Réflexions nocturnes sur Maurice G. Dantec, cet écrivain en avance sur les haines de son temps
J'ai découvert Maurice G. Dantec, en 1996, avec un cyber-polar halluciné, intitulé Les Racines du mal. Très marqué par ce polar-monde, qui revisite le Mal radical s'étant abattu sur le XXe siècle, je n'ai manqué aucun des deux tomes de son Journal de catastrophe générale (TDO 1 & 2), dès leur parution en librairie. Je ne sais pas si l'on doit prendre très au sérieux cet écrivain millénariste, mais on ne peut lui dénier qu'il a compris que notre monde était parvenu à sa décadence finale. Cette note a été écrite en 2002, dans une sorte de nuit des Olympica, pour reprendre cet état second cartésien, dans lequel il a vécu la naissance de la rationalité. Me laissant envahir par mes pensées, j'ai pondu ce texte, que je mets en accès libre dans l'Ouvroir.