« Messieurs les censeurs, bonjour ! » La fin de la liberté d’expression ?
Une nouvelle affaire de censure vient de tomber. Je m'en fais l'écho dans La Tribune juive.
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Une nouvelle affaire de censure vient de tomber. Je m'en fais l'écho dans La Tribune juive.
C’est le quarantième anniversaire de la mort de Michel Foucault. L’occasion pour l’écrivain Vincent Petitet de faire la lumière sur l’œuvre et la pensée d'un des grands intellectuels de la deuxième moitié du XXème siècle en 50 pages. Mon compte-rendu paru dans Le Contemporain.
Nathan Devers est philosophe et écrivain. Il est l'auteur de quelques romans et d'un essai autobiographique Penser contre soi-même (Albin Michel - Prix Cazes 2024) qui m'a interpelé. Décryptage pour la revue Le Contemporain.
Le mouvement Woke met en place des enjeux idéologiques, dont le but premier est de déconstruire l’histoire et la culture occidentale, dite « trop blanche ». Cettre tribune a été écrite à quatre mains avec Emmanuel Jaffelin, philosophe, essayiste, et auteur de Célébrations du bonheur, paru chez Michel Lafon (dont j'ai eu l'occasion de parler dans ces pages.) Elle est parue dans le site du magazine Entreprendre. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le destin de la littérature sera-t-il bouleversé par l'arrivée des I.A. ? Houellebecq en a déjà fait les frais. Cette tribune a paru dans Le Contemporain.
Nous sommes peut-être à l’aube de la Troisième Guerre mondiale. Tous les indicateurs sont au rouge. On accuse même Macron dans les rangs de l’opposition de vouloir que la France entre en guerre avec la Russie. Après le thème de la consommation et du bien-être, celui de la mondialisation heureuse, celui de la paix perpétuelle entre les peuples, peut-être sommes-nous en train de faire face désormais à deux nouveaux thèmes pour le monde : dla guerre et le mal ? C’était donc l’occasion de réfléchir à la littérature et le Mal, avec Dana Ziyasheva qui a un parcours hors-norme. Née au Kazakhstan, où elle a passé toute sa jeunesse, elle a connu l’Union soviétique, a ensuite été journaliste dans des zones sensibles puis diplomate à l’UNESCO. Cela l’a amenée à vivre en Corée du Nord, en Irak et en Amérique centrale. Aujourd’hui, Dana Ziyasheva est basée à Los Angeles. Elle y écrit et corrige des scénarios pour les géants du cinéma et les grandes plateformes de vidéo à la demande. Rencontre.
Robert Jacquot est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dans lesquels il développe une méditation personnelle sur les mondes visibles et invisibles. Dans ce nouveau chapitre, il ajoute à une œuvre unique, L'homme déshumanisé a la recherche de son cœur perdu (Éditions de La Bruyère, 2024). Ce à quoi l’on assiste aujourd’hui, c’est une remise en cause très profonde de l’humanité de l’homme par les IA, et de l’humanisme des Lumières par le transhumanisme. Ce fut l’occasion d’une rencontre et d’une longue causerie sur une possible déshumanisation d’un homme qui ne recherche pas le progrès mais son cœur perdu. Rencontre
Le hasard fait bien les choses. Je relisais le premier et sublime roman de Marien Defalvard lorsque j'ai été informé d'un étrange fait-divers à son endroit. L'occasion de m'en faire l'écho tout en le mêlant à sa littérature.
Mon ami, le philosophe Daniel Salvatore Schiffer m'a gentiment adressé son nouveau livre Rockisme contre wokisme (Editions Erick Bonnier). À peine reçu, je l'ai lu d'une traitre. C'est non seulement un excellent essai, mais aussi un livre très intelligent qui met en relation le rock et le woke, comme base référentielle de nos deux générations, celle issue du XXe et celle issue du XXIe siècle. Cela m'a donné l'occasion de rédiger une tribune, sous forme de manifeste anti-woke, qui a été publiée dans la revue Le Contemporain.
Dans le contexte tendu actuel, l’écrivain Gilles Cosson vient de faire paraître La Russie de demain à la lumière de son histoire littéraire qui n’est rien de moins qu’une courte mais dense réflexion dont l’objet est de tracer et de définir une voie originale à la solution d’un problème de toujours, celui des rapports de la Russie avec l’Occident. C’était alors l’occasion de prolonger la réflexion par un long dialogue. Cet entretien a paru dans la revue en ligne Le Contemporain.
Alexandre Arditti est un curieux personnage. Journaliste et éditeur de presse dans les loisirs et le voyage, il publie ces jours-ci son second roman, un polar moderne, qui récupère les méthodes du genre pour les subvertir et donné une critique sociale sans concession sur notre monde moderne ainsi que sur l'héritage des figures dont notre époque s’inspire largement. Rencontre.
Je propose depuis aujourd'hui un recueil d’articles et d’entretiens qui regroupent vingt ans de publications dans diverses revues littéraires. Ce livre ne se présente nullement comme une analyse d’expert de l’œuvre de Michel Houellebecq. C’est plutôt un panorama subjectif et amoureux de la littérature. En mêlant de nombreuses voix, au-delà des clivages politiques et des diverses chapelles, l’objet de cet ouvrage est d’arpenter des univers aussi particuliers qu’uniques, avec l’ambition à peine voilée de réhabiliter l’écriture dans un seul objectif : questionner ses limites, tout en interrogeant le statut de l’écrivain de nos jours. En librairie le 10 mai 2024.
