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Le choix des mots n’est jamais un hasard. Lorsqu’Emmanuel Macron, pendant la crise sanitaire du Covid, fit plusieurs fois référence au mot « guerre », les choses semblèrent progressivement claires ; désormais, en employant le verbe « réarmer », on comprend que la conjuration de l’effondrement du pays devient un combat de tous les instants. Cette tribune a paru dans le site du magazine Entreprendre.
Si l’on avait annoncé cela six mois plus tôt aux personnes dont la sensibilité politique est à gauche, s’accrochant à Élisabeth Borne, Mohicane venue du Parti socialiste et caution d’une politique plutôt culturelle et sociale à gauche d’Emmanuel Macron, ce grand seigneur du « en même temps » qui a toujours masqué sa véritable aspiration à droite, une droite conservatrice dont il ne s’est jamais départie, personne ne vous aurait cru. Cette tribune a paru dans le site du magazine Entreprendre.
Ce que nous apprennent les dernières grandes crises sociales depuis quelques temps, c’est la difficulté pour la révolution morale moderne de se réaliser proprement. La grande affaire de fin d’année, l’affaire Depardieu (qui est devenue une affaire d’État), dans sa forme à la fois grotesque et démesurée, comme dans le fond, peut tout à fait nous rappeler une remarque de Marx, que j’énonce ici par pur cynisme et ironie : « L'histoire se répète, d'abord comme une tragédie, puis comme une farce. » Cette tribune a paru dans le site du magazine Entreprendre et dans le n°97 du Journal de France.
L'affaire Depardieu a nourri tellement de controverses que je me suis senti obligé de prendre la plume. Cette tribune a paru dans le site du mensuel Entreprendre et dansJournal de France, n°98, février 2024.
On ne trouve pas plus binaires que les wokistes : soyez des Élus de notre nouvel ordre moral, sinon vous serez les Damnés. Dernière cible en date : Gérard Depardieu. Condamné à un procès médiatique sans appel et une cabale populaire moyenâgeuse, suite au documentaire essentiellement à charge de « Complément d’enquête » (qui refuse de produire les images incriminées à ceux qui les demandent) on a assisté en direct à l’assassinat d’un homme et à la lâcheté et la haine des « commissaires aux mains propres », commissaires politiques qui confisquent systématiquement le débat au nom du Bien absolu (le leur !) et près à tout pour en découdre, refusant à l’acteur et icône déchue tout autre forme de procès que le tribunal médiatique et l’exécution publique. C’est dans ce contexte, et essentiellement dans ce contexte, que j’ai décidé de défendre Gerard Depardieu, par cette tribune parue dans le site du magazine Entreprendre et dans Journal de France, n°98, février 2024.
Nous vivons une époque curieuse où l’homme qui se questionne est un gêneur. Le doute, ou l’esprit critique, est pourtant l’objet d’un ouvrage du philosophe et enseignant Emmanuel-Juste Duits, auteur de nombreux livres questionnant notre époque, afin d’en comprendre la complexité. Son objectif, qui peut sembler n’être qu’une visée utopique, est à la fois de doper notre esprit critique, pour aider à mieux penser, mais aussi de le réveiller pour circonscrire notre action dans un monde de plus en plus incompréhensible, car de plus en plus complexe. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre et le numéro 30 de Question de Philo en juin 2023. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On voit aujourd’hui, que certains transhumanistes, notamment dans la Silicon Valley en Californie, rêvent de cyborgs du futur, bardés de capteurs permettant de récolter en temps réel des informations sur l’état de santé de leurs organes, d’alerter en cas de problème les secours, ou encore d’augmenter leur espérance de vie, avec pour horizon indépassable à leurs délires transhumanistes, le désir d’éternité, donc l'abolition de la mort. Est-ce un rêve possible ou un cauchemar climatisé ? Nous en avons discuté avec Jean-Pierre Noté, qui vient de sortir un roman fascinant sur le sujet. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On dit souvent que ce n’était pas mieux avant. Avant, pourtant, c’était les années 1970 et 1980, qui font toujours rêver la jeunesse d’aujourd’hui. Années auxquelles l’on fait immanquablement référence lorsqu’on souhaite parler d’une époque festive et heureuse. Années rock, punk, disco. Années folles. Celles des cinquantenaires d’aujourd’hui, en soif de légèreté et d’ivresse. Pour en parler, j’ai réuni deux écrivains, qui ont publié simultanément, un roman sur la fin des années 1970, Stéphanie Janicot, Disco Queen (Albin Michel, 2023), et un roman nous contant le New York de la fin des années 1970, Gérald Wittock, 1m976 (The Melmac Cat, 2023). Nous avons voulu savoir ce qu’il en était réellement de cette époque ? Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre, et dans le n°30 de Question de Philo de juin 2023. I l est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
L’être est, le non-être n’est pas, disait Parménide. Et pourtant, Héraclite affirmait que le même homme ne posait pas deux fois le même pied dans le même fleuve. Sommes-nous à la fois éphémères et éternels ? Le corps physique, ou plutôt matériel, serait mortel, alors même qu’une substance immatérielle continuerait de vivre après la décorporation, ou plutôt, la dématérialisation. C’est du moins ce qu’entend démontrer dans un livre passionnant, le Dr Thierry Paul Millemann, qui mêle physique quantique et économie, pour nous montrer que nous sommes immortels, et qu’il est temps pour l’humanité de le savoir. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Babette de Rozières est une star du petit écran, une grande cheffe, et une personnalité aimée des Français, très engagée politiquement. On l’a vue aux côté de Valérie Pécresse dans la campagne présidentielle de 2022, personne ne peut l’avoir ratée, et elle en a tiré récemment un livre, La face cachée de la politique en Ile-de-France (Orphie, 2023). Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est aussi en accès libre dans l'Ouvroir.
