Entretien avec François Coupry « Le réel n’est qu’une fiction, un récit raconté, une vérité déformée »
J'ai croisé François Coupry pour la première fois à la télévision. Il était dans le poste. C'était une émission hebdomadaire, Apostrophes, très célèbre dans les années 70 et 80 ; il y présentait un roman, que ma mère m'acheta les jours suivants. C'est alors que, recevant son essai L'Agonie de Gutenberg, ouvrage paru chez feu-Pierre-Guillaume de Roux, en 2018, et rassemblant ses vilaines pensées de 2013-2017, quelques délicieux textes m'ont rappelé les belles heures passées en compagnie des romans de cet écrivain que je lisais lorsque j'étais jadis, cet adolescent d'autrefois. Aussi, à la réception de son recueil de contes intitulé Merveilles, publié également par Pierre-Guillaume de Roux, en 2018, j'ai contacté son attachée de presse qui a eu l'extrême obligeance d'organiser un repas au Vagenende, boulevard St Germain, et une rencontre plus que fructueuse a eu lieu, puisque je reviens avec cet entretien, d'abord paru dans la revue en ligne Boojum, et aujourd'hui, en accès libre dans l'Ouvroir.