« Le réel revient toujours à la même place », disait Jacques Lacan. « Le réel est sans double », renchérissait Clément Rosset. Le réel n’est-il pas ce dont on veut se débarrasser, que l’on cherche à tout prix à congédier, parce qu’il y a quelque chose de difficile à admettre la réalité, à accepter le réel selon toutes ses prérogatives ? Que penserait Lacan de notre époque, des néoféministes, du sexisme, du consentement, de la chasse au pères, etc. ? J’ai interrogé à ce propos Jérémy Berriau qui a publié un essai sur Jacques Lacan (Lacan, Ellipse, 2023). Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre et dans Question de Philo n° 31. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Face au déferlement de violence qui a secoué l’actualité française depuis le début de l’année, j’ai rencontré, pour rendre compte des multiples démissions des gouvernements successifs de ces quarante dernières années, mais aussi de la pensée elle-même, le philosophie Charles-Éric de Saint Germain afin qu’il nous propose un éclairage, quelques clés et pourquoi pas quelques solutions quant à notre modernité et ses dérives idéologiques, ses dictats relativistes. Né en 1967, est ancien élève de l'ENS Saint Cloud-Fontenay-Lyon, Charles-Éric de Saint Germain est agrégé et docteur en philosophie, spécialiste de philosophie allemande (Kant et Hegel surtout), protestant de confession baptiste, il est aussi passionné pour la théologie et les Écritures saintes. Il enseigne la philosophie en classes préparatoires (Hypokhâgne et Khâgne) et il est l’auteur d'une dizaine d'ouvrages consacrés majoritairement à la philosophie, parmi lesquels on trouve un texte volumineux et dense, La défaite de la raison. Essai sur la barbarie politico-morale contemporaine paru chez Salvatore en 2015, courageux sans être vindicatif, et qui est une sorte de lecture critique de notre époque. Il est surtout la mise en lumière de l’effondrement de la raison d’un point de vue politico-moral. Tout en soulignant le refus des élites de réfléchir à l’individualisme forcené et dévastateur (féminisme exacerbé, Queer Theory, hédonisme désenchanté, etc.) ou de régler les questions semble-t-il coincées dans une vision historiciste dépassée des dogmes modernes (égalitarisme, négation de la liberté de conscience, laïcisme dogmatique, etc.) ce texte pose un diagnostic sans appel, et sous la forme d’un cri d’alarme, quant à notre crise morale et spirituelle. Aussi, l’auteur affirme que la décivilisation secouant la « civilisation européenne » pourrait nous être fatale si l’on ne renoue pas rapidement avec nos racines judéo-chrétiennes. Son texte, puisant dans des sources d’inspiration diverses, rappelle ou s’inscrit dans le sillage d’autres lectures pour notre temps, notamment La défaite de la pensée d’Alain Finkielkraut (1987), La Barbarie de Michel Henry (1987), La Barbarie intérieure. Essai sur l’immonde moderne de Jean-François Mattéi (1999), tout en proposant une réflexion renouvelée sur la barbarie qui nous guette. Je l’ai longuement questionné, et, ses réponses, souvent étendues et denses, demandent avant tout une régularité dans la lecture, et un effort de la pensée, afin d’en saisir la profondeur et la pertinence. De fait, cet entretien-fleuve est à l’opposé du prêt-à-penser de notre époque, et loin de la lecture brève et rapide souvent de mise aujourd’hui dans la presse et l’édition. Je me suis refusé de réaliser la moindre coupe. Aussi, cela demandera de la part du lecteur la patience et la constance du métronome dans l’effort intellectuel nécessaire pour comprendre la modernité dans laquelle il vit, les influences et les impasses d’une époque, la sienne. Cet entretien est paru dans Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le 7 octobre 2023 restera gravé dans nos mémoires comme un des jours les plus tristes de notre existence. Marqué au fer rouge comme étant le retour des pogroms depuis 1945, Bernard-Henri Lévy y apporte une respiration, avec un livre d’une profonde amplitude, un message d’espoir, mais aussi un pamphlet dénonçant la grande mécanique des mensonges et des manipulations. Solitude d’Israël est une analyse sans concession des conséquences de cet événement sans nom, mais aussi une émouvante ode à l’Esprit du judaïsme et du sionisme. Cette tribune a été publiée pour la première fois dans le site du magazine Entreprendre.
Un livre important sort ces jours-ci. Le titre est le suivant : L'humain au centre du monde. Pour un humanisme des temps présents et à venir. Ce collectif, dirigé par Daniel Salvatore Schiffer autour de 33 intellectuels majeurs, paraîtra ce 7 mars 2024 aux Éditions du Cerf. C’était donc l’occasion de rencontrer le directeur de ce collectif pour discuter de ce livre. Cet entretien est paru dans le site du magazine Entreprendre.
Un livre important sort ces jours-ci. Le titre est le suivant : L'humain au centre du monde. Pour un humanisme des temps présents et à venir. Ce collectif, dirigé par Daniel Salvatore Schiffer autour de 33 intellectuels majeurs, paraîtra ce 7 mars 2024 aux Editions du Cerf.
J’ai réalisé une tribune sur la fin (possible) de l’infotainment et de la propagande organisée par cette nouvelle forme de divertissement par le rire moqueur et les sarcasmes. Cette tribune est parue dans Entreprendre.
On entend dire dans la presse (on dira plutôt de gauche) que le wokisme est un humanisme. Je pense tout le contraire. Le wokisme est un péril, et sa révolution culturelle n’est pas une révolution morale, mais une purge culturelle de très grande ampleur. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme. Je le fais dans cette nouvelle tribune, poussé par une nouvelle actualité dans « l’affaire Sylvain Tesson », qui est parue dans Entreprendre. À lire et à partager. Désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
« Le Journal de guerre » de Gilles-William Goldnadel : numéro 1 des ventes en France. Est-ce un hasard ? J’y réponds dans cette tribune parue dans Entreprendre. en accès libre désormais dans l'Ouvroir.