Qu'est-ce que la cause trans ? Cette tribune est parue dans la revue Entreprendre, puis dans le numéro 28 deQuestion de philodu mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Les personnes transgenres, autrefois considérées comme des travestis, ont longtemps été laissées dans l’ombre, même si des artistes ont essayé de les montrer, comme ces 200 clichés rassemblés et présentés par Sébastien Lifshitz dans une exposition à la Galerie du Jour, en 2016. Tous ces clichés présentaient des hommes et des femmes travestis, pris entre 1880 et 1980. Michel Foucault, en 1978, présentait un livre écrit par Abel B., né Herculine Barbin, le 8 novembre 1838 et mort en 1868, qui était une personne intersexe française assignée femme à la naissance. Elle avait été ensuite réassignée homme une vingtaine d'années plus tard après un examen médical. Michel Foucault commenta brillamment le texte de la première personne à voir son identité de genre modifiée à l’état civil en France. Cette tribune est parue dans la revue Entreprendre, puis dans le numéro 26 deQuestion de philodu mois de décembre 2022. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne vient de publier deux ouvrages aux éditions du Cerf, Le temps des peurs (2023) et Logique de l’assentiment (2023) dans lesquels il propose une réflexion profonde sur l’époque d’instabilité grandissante que nous vivons à l’heure actuelle, démontrant que l’élite, qui pressent sa fin, agite les peurs d’un État-Léviathan, tandis que coincée dans la modernité qui s’achève, elle se crispe sur ses valeurs mourantes, accusant le peuple qui ne se reconnait plus dans celles-ci, de mal-penser. Wokisme, complotisme, hygénisation de la société, théâtocratie, société liquide sont les outils de l’instrumentalisation des peurs organisée par les élites, tandis que le peuple recherche l’enracinement, en préférant la tradition, le sacré, le local, etc. Ce grand entretien est paru dans le site du mensuelEntreprendre,dans le n°30 deQuestion de Philode juin 2023, et dans le n°42 de Livr'arbitres. Il figure désormais au sommaire de mon livre Galaxie Houellebecq (et autres étoiles) paru aux éditions Ovadia (2024).
Le docteur Laurent Sedel (né sous le nom de Laurent Geoffroy), utilise ce nom pour la première fois pour écrire son histoire dans ce livre), intitulé Petite histoire d’un juif français, et sous-titré « Résurrections » (paru aux éditions de L’Harmattan en 2022). Chirurgien orthopédique tombé gravement malade, et ayant subi une greffe de foie, le voilà dans la peau d’un patient. Cette résurrection, tel qu’il l’appelle, et qui peut s’entendre comme une guérison inattendue, ou comme le retour de la mort à la vie dans un contexte plus mystique, nous fait irrémédiablement penser à la résurrection du Christ. Juif de naissance, Laurent Sedel prend alors la plume sous son nom d’origine, né d’une mère nommée Sarah, qui parvient à miraculeusement échapper aux griffes des Nazis, et accouche d’un fils né sous X, appelé Laurent Geoffroy, et non Sedel. Nous sommes alors en 1943. C’est l’attachée de presse de Laurent Sedel qui m’a contacté, pour m’envoyer son livre et le rencontrer. Or, si j’ai accepté, c’est précisément parce que le médecin et écrivain Laurent Sedel/Geoffroy, tel docteur Jekyll et Mister Hyde, est plus qu’intéressant, il est énigmatique et iconoclaste. Nourrissant à la fois l’ambiguïté et le mystère, condamnant l’antisémitisme d’un Soral ou d’un Dieudonné, mais s’attaquant au détournement historique opéré par les grandes figures de la Shoah, Claude Lanzmann et Élie Wiesel, il ne fait pas toujours bonne presse dans la communauté juive, et on peut le comprendre. Censuré pour un article sur Sarah Halimi, Sedel, par la bouche de Geoffroy, accuse Lanzmann et Wiesel de défendre le repli sur soi et le communautarisme. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Ceux qui liront ces lignes, s’ils ne sont pas seulement piétons ou vélocipèdes, admettront que ce que nous disons des routes est vrai. Il va de soi qu’elles se dégradent et oscillent entre le mauvais et le très mauvais état. Ce constat est simple : la voiture a été « maudite » par l’hyper-modernité, qui prétend aujourd’hui, au nom du climat et de la décroissance, s’en passer pour revenir au vélo ou à la trottinette, nous rebattant les oreilles avec la « responsabilité » de chacun quant au réchauffement climatique. Nous voyons déjà des enfants attachés à des vélos, lancés dangereusement en pleine circulation aux heures de pointe, gamins détrempés sous des trombes d’eau, etc. Il faudra nous expliquer où se niche là le progrès ! Cet article a été écrit à quatre mains avec Emmanuel Jaffelin, philosophe, essayiste, et auteur de Célébrations du bonheur, paru chez Michel Lafon (dont j'ai eu l'occasion de parler dans ces pages.) Cette tribune est parue dans le site du mensuel Entreprendre. