories : Chroniques, Ecrivains, Littérature étrangère
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