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le second quinquennat de Macron n’a pas commencé sous les meilleurs auspices, d’autant que l’abstention fut importante, et sa campagne introuvable. Mais l’on doit aussi rajouter que le premier s’est assez mal terminé. Pour l’écrivain et intellectuel Christian de Maussion, ce premier quinquennat fut un fiasco national, ce qu’il dénonce et décrit dans un nouveau livre La fin des haricots (5 sens éditions, 2022). Je l’ai rencontré dans un restaurant du VIème arrondissement de Paris. Cet entretien est paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
La question peut surprendre, surtout lorsqu’on sait que les médias nous l’ont « vendu » comme un philosophe. Si l’on écoutait d’ailleurs les commentateurs (courtisans) ce n’était pas moins que Platon qui passait la porte de l’Élysée, en 2017, sous prétexte que le jeune énarque élu, avait soutenu un mémoire de D.E.A. de philosophie, et qu’il avait aidé le phénoménologue Paul Ricœur, dans le travail de son dernier ouvrage, en lui récupérant les livres qui lui manquaient à la Bibliothèque nationale. Les journalistes ont toujours été très forts pour faire de la mayonnaise avec des œufs durs ! Cet article a été écrit à quatre mains avec Emmanuel Jaffelin, philosophe, essayiste, et auteur de Célébrations du bonheur, paru chez Michel Lafon (dont j'ai eu l'occasion de parler dans ces pages.) Cet article est paru dans la revue Entreprendre. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
On l’appelait autrefois, cette capitale, la « Ville Lumières ». Combien d’écrivains et d’artistes venus de tous les pays, arrivèrent à Paris pour y trouver refuge ? Dès le XIXe siècle, Paris attirait les artistes, et de grands noms se mêlèrent aux Parisiens, tels Picasso, Chagall, Miller, Kerouac, Hemingway, Joséphine Baker, etc. Et en philosophie, il y eut Bergson qui, comme tous les enseignants de cette discipline, remonta de Province à Paris pour y finir par aller chercher son étoile jaune, alors qu’il était gravement malade et atteint d’un prix Nobel de littérature. Le jaune à Paris ? Hidalgo n’a pas apprécié les Gilets Jaunes et, le 19 mars, parlant de leur manifestation à Paris, elle déclara sur RTL : « Il faut sortir de ce cauchemar », comme si cette mairesse avait fait de Paris un rêve ! Cet article a été écrit à quatre mains avec Emmanuel Jaffelin, philosophe, essayiste, et auteur de Célébrations du bonheur, paru chez Michel Lafon (dont j'ai eu l'occasion de parler dans ces pages.) Cet article est paru dans le site du magazine Entreprendre. Le voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.
Nous vivons une époque de transition, entamant à la fois un nouveau siècle mais aussi un nouveau millénaire, les bouleversements nombreux, commencent déjà à se faire ressentir, et beaucoup se plaignent du chaos qui règne. De nombreux dangers nous attendent, des défis immenses, le défi climatique, la guerre à nos portes, la crise économique et énergétique, le terrorisme planétaire, à tel point qu’il nous semble que nous vivons un grand basculement. Devant les peurs bien compréhensibles, le politique ne peut pas tout. Il m’a semblé urgent, mais aussi pertinent de m’intéresser à une toute autre approche, une toute autre appréhension de cette période de gros temps. Nous pouvons bien sûr interroger les philosophes, mais pourquoi pas aussi les mystiques. Si Robert Jacquot ne se présente pas comme tel, il a déjà une œuvre, publiée chez La Bruyère, qui analyse le désordre mondial en cours, comme une forme de grand éveil planétaire et salutaire. La thèse est assez curieuse pour donner l’envie d’en savoir plus. J’ai donc rencontré cet écrivain, qui vient de publier Métamorphoses. Prémices d’un effondrement ou saut de conscience (La Bruyère, 2022) où il fait montre d’un regard d’une grande profondeur sur ce saut de conscience individuel et collectif, qui est une sorte de nouveau chemin, de nouvelle vie qui s’offre à l’homme, si ce dernier sait capter en lui la Lumière intérieure qui l’aidera à vivre avec son handicap irréversible, sa si grande fragilité, à condition de s’accepter. Écouter Robert Jacquot, et surtout le comprendre, demande avant tout que l’on décentre, au moins d’un millimètre, son regard habitué sur les choses du monde. Cet entretien a paru dans le site du mensuel Entreprendre. Il est désormais en accès libre dans l'Ouvroir.